samedi 6 novembre 2010

Comment sera-t-on soigné dans les Hautes-Pyrénées ?


Publié le 06/11/2010 03:49 - Modifié le 06/11/2010 à 13:17 Ar. P.
Comment sera-t-on soigné dans les Hautes-Pyrénées ?
santé



Mme Laffont, le docteur Robert et Christine Ungerer présentent la conférence de territoire./ Photo DDM, Laurent Dard.




Comment, où et par qui seront soignés les Bigourdans ? Une fois n'est pas coutume, les usagers sont consultés au même titre que les médecins et les professionnels de la santé sur la future organisation sanitaire du département. Les questions, nombreuses, vont être posées au sein de la conférence de territoire qui a été installée hier, à Tarbes, par Christine Ungerer, directrice stratégique de l'agence régionale de santé. Le docteur Robert, président de l'ordre des Médecins, a été élu président, Rolland Castells, vice-président de cette assemblée locale composée de 50 membres (usagers, médecins, paramédicaux, professionnels médico-sociaux, mutuelle…). Durant deux mois, ils vont plancher sur les besoins de santé et parcours de santé, l'offre de premiers recours, en fait la médecine de ville ; l'offre de soins spécialisés et la santé des personnes âgées et handicapées. Le fruit de ce travail commun alimentera les réflexions en cours sur le projet régional de santé. « Cette conférence de territoire, c'est une forme de démocratie sanitaire. Il faut en faire quelque chose », explique le docteur Robert. Nul doute, par exemple, que la carte hospitalière locale devrait alimenter un riche débat. De même, la présence des médecins généralistes sur l'ensemble du territoire départemental sera abordée. « L'idée-force est de décloisonner pour que l'ensemble fonctionne mieux », résume Christine Ungerer, directrice stratégique de l'agence régionale de santé. « On va faire beaucoup dans le qualitatif », poursuit-elle.

Ces propositions au plus près du territoire seront arbitrées au niveau régional après une analyse de l'impact financier…

« L'objectif est d'améliorer le parcours de soins et la couverture médicale de l'ensemble du département », ajoute le docteur Robert, plutôt optimiste sur l'attractivité des Hautes-Pyrénées. « Nous avons connu un creux il y a cinq ou six ans. Nous sommes parvenus aujourd'hui à une sorte d'équilibre. Il y a autant de médecins qui arrivent que de médecins qui partent », précise le président départemental de l'ordre des Médecins. « Il devrait y avoir un nouveau creux car de nombreux médecins vont partir à la retraite d'ici cinq ans… Mais il y a des jeunes qui arrivent et reprennent des clientèles. »

Gare à la facilité


Publié le 06/11/2010 12:24 Recueilli par Alain Maillé.
Gare à la facilité
Fédérale 1. Lannemezan reçoit Morlaas (dimanche à 15 heures au stade François Sarrat).



Gare à la facilité Demain le CAL reçoit l'équipe de l'US Morlaas. Avec pour objectif de l'emporter, mais aussi de retrouver, si ce n'est de trouver sérénité et confiance.

Car, à cet égard le dernier match en Béarn contre Oloron n'a pas été de nature à rassurer, quant aux capacités du XV du Plateau de produire un match complet et abouti. Tout juste retiendra-t-on de la prestation à Oloron, une première mi-temps très convenable, tandis qu'on déplorera une seconde période très aléatoire.

On le voit bien. Depuis le début de saison le CAL peine à trouver régularité, rythme de croisière, sérénité et maturité. Pour employer une métaphore culinaire, tous les ingrédients sont pourtant là, mais la sauce tarde à prendre. Résultat le CAL évolue dans le ventre mou de la poule.

Juste de quoi, aujourd'hui assurer le maintien, que le staff technique avait promu comme objectif en tout début de saison.

Nous avons posé trois questions à Frédéric Cazaux l'entraîneur des lignes arrière.

Avec le recul comment analyses-tu la défaite à Oloron ?

En premier lieu, j'ai constaté un manque de maturité. Quand on commence à perdre pied, quand on fait beaucoup de fautes, nous n'arrivons pas à inverser la tendance, à respecter les consignes, à revenir à des choses simples, aux fondamentaux, aux bases collectives. On s'affole trop. On a fait une bonne première mi-temps. On a su leur mettre la pression, on a joué chez eux, on a joué les ballons de récupération. Cette première mi-temps est un motif de satisfaction. Il faut en jouer 2 comme ça par match.

Frédéric qu'attends-tu, comment abordes-tu cette rencontre contre Morlaàs ?

D'abord avec Patrick Furet, nous attendons bien sûr une victoire. Nous avons demandé aux joueurs de ne pas faire référence au match amical de début de saison dont le résultat avait été assez serré et où nous les avions dominés en mêlée. Donc, attention à ne pas tomber dans la facilité.

Morlaàs est une équipe qui est aujourd'hui en bas de classement, qui a gagné 2 fois et qui vient de perdre à la maison contre Figeac.

Avant tout il faut respecter l'adversaire. Ce n'est pas une équipe facile à manier, et qui n'encaisse pas beaucoup de points, pour preuve les 3 bonus défensifs qu'elle a engrangés. Donc être concentré, et gommer notre mal récurrent qui est notre indiscipline. Sachant que le 10 de Morlaàs, a enquillé à lui seul les 2 tiers des points de son équipe.

Où en est l'effectif du CAL ?

D'abord Guillaume Gélédan a été qualifié par la FFR. Mais malheureusement, lors d'un match de sélection Armagnac Bigorre contre le Périgord Agenais le week-end dernier il a été victime d'une contracture ou déchirure qui va l'éloigner encore des terrains de 1 à 4 semaines selon la gravité de la blessure.

Olivier Pujo revient, Jeambaqué aussi, mais il sera trop juste. Thomas Chenu devrait être présent, de même Fabrice Labadie qui ne se ressent plus de sa blessure à l'épaule.

Lannemezan. La montagne s'ouvre aux lycéens


Publié le 05/11/2010 11:56 LaDepeche.fr
Lannemezan. La montagne s'ouvre aux lycéens
lycée michelet



L'ascension du pic de Monfaucon (2.712 m) a été l'un des temps forts de la semaine passée en Haut-Adour./ Photo D.R. 34 élèves du lycée Michelet qui suivent l'enseignement « ouverture aux métiers de la montagne » ont découvert le milieu montagnard au travers d'activités diverses.

Pendant une semaine, les 34 élèves de l'enseignement « Exploration éducation physique et sportive ouverture aux métiers de la montagne » ont travaillé sur le terrain, plus précisément à Payolle.

Encadrés par les professeurs d'éducation physique mais aussi de sciences vie de la terre et d'histoire-géographie, ils ont découvert d'une manière transdisciplinaire et audacieuse et solidaire la vallée du Haut-Adour. Au programme, des activités sportives, telles randonnées et ascension de sommets comme le Plo del Naou, le Montfaucon ou encore Coste-Ouillère, sous la conduite l'accompagnateur de montagne Gérard Aubac, circuit à VTT, atelier progression et sécurité en montagne, courses d'orientation.

Au programme également, des séances plus culturelles avec schématisation et interprétation des paysages, découverte d'équipements touristiques, comme le lac artificiel de Payolle ou le pic du Midi de Bigorre.

Un raid sportif
Mais encore rencontre avec le berger vacher de la commission syndicale des Quatre-Véziaux d'Aure, visite du grand centre pastoral du Camoudiet.

À l'étude aussi pour les lycéens, une approche du patrimoine gastronomique des montagnes avec la griotte de Campan, et la dégustation d'une garbure à l'auberge des Quatre-Véziaux. Ambiance assurée le dernier soir avec Hubert Brau, guide national de pêche et formidable raconteur de pays ou « hydrogénie » de Payolle !

Lors de ce séjour culturel et sportif, les élèves de seconde, par groupe de 10 à 12, suivant les activités proposées, ont tenu un livret pédagogique, un véritable carnet de terrain. Qui sera exploité en classe mais qui se pose déjà pour les lycéens comme un extraordinaire souvenir de ce séjour à Payolle.

Assurément, pour les jeunes participants, le raid sportif et culturel de plus de 11 km programmé le dernier jour restera un souvenir inoubliable. Les vainqueurs auront prochainement l'occasion de croquer de merveilleux paysages. Le stage d'hiver qui se profile fait déjà rêver la totalité du groupe montagne du lycée Michelet. A. M.

Lannemezan. Conseil communautaire


Publié le 05/11/2010 11:55 J.-C. D.
Lannemezan. Conseil communautaire



Lannemezan. Conseil communautaire Ordre du jour léger pour le dernier conseil communautaire. Deux informations importantes, cependant. La première porte sur la fiscalité locale et la taxe d'habitation. Suite au transfert de cette taxe du département aux communes, le président informe que l'abattement accordé par le conseil général aux contribuables à faible revenu sera maintenu et pris en charge par l'État. La seconde sur la confirmation de la contraction de l'emprunt de 400.000€ pour la réalisation de l'aire des gens du voyage. Par ailleurs, le conseil communautaire a arrêté le montant de la subvention demandée au département, à la région, à l'État et en autofinancement pour l'étude de l'aménagement du CM 10 : 65.455€. Autre dossier sensible : la demande de réalisation d'une ZDE (Zone de développement éolien), en adéquation avec les nouveaux critères du Grenelle 2 a été relancée. Il a été ensuite surtout question de l'avancement du Forum du goût et des saveurs. Une délégation a assisté au Salon du goût à Turin. Le président a informé d'un autre voyage effectué par Armand Touzanne, à Pampelune, afin de rencontrer les partenaires espagnols en vue d'une coopération transfrontalière (Interreg).

vendredi 5 novembre 2010

Nuit de l'Angoisse au local jeunes


Publié le 05/11/2010 03:52 LaDepeche.fr
Nuit de l'Angoisse au local jeunes
animation
Une Nuit de l'Angoisse appréciée par les jeunes.
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Quinze adolescents du local jeunes de Lannemezan et 4 du local jeunes d'Arreau ont participé au bivouac la Nuit de l'Angoisse 2. Cette 2e édition, succède au premier bivouac organisé cet été sur ce thème de l'épouvante. L'objectif était le même : « se faire le plus peur possible ».
Au programme, le soir, un film d'horreur, « La Maison de cire », pour enchaîner par un grand jeu de cache-cache dans les bois d'Escala.
Vers 1 h 30, direction la salle de football, au stade des Bourtoulets, afin de regagner les sacs de couchage.
À 14 heures, Pierre Oyhanart, élu délégué à la jeunesse, est venu à la rencontre de ces adolescents motivés pour créer une association de jeunes. La première réunion devant servir à constituer le bureau et à faire les démarches administratives nécessaires à cette création. Vers 15 h 30, un grand jeu Cluédo a été organisé dans la ville. Le but était de récupérer des énigmes et des pièces à convictions dans différents lieux afin de retrouver qui avait tué M. Rangford, pourquoi et comment. À cette occasion, des remerciements sont adressés aux services de la mairie tels que l'accueil, l'état civil, l'Épi et la police municipale, mais aussi « Radio-Festival » et la pharmacie Saves-Arquey pour leur participation. Peut-être qu'il existera une troisième édition de la Nuit de l'Angoisse, selon le souhait des jeunes.

jeudi 4 novembre 2010

Présent et avenir au FC Plateau

Publié le 04/11/2010 08:59 LaDepeche.fr
Présent et avenir au FC Plateau
football
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U10 niveau 1 : Pas de championnat, une opposition en interne avec la satisfaisante participation de trois U9, Nathan Merle, Enzo Pinot et Arthur Fernandes. Rendez-vous samedi 6 novembre.
U11 mixte niveau 1 : Les U11 du FCP ont reçu l'équipe d'Aureilhan en match amical. Match, on ne peut plus satisfaisant puisque révélateur d'une grosse domination et prestation collective, avec un temps de jeu total pour chaque joueur, dû à l'absence de remplaçants côté « rouge et bleu ». Rentrée satisfaisante de Thibault Allié sous ses nouvelles couleurs, surtout en première période. Très bon match de tous les joueurs.
U13 niveau 1 : Plateau de championnat à Soues, composé des équipes de Lourdes, de l'Elpy et de Soues. Plateau qui s'inscrit dans la même lignée que les précédents avec des résultats légèrement négatifs (deux très courtes défaites contre Lourdes 1-0 et Soues 2-1 pour une large victoire contre Elpy 3-0). Un bilan loin d'être décourageant, tout comme le contenu. Les joueurs de la fusion confirment qu'ils sont au niveau de la compétition. Place au brassage de futsal, le 6 novembre.
U15 : Aucun match officiel. Ce fut l'occasion pour Rémi Lacrampe de faire tourner son large effectif et de donner du temps de jeu à ceux qui en ont besoin, contre les U15 du Marquisat qui se sont déplacés à Avezac. Très bon état d'esprit de tout le monde. Remercions avant tout les dirigeants et joueurs du Marquisat d'avoir honoré ce rendez-vous.

Lannemezan. Le point sur l'école de rugby


Publié le 04/11/2010 08:58 LaDepeche.fr
Lannemezan. Le point sur l'école de rugby
rugby
La passion ovale sur le Plateau./Photo B. R.
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Un peu plus de deux mois après la rentrée de la saison 2010-2011, Jean-Bernard Colomès, le président de l'école de rugby du CAL/Capvern/Magnoac FC fait le point sur le début de cette nouvelle saison.
Jean-Bernard Colomès, quel est l'effectif de l'école de rugby ?
Il faut d'abord rappeler que l'école de rugby fonctionne en regroupement de trois clubs : l'US Capvern, le Magnoac FC et le CAL. L'effectif est important, il est de 175 enfants qui se répartissent ainsi : 25 moins de 7 ans, 25 moins de 9 ans, 32 moins de 11 ans, 35 moins de 13 ans et 58 moins de 15 ans.
Avez-vous des problèmes pour l'encadrement de tous ces jeunes ?
L'encadrement de l'école de rugby est au complet dans toutes les catégories, des lutins aux minimes. Des éducateurs formés ou en cours de formation assurent le « bagage technique et pratique » de nos jeunes joueurs. Nous comptons 22 éducateurs au total.
À propos de formation, l'école de rugby du regroupement CAL, MFC et USC devient centre de formation, ce qui signifie que les éducateurs du cru et des alentours immédiats seront formés sur place, à Lannemezan, par les techniciens du comité Armagnac-Bigorre.
C'est un progrès. Pour ces bénévoles souhaitant se former, cela évitera désormais la contrainte de déplacements longs et souvent tardifs les jours de semaine.
Sur un plan plus « technique » quelles sont les nouveautés ?
Du côté des grands de l'école de rugby, les minimes, la perspective du passage au jeu à XV en janvier 2011 entraîne de multiples formations, tests et autre « passeport » pour le jeu d'avants. En catégories minimes et benjamins, la formation des éducateurs et des joueurs à l'arbitrage est une priorité du comité : deux regroupements ont déjà eu lieu.
Les tests pour le jeu d'avants - les mêlées en particulier - débouchent sur un passeport délivré aux joueurs et ce document est désormais obligatoire !

Lannemezan. Andy Warhol : éclairage d'un spécialiste


Publié le 04/11/2010 08:56 Jean-Claude Du Pont.
Lannemezan. Andy Warhol : éclairage d'un spécialiste
exposition
Bernard Lafargue a expliqué Andy Warhol./Photo J.-C. D.
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En marge de l'exposition « I'm from nowhere », le service culturel du conseil général a invité un spécialiste d'Andy Warhol, Bernard Lafargue, professeur en histoire de l'art et esthétique à l'université Bordeaux III et rédacteur en chef de la revue « Figures de l'art ». Une cinquantaine de personnes a répondu à l'invitation pour sa conférence. Sa grande connaissance de la vie de l'artiste et de son œuvre a permis d'éclairer certains paradoxes. Sa démonstration a été magistrale. Explicitant la rupture de Warhol avec le mouvement dominant l'art pictural de l'après-guerre ; sacrifiant la toile pour l'image ; passant de l'abstraction, véhicule de l'idée à l'image sublimée ou sacralisée : « l'icône ». Cette mutation de l'idéologie à « l'imagologie », selon le néologisme inventé par Milan Kundera, Warhol l'a comprise et fait sienne. Le masque, l'apparence plutôt que le contenu, mais aussi le facteur de la multiplication, du retour, de la boucle, une manière de sacraliser l'unique original du départ. Un parcours semblable à celui des religions byzantines pour la vénération des saints et principalement la Vierge Marie, sublimés par l'iconographie. Ses objectifs : dématérialiser, méditer, mettre à distance, pour fictionner sa propre figure, ensuite, par petites touches. Tout cela se retrouve dans l'œuvre picturale de Warhol. « I want to be a machine », aimait-t-il à répéter. Exposition en l'abbaye de l'Escaladieu à Bonnemazon, jusqu'au 28 novembre, tous les jours, de 9 h 30 à 17 h 30.

Les rendez-vous du CAL

Publié le 04/11/2010 08:58 LaDepeche.fr
Les rendez-vous du CAL
week-end
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Samedi : École de rugby : lutins, minipoussins, poussins : entraînement. Benjamins B et minimes B : tournoi du comité à Castelnau-Magnoac. Rendez-vous à 14 heures, au stade de Castelnau-Magnoac. Minimes A et benjamins A : tournoi Groupama à Lannemezan ; rendez-vous à 14 heures, au stade. Cadets Teulière : match à Louey, contre le Marquisat, à 15 heures ; rendez-vous au siège, à 13 heures. Cadets XII territoriaux : match à Masseube. Juniors Crabos : match à Biarritz, à 15 heures ; départ du siège, à 11 h 45.
Dimanche : Reichel B : match à Castelnaudary, à 15 heures

Lannemezan. « Radio-Festival » fête ses trois ans


Publié le 04/11/2010 08:57 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. « Radio-Festival » fête ses trois ans
animation
Geneviève Pader, la présidente de « Radio-Festival Lannemezan », et Éric Faure, vice-président, ont accueilli les représentants du comité technique régional du CSA./Photo C. S.
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« Radio-Festival Lannemezan », la radio du Plateau fête ses 3 ans d'existence. Plus que jamais, elle s'inscrit comme une radio de proximité, faisant la part belle aux gens du pays.
« Radio-Festival Lannemezan » fêtera tout ce mois de novembre ses 3 ans d'existence et les 3 mois de sa nouvelle antenne sur le château d'eau au Centre mobilisateur (CM 10). Dernièrement, Geneviève Pader, la présidente de l'association Festival d'Énergie du Plateau et directrice des programmes, a reçu Flore Ibora, la directrice du Comité technique régional (CTR) du CSA ; Hervé Serre, le responsable technique du CTR, et de nombreux élus. Après la visite des installations au studio, rue Couget à Lannemezan, la délégation s'est rendue au château d'eau où Bernard Plano, le maire de Lannemezan, les a rejoints. Ce fut l'occasion de mettre en avant les investissements de cette radio qui émet à une trentaine de kilomètres autour du Plateau, sur le 95 FM, mais aussi sur le net. « Radio-Festival Lannemezan » est une vraie radio de pays qui valorise son territoire et les gens qui y vivent. Nous avons le souci de la proximité en faisant notamment la part belle aux communes et entreprises du secteur », souligne Geneviève Pader qui ne cache pas les besoins financiers pour faire vivre et prospérer la radio. « Il nous faut au moins 1.400 € par mois pour équilibrer nos comptes. Aussi, toute aide publicitaire ou de sponsoring d'émission est la bienvenue. Pour ce faire, nous recherchons un bénévole qui prendrait à cœur la collecte de fonds », ajoute la directrice de l'antenne. Parmi les programmes phares de « Radio-Festival », on peut citer les infos locales, à partir de 7 h 30 ; la chronique de l'emploi, chaque jour, à 11 h 30 ; une émission sur le jardinage, les lundis, mardis et vendredis, à 14 heures, et le « 5 à 7 », du lundi au vendredi, à 17 heures, où des personnalités locales sont interviewées. Autre point majeur : les programmes musicaux où les artistes locaux sont à l'honneur. « Radio-Festival » a sa pleine raison d'être. Les Lannemezanais et les habitants du secteur doivent continuer à se l'approprier », conclut Geneviève Pader, l'âme et la cheville ouvrière de « Radio-Festival Lannemezan ».
Pour contacter « Radio-Festival Lannemezan », vous pouvez téléphoner au 05.62.40.51.01.

mercredi 3 novembre 2010

Lannemezan. Les truites sont aux portes de la ville


Publié le 03/11/2010 11:07 A. Maillé.
Lannemezan. Les truites sont aux portes de la ville
écosystème des baïses



Lors de la pêche électrique « inventaire » qui a permis de mettre en évidence la présence de poisson dans les deux Baïses./Photo D.R. Alors qu'il y a vingt ans, les deux Baïses étaient totalement dépourvues de vie sur 50 km, une pêche électrique inventaire révèle la présence de truites et de vairons.

C'est une bonne, même une divine surprise qui attendait les Pêcheurs du Plateau à l'issue de l'inventaire réalisé par pêche électrique sur la Baïse-Devant, à l'est de la ville, et la Baïse-Darré, à l'ouest de la ville, les 19 et 28 octobre dernier. Des truites en nombre important, mais aussi du poisson blanc, ont été recensés dans les deux cours d'eau. Denis Lacroix, de l'association, s'en étonne encore. « Alors qu'il y a vingt ans, les deux Baïses étaient totalement dépourvues de vie sur 50 km, à notre grande surprise, sur la Baïse-Devant, nous avons trouvé 15 truites dont 8 de plus de 30 cm, du côté du pont de la Côte-Rouge, à hauteur de la station d'épuration de la ville. Nous avons même pêché une truite de 23 cm, une truitelle et des vairons au niveau du pont du quartier des Agalès, soit aux portes de la ville. » Lors des pêches électriques « inventaires », les poissons sont capturés, comptés, mesurés, puis remis à l'eau.

Le constat de même nature pour la Baïse-Darré, indique Pierre Martrès : « Nous avons pêché des truites et des truitelles au niveau du pont de la route de Campistrous, et au niveau de la lande du Château-Barbé et de Peyrehicade ».

En cours de régénération
« Sur la partie amont au-dessus du captage, nous avons constaté la présence de nombreux vairons (plus de 1.000 sur quelques mètres). Une centaine de mètres en aval de la jonction des deux Baïses, au bas de la côte des Baraquès, nous avons recensé un peuplement dense et varié, constitué de truites, de goujons, de lamproies de planner, de loches et de vairons. »

Des résultats qui font dire à Denis Lacroix que, s'agissant des deux Baïses, le milieu aquatique est en cours de régénération, après avoir subi diverses pollutions. « Mais il faut rester prudent, ce système est encore très fragile. Il faut attendre le résultat de l'ensemble des analyses pour pouvoir diagnostiquer l'état des rivières, et entreprendre un projet de suivi des habitats et des espèces ».

Lannemezan. Joggers : 29 km au bord du canal


Publié le 03/11/2010 11:06 LaDepeche.fr
Lannemezan. Joggers : 29 km au bord du canal
nature



Le long du canal./Photo DDM. Samedi dernier, 34 joggers de l'association Les Joggers du Plateau ont parcouru les 29 km du canal de la Neste, entre Lannemezan et Beyrède, où naît le canal. Départ à 9 h 30, sous une météo très clémente. Une randonnée qui a permis de découvrir les sources ou les captages des 17 rivières du Plateau de Lannemezan : Baïses, Baïsolle, Galavette, Gers, Save, Gimone et bien d'autres encore. Vers 13 h 30, arrivée à Izaux, presque à mi-parcours, pour un pique-nique réconfortant et ensoleillé. Redémarrage à 14 heures pour respecter la feuille de route. Avant d'arriver à hauteur de Rebouc, se présente une partie du parcours plus aérienne où il faut marcher sur le bord en béton du canal. Ralentissement, et un peu d'appréhension pour certains. À Rebouc, le groupe quitte le bord du canal pour traverser la Neste et suivre le GR105 jusqu'à Sarrancolin, et arrivée à Beyrède jusqu'à la prise d'eau de la Neste qui alimente le canal. L'aventure se termine chez Yamina. Au menu, un succulent repas marocain qui permet de terminer cette journée de manière amicale et conviviale.

mardi 2 novembre 2010

Figeac. Intercommunalité : l'heure des fusions


Publié le 02/11/2010 09:49 Lae.B.
Figeac. Intercommunalité : l'heure des fusions
territoires
Les territoires de Lacapelle et Latronquière pourraient rejoindre ceux de Figeac, dans une fusion de communautés./Photo DDM
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À Paris, le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales suit son cours. À Figeac, pas question de prendre le train en marche. Les délégués communautaires se sont d'ores et déjà penchés sur l'éventualité d'une fusion de communauté de communes, avec Causse-Ségala-Limargue et Haut-Ségala.
Dès le 31 décembre 2011, chaque intercommunalité devra en effet présenter un « schéma de coopération avec d'autres communautés voisines ». L'objectif de cette réforme est de rationaliser les périmètres géographiques et les bassins de vie, au sein d'une entité territoriale unique d'ici 2012-2013. Faute de quoi, ces regroupements de communautés pourront être imposés par l'État, même contre l'avis des communautés de communes.
Comme Figeac Communauté l'avait fait pour l'adhésion des dernières communes isolées, elle a proposé de lancer une étude sur l'hypothèse de cette fusion.
Avec Latronquière et Lacapelle
Les communautés de communes Causse-Ségala-Limargue et Haut-Ségala ont donné leur accord de principe pour la réalisation de cette projection, confiée à un cabinet d'étude.
« Ils financeront avec nous cette étude d'un montant de 15 000 € HT, au prorata de leur population : soit 2 700 € pour l'intercommunalité Causse-Ségala-Limargue et 1 050 € HT pour celle du Haut-Ségala », a déclaré Martin Malvy, président de Figeac Communauté.
Et pourquoi pas d'autres communes aveyronnaises ?
Il s'agira d'analyser les conséquences financières, fiscales, techniques et juridiques d'un tel rapprochement et d'évaluer les transferts de compétences. Le rapport devrait être présenté en avril 2011, Martin Malvy souhaitant même une présentation plus rapide.
Pour Figeac Communauté, ce rapprochement doit être volontaire et en cohérence avec les flux de vie de la population. D'ailleurs, l'assemblée a souhaité que soient également sollicitées les communes aveyronnaises susceptibles de rejoindre Figeac Communauté, Capdenac-Gare étant déjà membre de cette communauté élargie au-delà des frontières départementales.

Figeac. Un parc photovoltaïque unique en France


Publié le 30/10/2010 08:57 Laëtitia Bertoni
Figeac. Un parc photovoltaïque unique en France
Hier, à Anglars, lors de l'inauguration du parc photovoltaïque./Photo DDM, Lae.B.
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Jamais un parc photovoltaïque d'une telle envergure n'avait vu le jour en France. Pour réaliser cette première, la Sicaseli, ses agriculteurs et l'entreprise Tenesol ont mis en service 29 950 panneaux solaires sur les toitures de 188 bâtiments agricoles du nord-est du département.
Le soleil avait rendez-vous à Anglars, hier, pour l'inauguration du parc photovoltaïque collectif réalisé par les agriculteurs du Lot et la société Tenesol.
Ce projet, regroupant 109 agriculteurs de la coopérative locale Sicaseli, est une première en France par son ampleur. En effet, si les invités ont pu apprécier l'installation de 1 000 m² de panneaux sur les toitures des bâtiments de Roselyne et Serge Cadiergues, à Anglars, ce sont au total plus de 55 500 m² de superficie couverte. Installé sur 188 bâtiments des cantons de Figeac, Lacapelle, Latronquière et Sousceyrac, ce parc photovoltaïque offre un rendement équivalant à la consommation électrique de 2 000 foyers.
« Face aux difficultés du secteur agricole, il était important de réfléchir à d'autres sources de revenus. Le photovoltaïque était une opportunité à saisir, en cohérence avec les attentes environnementales de chacun, d'autant que Tenesol fabrique ses modules à Toulouse. Nos 650 adhérents ont été contactés, plus de 200 étaient intéressés. Au final, après étude de faisabilité et projection financière, 109 d'entre eux se sont engagés », souligne Adeline Visine, responsable communication à la Sicaseli.
La coopérative agricole a donc enclenché le montage du dossier, se chargeant de l'aspect ingénierie et du bouclage financier. Car, comme l'ont rappelé Pierre Lafragette, président, et Dominique Olivier, directeur de la Sicaseli : « C'est un investissement de 34 millions d'euros, deux fois le chiffre d'affaire de notre coopérative, financé à 80 % par emprunt ». Cette réalisation énergétique deviendra bénéficiaire dès la 13e année de fonctionnement. « Avec des revenus nets annuels estimés de 1,2 million d'euros, pendant 20 ans », a précisé le chef de projet Sicaseli, Laurent Causse, qui travaille déjà sur un 2e projet photovoltaïque.
« Tout fonctionne en autonomie »
Fin août, les 1 000 m2 de toitures photovoltaïques entraient en production sur les bâtiments agricoles de Serge et Roseline Cadiergues, à Anglars.
Pour ces agriculteurs installés en bovin viande, ce projet était une chance. « Nos métiers connaissent de plus en plus de difficultés, il faut savoir se diversifier et engager des démarches collectives pour réaliser ce que seul on ne pourrait faire. Ensemble, nous sommes plus forts pour négocier, la gestion des problèmes est plus efficace aussi », reconnaissent-ils.
Leur engagement dans ce projet, ils ne le regrettent absolument pas. « C'est une semaine de travaux en moyenne, ensuite tout fonctionne de façon autonome. Nous avons juste à contrôler les indicateurs lumineux et relever le compteur de temps en temps ». Pour le reste, en effet, le soleil fait son œuvre…
« La Région étudie l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des 146 lycées Midi-Pyrénées. L'entreprise Tenesol qui fabrique ces panneaux, sur son usine à Toulouse, nous accompagne. »
Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées.

Bagnères-de-Luchon. Le climat plus chaud menace la végétation


Publié le 29/10/2010 03:50 Propos recueillis par V.B.
Bagnères-de-Luchon. Le climat plus chaud menace la végétation
pyrénées
Martin Malvy a pu découvrir les projets Poctefa avant de dresser le bilan de sa première année à la tête de la commission de travail des Pyrénées. Il souhaite aujourd'hui préparer l'étape 2013-2020./Photo DDM.
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À l'occasion du 28e conseil plénier de la communauté de travail des Pyrénées, le président en exercice, Martin Malvy, a visité le forum consacré aux projets Poctefa. Des initiatives menées par des associations ou des collectivités, des deux côtés de la frontière. Le président de la région a ensuite présenté les premiers résultats de l'observatoire des changements climatiques ainsi que l'opération « 2011 : année des Pyrénées ».
Quelles sont les premières indications de cet observatoire ?
Le président du conseil scientifique, Jean-Louis Étienne, présentera le premier bilan, en février prochain. Mais nous savons déjà que le massif des Pyrénées a subi un réchauffement de 1° de 1900 à 2000. Nous avons aussi confirmation par l'INRA des remontées régulières de certaines espèces végétales, de 3 mètres par an. Nous avons aussi constaté la diminution de 85 % de la superficie des glaciers sur le massif. Toutes ces données font apparaître le caractère vulnérable des Pyrénées.
À quoi cela va-t-il vous servir ?
Le conseil scientifique comprend 21 membres, nous n'avons pas créé cet observatoire uniquement pour recueillir des données. Nous voulions avoir une lecture de l'évolution climatique. Si nous ne faisons rien, si le réchauffement atteint les 2 °, il faut s'attendre à un mois d'enneigement en moins en moyenne montagne. Nous risquerions de perdre 60 % des espèces végétales et 4 % à 12 % de pertes de production pour la forêt pyrénéenne et son piémont. Cet observatoire nous montre que nous sommes dans un temps nouveau, ce qui ne sera pas sans conséquence sur le massif, sa vie économique et touristique. En partageant notre savoir, nous pourrons adapter nos politiques.
2011 sera une année crutiale pour les Pyrénées ?
Nous avons voulu développer l'image des Pyrénées en France, en Espagne et en Europe, dans le milieu touristique et économique. De nombreuses actions vont être organisées tout le long de la chaîne et un plan média a été mis en place.

Pyrénées, terre d'avenir?



Publié le 29/10/2010 08:18 Jérôme Schrepf et Serge Bardy
Pyrénées, terre d'avenir?
développement
C'est l'explorateur Jean-Louis Etienne qui préside l'Observatoire pyrénéen du changement climatique./Photo DDM, Nathalie Saint-Affre
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Luchon accueillait hier la Communauté de travail des Pyrénées, structure transfrontalière regroupant quatre régions françaises, trois espagnoles et Andorre. Objectif de cette coopération : protéger et développer le massif.
S'il faut reconnaître un mérite à Martin Malvy, assumant la présidence tournante de la Communauté de travail des Pyrénées (CTP) (1), c'est sans doute celui d'avoir dépoussiérer la CTP. Créé en 1983, elle est longtemps demeurée une assemblée confidentielle servant à distribuer les fonds européens. Transformée depuis 5 ans en Consortio, entité juridique espagnole opérationnelle depuis l'an dernier permettant la gestion directe de ces fonds européens, la CTP a changé de braquet. Elle gère en direct 160 millions d'euros de fonds européens alloués à un catalogue de 95 projets transfrontaliers qui pèsent au final quelque 300 millions d'euros. De projets très divers allant de la promotion de la viande bovine, à la coopération entre forces de gendarmeries, en passant par la mise en commun d'outils de gestion forestière, la construction d'hôpital, le percement de tunnel, la synergie aéronautique ou encore la recherche génétique. Chacun de ces projets impliquant au moins deux régions de chaque côté de la frontière. « Ma volonté c'est que la CTP devienne une vraie structure de développement, une sorte de Pyrénées avenir », confiait hier Martin Malvy. « C'est dans cette logique que nous lançons l'opération 2011, année des Pyrénées, pour développer l'image et la notoriété des Pyrénées en France, en Espagne mais aussi en Europe. Un espace Pyrénées sera présent au salon du tourisme de Londres en novembre 2011. »
L'autre outil symbole de la présidence Malvy c'est le fameux Observatoire du changement climatique (lire ci-contre). « Ses résultats vont nous servir à bâtir un programme politique basé sur le développement durable. Nous demanderons à l'Europe de nous aider à financer des projets pour la période 2013-2020, que ce soit dans le domaine de la formation, de l'artisanat ou encore des transports. L'Europe va se tourner de plus en plus vers de grandes entités géographiques comme l'Atlantique ou la Méditerranée. Il faut que les Pyrénées soient un trait d'union entre ces deux grands axes. La Communauté de travail des Pyrénées doit jouer ce rôle-là. Y compris dans des dossiers aussi sensibles et cruciaux que les lignes à grande vitesse, la traversée des Pyrénées ou les dessertes aériennes. »
Un avis unanimement partagé par les représentants des régions siégeant à la CTP, dont le secrétaire général de l'action extérieure du Pays Basque, Guillermo Echenique : « Nous sommes à un moment historique. Si les Pyrénées veulent exister entre mer et océan, notre alliance doit maintenant définir une véritable stratégie à tous les niveaux. » Le plus dur commence.
Jérôme Schrepf
(1) La CTP est composée de quatre régions espagnoles (Pays Basque, Navarre, Aragon, Catalogne), de l'Andorre et de trois régions françaises (Aquitaine, Midi-Pyrénées et Langedoc-Roussillon).
réchauffement climatique
«25% de perte pour les stations en 2025»
Composé de chercheurs (climatologues, géographes, botanistes, etc.) et chargé de mutualiser les connaissances existantes sur les impacts du changement climatique, d'analyser les données (181 études ont été répertoriées), de diffuser les infos et de faire des recommandations, l'Observatoire après 9 mois d'existence seulement a déjà accouché de quelques chiffres pas vraiment encourageants. Concrètement, les prédictions de hausse de température moyenne de 2 °C signifieraient, par exemple, à l'horizon 2025 (dans 15 ans !), un quart de chiffre d'affaire en moins pour les stations de ski de moyenne montagne : on perdrait en effet entre 30 et 49 jours d'enneigement par an, surtout sur la partie centrale et orientale espagnole. Au même horizon de 15 ans, il faudrait s'attendre à une baisse de 11 % des débits d'étiage (le débit moyen le plus bas d'un cours d'eau), sur l'ensemble du bassin Adour-Garonne. Avec en parallèle une augmentation des besoins en irrigation de certaines cultures de l'ordre de 10 %, et plus vraisemblablement 20 % pour le maïs.
« Nous avons ouvert la porte du frigo »
À tous les étages, les statistiques sont édifiantes. Depuis 1850, c'est 85 % des glaciers pyrénéens qui ont disparu. Météo France indique que la température moyenne s'est réchauffée d'1,1 °C sur la chaîne au cours du XXe siècle. L'INRA montre de son côté la remontée des espèces végétales de 3 mètres par an : en 20 ans, entre 1973 et 1993, on a mesuré une remontée de plus de 64 mètres pour les espèces forestières. L'agence européenne de l'environnement estime, elle, par exemple, que si rien n'est fait pour changer la donne, 60 % des espèces végétales montagnardes sont menacées d'extinction d'ici la fin du XXIe siècle.
L'Observatoire Pyrénées du changement climatique rendra son premier rapport en février, présenté par son président, Jean-Louis Étienne : « Nous avons ouvert la porte du frigo et le froid polaire va progressivement manquer pour compenser la chaleur tropicale », estime ainsi l'explorateur tarnais.
J.Sch.
témoin : Michel Pélieu, premier vice-président du conseil général des Hautes-Pyrénées
«L'union fait la force»
Quels sont, selon vous, les enjeux qui préfigurent l'avenir de la chaîne pyrénéenne ?
Tout ce qui favorise le rapprochement des versants espagnols et français des Pyrénées me paraît constituer un des enjeux essentiels de l'avenir du massif. Bien sûr, le tourisme, le pastoralisme, l'élevage, l'entretien de l'espace.. bref, ce qui fait l'attrait des Pyrénées doit être maintenu et développé, mais il faut s'appuyer sur cette coopération transfrontalière.
Vous évoquez une coopération transfrontalière à l'échelle européenne ? Pour quelles raisons ?
Je vais vous citer un exemple : à l'époque, le tunnel d'Aragnouet-Bielsa et ses accès étaient gérés pour une moitié par l'Aragon, l'autre moitié par le département des Hautes-Pyrénées. Cela ne marchait pas, ou mal. J'ai demandé que l'on crée un «consortio», une structure juridique entre les deux partenaires. Grâce à cela, nous avons mis en place un gestionnaire unique et pu bénéficier de crédits européens pour moderniser cet outil de désenclavement. Nous avons investi 17 millions d'euros, dont 65 % financés par des crédits Interreg 4. L'union fait la force. Je suggère d'ailleurs une coopération entre les versants français et espagnols, depuis l'Atlantique jusqu'à la Méditerranée, pour développer une campagne de notoriété qui soit de dimension européenne, voire mondiale. Il faut assurer la promotion du massif dans sa globalité, ses richesses, ses grands sites, son patrimoine. Il peut rivaliser avec d'autres.
Quels sont les écueils à éviter ?
Au moment où l'argent public devient rare, il faut investir dans ce qui créé de la valeur ajoutée. Attention à la dispersion, à la multiplication, à l'empilement des projets. Les dossiers doivent, me semble-t-il, favoriser la coopération transfrontalière, participer au désenclavement routier, être porteurs de réelles ambitions pour les Pyrénées.
Recueilli par Serge Bardy
Les Espagnols veulent franchir la montagne
Dans un contexte de crise ressentie encore plus fortement côté espagnol que côté français, les perspectives de développement économiques d'un territoire comme les Pyrénées sont considérées avec les yeux de Chimène par nos voisins de l'autre versant.
Pour Alberto Catalan, porte-parole du gouvernement de la Communauté autonome de Navarre qui prendra la présidence de la Communauté de travail des Pyrénées en novembre 2011, la question tombe sous le sens : « Pour nous, les Pyrénées sont fondamentaux, ils sont ancrés dans notre histoire. (Il sourit) Nous sommes Espagnols par accident ! Le problème, c'est qu'avec le temps les Pyrénées sont devenus imperméables. Notre travail au sein de la CTP c'est de rendre à nouveau la chaîne des Pyrénées perméable aux échanges commerciaux, aux moyens et aux voies de communication. Le but c'est bien sûr de permettre aux gens de travailler et de vivre ici ». Soucieuse de l'environnement la Navarre revendique 80 % de l'électricité consommée sur son territoire comme provenant d'énergies renouvelables. Elle est à la pointe des projets sur la dépollution des sols, la biomasse ou la valorisation des énergies renouvelables.
Si d'une à l'autre les préoccupations globales de développement économiques sont les mêmes, les particularismes jouent encore. Ainsi le représentant de l'Aragon, Javier Velasco-Rodriguez a-t-il insisté sur l'amélioration du réseau routier : « C'est très facile de passer par les Pyrénées-Orientales ou Atlantiques. C'est beaucoup plus compliqué de traverser le massif par le centre. Il faut très vite améliorer les routes reliant l'Aragon à Midi-Pyrénées. Préserver l'environnement c'est essentiel mais il faut également permettre à la population de rester vivre et travailler dans nos régions. »
J.Sch.
Le chiffre : 4 à 12
Pour cent> De pertes de production pour la forêt. Selon les modèles climatiques, l'augmentation de la température et du déficit pluviométrique d'ici à 2025 entraînerait un baisse des productions de bois de l'ordre de 12%, plus modérée en hautes altitudes.
« L'Observatoire du développement durable va nous servir à bâtir un programme basé sur le développement durable ». Martin Malvy, président de la Communauté de travail des Pyrénées



Photovoltaïque : l'entreprise Terra Solis en appel à la Région


Publié le 28/10/2010 07:56 E.D.
Photovoltaïque : l'entreprise Terra Solis en appel à la Région
Polémique
Pour Terra Solis, le but du gouvernement est « de casser les PME du secteur». / Photo DDM.
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Face à la politique du gouvernement, la société Terra Solis, lance un appel à Martin Malvy, pour que celui-ci aide les PME dans le cadre de son projet de green vallée.
« Puisque le président d'en haut n'a pas répondu, nous nous adressons à celui en dessous ». À Terra Solis, la colère gronde. Dans cette petite entreprise de photovoltaïque on ne goûte que modérément les dernières mesures du gouvernement en la matière. Malgré les nombreuses protestations de la filière, dont une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ce dernier maintient le cap. Terra Solis a donc décidé de lancer un appel au président du conseil régional : Martin Malvy. « Martin Malvy veut faire de la région une green vallée. Dans le cadre de ce programme, nous lui demandons d'attribuer une partie de ce marché aux PME. Pour que nous soyons les dignes ambassadeurs de cette green vallée en Ariège », indique Philippe Gény, le responsable de la communication de l'entreprise.
Car pour Terra Solis, toute la politique du gouvernement n'a qu'un but : casser les PME pour permettre aux grands groupes de s'approprier la majorité du marché photovoltaïque en France. En effet, seul les grands groupes pourront faire face à la baisse du tarif de rachat de l'électricité en produisant plus. « En freinant les sites isolés, il y a une vraie volonté de casser les PME. Si on continue ainsi, sur 100 sociétés spécialisées dans ce domaine, il n'en restera plus que dix », assure Philippe Gény. « Après quand on nous dit que les PME sont l'avenir de la France, cela me fait rigoler », ajoute-t-il.
Or, pour Terra Solis, les PME sont aussi garantes d'une certaine éthique.
C'est d'ailleurs, toute l'histoire de cette PME, créée en 2009 par quinze collègues, qui n'étaient plus en phase avec la politique de leur employeur. Terra Solis ne travaille pas dans les chantiers de fermes de panneaux solaires, par exemple. « Pour constituer cette société, nous sommes passés par des étapes très difficiles. Nous avons beaucoup travaillé et fait beaucoup de sacrifices. Et aujourd'hui, on nous met des bâtons dans les roues », tempête Philippe Gény.Les dernières mesures gouvernementales ont mis un véritable frein au développement portant prometteur de la société. Plus que les PME, pour les associés de Terra Solis, c'est toute la filière qu'on assassine. Cela malgré le Grenelle de l'environnement et le grand retard de la France par rapport notamment à son voisin allemand.

Remise de diplômes à l'Hôpital


Publié le 30/10/2010 03:52 Jean-Claude Du Pont
Remise de diplômes à l'Hôpital
formation
Les aides soignants formés et diplômés./Photo J.-Cl.D.
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En présence des représentants de l'Agence Regionale de Santé, des structures sanitaires du secteur, et des cadres formateurs, Pierre Socodiabéhère, directeur-adjoint des Hôpitaux de Lannemezan, au nom d'Alain Baqué excusé, a procédé à la remise des diplômes aux élèves de l'Institut de Formation Aides Soignantes de Lannemezan : Promotion 2009/2010. Ces diplômes valident la qualification des candidats aides-soignants qui travailleront dans les structures sanitaires mais aussi dans les structures médico-sociales du département ou de la région. Ils concluent une formation qui s'est déroulée sur une année scolaire qui comprend 1.435 heures d'enseignement. Les cours alternant le théorique et les stages sur le terrain.
Les diplômés 2010 sont :
- par cursus complet : Stéphanie Albert - Franck Andrades - Céline Bauer - Guillaume Bayart - Karine Brifflot - Stéphanie Brunelle - Flavie Coffinet - Julien Coimbra - Audrey Copin - Anaïs Darracq - Alexia Dupouy - Marina Enfedaque - Émilie Estaque - Nadège Estrade - Sandra Frutos - Claire Grisham - Ludovic Loizeau - M.Françoise Monblanc - Sihame Morère - Vincent Ressayre - Nathalie Selva - Angélina Unter-Ecker, - par voie passerelle : Sophie Cardaillac, - par Validation acquis expérience : M.Hélène Berquet - Émilie Vignaux.

Les retraites s'invitent au conseil


Publié le 02/11/2010 03:50 Christian Sarrabayrouse.
Les retraites s'invitent au conseil
conseil municipal
Les élus de droite, par la voix de Jean-Claude Subias, n'ont pas accepté que le débat sur les retraites soit porté en conseil municipal./Photo C.S.
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Le dossier des retraites a été abordé au conseil municipal de Lannemezan, provoquant de vifs échanges entre les élus de droite qui considéraient que ce sujet n'avait pas à être débattu en conseil et les autres élus, favorables à la discussion et au vote de cette motion.
Samedi, à 9 heures, s'est tenue la séance du conseil municipal avec sept points à l'ordre du jour. Présenté par Bernard Plano comme « un conseil municipal technique », il s'est terminé en conseil municipal politique.
En effet, une motion relative à la réforme des retraites eut le don de provoquer le débat. Après la lecture de la motion par le maire, Jean-Claude Subias prit la parole. « Vous citez dans cette motion des chiffres qui n'engagent que vous », déclara l'élu de droite qui ajouta : « Chacun doit rester à sa place. Nous sommes les représentants de tous les Lannemezanais et nous n'avons pas le droit de nous servir de la tribune d'un conseil municipal pour exprimer nos convictions personnelles, nos opinions politiques, religieuses ou autres ». Laurent Lages, autre élu d'opposition municipale, fit remarquer que la loi était votée et qu'il convenait alors de demander le retrait de cette réforme, ce qui n'était pas explicitement formulé. Il souhaita également que Bernard Plano donne son point de vue sur le sujet. « Je ne suis pas député. En tant que maire de Lannemezan, je n'ai pas d'avis à donner sur les retraites. » Un échange vif eut lieu ensuite entre Jean-Claude Subias et Geneviève Péfourque, élue communiste, qui considère que « les citoyens élus ont droit à l'expression ». « Les Lannemezanais ne vous ont pas élue pour cela. Vous êtes conseillère municipale », souligna le conseiller municipal de droite. « On n'a pas à discuter cela en conseil municipal », répéta Jean-Claude Subias. « C'est une position politique que vous prenez », fit remarquer Jean-Bernard Colomès, élu socialiste. Finalement, la motion modifiée demandant la promulgation de la loi fut votée, sans la participation des élus de droite.

Ce 2 novembre, les filles au ballon à Lannemezan

Publié le 02/11/2010 03:48 T. M.
Ce 2 novembre, les filles au ballon à Lannemezan
féminines. Stage aux Bourtoulets.
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Fort de l'expérience positive de Barbazan qui avait vu plus de trente filles présentes pour une première prise de contact, le district de football et sa commission féminines, renforcée et motivée, organisent, aujourd'hui mardi 2 novembre, le premier stage spécifique jeunes filles sur les installations des Bourtoulets à Lannemezan.
Une première qui rentre dans le cadre des actions souhaitées par la Fédération française de football et la Ligue du Midi, à laquelle s'associe le football haut-pyrénéen qui ne pouvait rester insensible à ce genre d'initiatives, lui qui en est encore à ses prémices en matière de football féminin.
Ainsi, tout comme à Barbazan le 13 octobre dernier, les membres des commissions, technique et féminines, convient les féminines U7 à U 15, licenciées ou non, à une journée de stage, soit de découverte, soit de perfectionnement, de 10 heures à 16 h 30, sur les installations du FC Plateau, avec repas pris en commun par toutes les stagiaires, ce qui sera aussi une première chez les féminines.
Des vacances studieuses pour ces jeunes filles, prémices, souhaitons-le, d'un véritable envol du football féminin, appelé dans les saisons à venir à ne plus connaître de mixité, quels que soient les échelons.
Pour des plus amples renseignements, contacter le 06.87.33.84.95, 06.28.07.88.67 ou via le site internet du foot féminin dans le 65 : http :/www.scs65.fr/femi-foot65.html

Lannemezan. L'orgue est prêt pour le concert inaugural


Publié le 02/11/2010 10:11 Alain Maillé.
Lannemezan. L'orgue est prêt pour le concert inaugural
patrimoine
L'orgue est en cours de remontage par Bernard Raupp, ici en compagnie d'Hélène Duffo, la présidente des Amis de l'orgue./Photo A. Maillé.
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L'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste, qui a bénéficié d'une restauration totale, par Bernard Raupp, le facteur d'orgue Gersois, sera inauguré lors du concert du 19 novembre.
La semaine prochaine, l'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste va « à nouveau parler ». Tels sont les mots de Bernard Raupp, le facteur d'orgue de Mirande, pour dire que l'église de Lannemezan résonnera à nouveau des sonorités majestueuses des 363 tuyaux de l'instrument. Selon Bernard Raupp, qui, depuis neuf mois, conduit la rénovation totale de l'instrument, l'orgue fut probablement construit en 1830, puis reconstruit en 1866 par Jules Magnin, facteur d'orgue d'Agen, dont « la patte » a été retrouvée sur certaines parties de l'orgue.
Grâce à l'action de l'association Les Amis de l'orgue de la présidente Hélène Duffo, l'instrument, qui compte au patrimoine lannemezanais, et qui est actuellement en cours de remontage, a bénéficié, en deux temps (2006 et 2010), d'une véritable cure de jouvence.
D'abord, en 2006, c'est le buffet (la menuiserie) qui a fait l'objet des soins de Bernard Raupp, avec notamment la remise en couleur (d'un magnifique rouge vermillon), et dorure à la feuille d'or par Dominique Raupp l'épouse de Bernard.
Le cœur de l'orgue
Depuis huit mois, c'est la mécanique, le cœur de l'orgue, qui fait l'objet d'une rénovation. Notamment les sommiers (qui distribuent l'air produit par la soufflerie vers les tuyaux), le réservoir (la réserve d'air pour alimenter les tuyaux), mais aussi les deux claviers qui commandent les soupapes qui autorisent ou ferment le passage de l'air. Avec pour finalité de faire en sorte que le circuit d'air soit étanche, sans déperdition aucune.
Une restauration, indique Hélène Duffo, dont le coût total s'élève à 37.000 €, cofinancée par la ville de Lannemezan, le conseil général, et par l'association des Amis de l'orgue.
Le vendredi 19 novembre, à 21 heures, lors du concert inaugural, c'est l'organiste Christine Genet qui sera aux claviers, accompagnée au chant par Anne-Claude Gérard et Cécile Cieutat, toutes trois artistes locales.

Lannemezan. Brèves de conseil municipal

Publié le 01/11/2010 03:47 - Modifié le 01/11/2010 à 14:45 LaDepeche.fr
Lannemezan. Brèves de conseil municipal
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Lors du conseil municipal de samedi, il a été précisé et voté que pour les enseignes dont la superficie est supérieure à 12 m2, le prix fixé de la taxe locale sur la publicité extérieure (délibération n°2010/067 en date du 14 juin 2010) est de 30 € par mètre carré.
La reconduction du versement de la prime de fin d'année aux agents en contrat de droit privé, et notamment aux agents en contrats aidés, a été votée.
Sachez que depuis 2003, une prime de fin d'année de 686 € est versée aux agents en contrat de droit privé (les non-titulaires), calculée au prorata de leur temps de présence.

Lannemezan. « Le bio peut servir le Plateau »


Publié le 30/10/2010 08:42 Recueilli par Christian Sarrabayrouse
Lannemezan. « Le bio peut servir le Plateau »
restauration
Sensibilisation au bio dans les restaurants d'entreprise. /Photo NR.
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Pascal Lachaud, le coordinateur de la restauration collective bio sur Midi-Pyrénées, fait valoir que l'agriculture bio est prête à répondre à la demande de la restauration collective, notamment de l'Hôpital de Lannemezan.
Le 19 octobre, dans nos colonnes, à l'occasion de la semaine du goût, l'hôpital de Lannemezan a fait savoir son intérêt pour l'agriculture locale et s'est dit favorable à mettre en avant les produits du terroir. Pascal Lachaud, coordinateur de la restauration collective bio, donne son point de vue sur le sujet.
Pascal Lachaud, comment l'agriculture départementale doit-elle s'organiser pour répondre à la demande de structures comme l'Hôpital de Lannemezan ?
En agriculture bio, nous sommes organisés et nous pouvons répondre à la demande de l'hôpital de Lannemezan en matière de restauration collective en garantissant 70 % d'approvisionnement bio de Midi-Pyrénées. Pour ce faire, le Groupement de l'Agriculture Biologique (GAB) 65 a créé en 2004 une entreprise : Resto Bio Midi-Pyrénées qui s'approvisionne dans 120 fermes de la région et qui redistribue les produits et denrées bio sur trente sites de restauration collective.
Que comptez-vous faire maintenant pour aller plus loin ?
Je veux dire à tous les gestionnaires et décideurs politiques qu'il est possible de mettre du bio dans les repas de restauration collective en maîtrisant les coûts. Pour ce faire, il faut travailler sur la planification avec le GAB 65 et Resto Bio pour que les paysans prévoient et mettent en culture les légumes à fournir.
Actuellement, le GAB 65 possède un savoir-faire pour accompagner les collectivités et les territoires en matière de restauration collective bio. Nous réalisons des diagnostics de cuisines collectives pour mieux intégrer les produits bio et formons les personnels de cuisine au mode opératoire des cuissons en bio…
L'enjeu de la restauration collective est énorme. Un chiffre à retenir : sur le Plateau, 5000 couverts sont servis chaque jour.Le bio veut y avoir toute sa place.
Renseignements complémentaires au 05 62 35 27 73.

Lannemezan. L'expertise des seniors


Publié le 29/10/2010 11:28 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. L'expertise des seniors valorisée
entreprise
L'association Ecti propose à des seniors d'apporter leur concours aux entreprises et administrations./Photo C.S.
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L'association Ecti recherche des retraités et préretraités pour apporter leurs expériences en matière de développement économique. Plusieurs missions existent.
Vous êtes retraité ou préretraité. Vous avez envie de mettre votre expertise et votre expérience au service des autres. L'association Ecti (Échanges et conseils techniques internationaux) recherche des seniors bénévoles pour participer au développement économique des régions en intervenant auprès des entreprises, PME, organismes économiques, administrations ou collectivités. Toutes les compétences sont les bienvenues. Les adhérents d'Ecti (3.000 en France, une centaine en Midi-Pyrénées) sont pour la plupart d'anciens cadres d'entreprises, d'administrations ou de collectivités, retraités ou préretraités. Les missions réalisées par les adhérents d'Ecti sont variées. Il s'agit de l'expertise technique souvent pointue auprès de PME ou de start-up de pépinières d'entreprises, mais aussi de l'accompagnement et parrainage de créateurs d'entreprises.
Ecti a également passé un accord de partenariat avec le rectorat Midi-Pyrénées pour assister les lycées dans la recherche de stages pour les classes de bac pro ou BTS. Ecti aide aussi à l'accompagnement et à la formation de jeunes créateurs de très petites entreprises en phase de réinsertion. Ecti intervient également auprès des communes pour les aider à réaliser des diagnostics d'accessibilité aux handicapés dans les bâtiments publics.
Depuis deux ans, Ecti travaille en étroite collaboration avec la ville de Lannemezan dans le cadre d'une assistance aux services. Un diagnostic de l'ensemble des bâtiments publics a été réalisé. Pour chaque structure, une liste des problèmes d'accessibilité a été dressée. « On ne se substitue pas à la mairie. On ne préconise pas de solutions mais on effectue un constat des défauts et manques », explique Bernard Coquil, le délégué régional Ecti Midi-Pyrénées. Un expert de l'association va maintenant être dépêché pour aider la mairie dans le déploiement du photovoltaïque.
L'expertise et les compétences de seniors sont mises à disposition bénévolement, mais une participation aux frais de l'association est demandée.
Renseignements complémentaires au 06.63.51.28.69.

Lannemezan. Belle randonnée

Lannemezan. Belle randonnée
Les Joggers et Randonneurs du Plateau organisent, demain samedi, la randonnée du canal de la Neste.
Un programme copieux est proposé aux amateurs de randonnée.
La chronologie de la journée est la suivante : rendez-vous place du Foirail, à 8 h 15 ; puis, départ pour mise en place des véhicules à Beyrede, à 8 h 30. Rendez-vous place de Bricomarché, à 9 h 30, pour rejoindre le départ.
Arrivée à Izaux, route départementale 77, direction Labastide, Esparros, au pont du canal, vers 13 heures. Repas sorti du sac.
Puis, départ du pont d'Izaux pour la deuxième partie, à 14 heures. Arrivée à Beyrède vers 18 heures.
Repas chez Yasmina à 19 heures.
En cas de changement de temps, si la pluie est trop importante, « nous ne marcherons pas, mais nous nous retrouverons au restaurant à 19 heures », préviennent les organisateurs.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus sur le
http://randonneursduplateau.unblog.fr