jeudi 3 avril 2014

Lannemezan. Succès pour le parrainage du Rotary

Lannemezan. Succès pour le parrainage du Rotary



don du sang


Jean Tarrène, entouré de Roger Surjus (à gauche) et d'Henri Lacour, a montré l'exemple en donnant son sang./Photo A. Maillé.
Jean Tarrène, entouré de Roger Surjus (à gauche) et d'Henri Lacour, a montré l'exemple en donnant son sang./Photo A. Maillé.

Comme chaque année, dans le cadre de leur opération internationale «Mon sang pour les autres», les rotariens du club de Lannemezanont parrainé les deux jours de la collecte de sang (mercredi et hier jeudi), organisée à la salle du Renouveau du Plateau par l'établissement français du sang (ESF).
«L'objectif de l'initiative, indique Roger Surjus, membre du Rotary de Lannemezan, est d'aider l'Établissement français du sang dans sa collecte en essayant, grâce à notre réseau de connaissances, de faire en sorte que le nombre de donneurs augmente.»
Mission accomplie, indique Roger Surjus, puisqu'à chaque opération de ce type, comme hier et aujourd'hui, nous constatons une augmentation du nombre de donneurs par rapport à une journée normale.
Malgré une météo peu favorable, surtout mercredi, pendant les deux jours, 180 donneurs ont répondu à l'appel du Rotary. Jeudi en fin d'après-midi, Alain Tignol, le gouverneur du district 1700, très satisfait de l'opération, est passé dire un petit bonjour aux rotariens lannemezanais.

Lannemezan. Alae : des échanges culturels avec l'Inde

Lannemezan. Alae : des échanges culturels avec l'Inde

temps périscolaire

Soirée cinéma et popcorn aux Bourtoulets.
Soirée cinéma et popcorn aux Bourtoulets.
Mardi dernier était l'heure d'une soirée cinéma et pop-corn, à l'Accueil de loisirs associé à l'école (Alae) du groupe scolaire des Bourtoulets. Une animation qui fait partie intégrante du projet d'animation «Échange culturel avec l'Inde» porté cette année par l'équipe d'animation.
En effet, depuis le début d'année, les enfants correspondent avec leurs correspondants indiens. Ils ont ainsi pu échanger sur leur mode de vie, leurs coutumes, leurs habitudes alimentaires… Sur le temps périscolaire, ils ont confectionné des saris et ont réalisé des affiches sur ce qu'ils ont pu découvrir de ce pays si différent du nôtre. Ils guettent dorénavant l'arrivée du facteur avec impatience…

jeudi 27 mars 2014

La semaine du 27 mars 2014




Lannemezan. La rencontre d'un homme et d'une ville

Lannemezan. La rencontre d'un homme et d'une ville

Bernard Plano a tenu à faire monter sur scène et à donner la parole à Laurent Lages, dimanche soir./Photo C. S.
Bernard Plano a tenu à faire monter sur scène et à donner la parole à Laurent Lages, dimanche soir./Photo C. S.

Bernard Plano a été chaleureusement félicité par les Lannemezanais, à la salle des fêtes. L'élu n'a pas oublié d'associer son adversaire politique à cette soirée.
Dimanche soir, il a mis du temps. Beaucoup de temps avant de se «lâcher» et de laisser éclater sa joie. Pour vous dire, sur bon nombre de nos clichés, à l'annonce des résultats, il avait une mine triste. Bernard Plano ne s'est donc pas vraiment libéré au terme de son écrasante victoire, 65,33 %, au premier tour des élections municipales de Lannemezan.
La réponse à cette retenue est venue hier : «J'étais épuisé».
La campagne électorale, certaines critiques de son adversaire, ont marqué l'homme et laissé des traces. Lui que ses proches décrivent avant tout et surtout comme «un affectif».
Une image a illuminé la soirée électorale à Lannemezan : celle de Bernard Plano invitant Laurent Lages à monter sur scène et en lui permettant de prendre la parole en premier.
Geste d'élégance, de classe. Humanisme. Respect de l'autre. Autant de mots, souvent mis à mal de nos jours. Mais qui, là, prenaient tout leur sens. Leur pleine mesure.
«Une graine est en terre. Elle ne demande qu'à germer. Nous siégerons dans une démarche collective constructive», a promis Laurent Lages.
Concernant le scrutin, Bernard Plano a salué «l'intelligence collective remarquable» des Lannemezanais. «Cela aurait été une erreur de ne pas continuer sur cette lancée», a poursuivi celui qui sera officiellement réélu maire de Lannemezan samedi.
C'est bien d'une rencontre entre une ville et un homme, à moins que ce ne soit l'inverse, dont il est encore question.

Le chiffre : 24

Élus >
De la liste Plano. Sur 29 conseillers municipaux.

La préparation de l'avenir

Durant la campagne électorale, Bernard Plano n'a pas caché que ce mandat serait aussi consacré à préparer l'avenir. De Lannemezan, bien sûr, mais aussi de la relève sur le plan politique.
Lors de son dernier meeting de campagne, la demande lui a même été expressément, et avec insistance, formulée.
«Des jeunes au fort potentiel», dit-on, viennent d'être élus au conseil municipal. Il reste maintenant à leur permettre de s'exprimer. Pleinement. En leur confiant de «vraies responsabilités».

Midi-Pyrénées. A gauche comme à droite, la prime au sortant

Midi-Pyrénées. A gauche comme à droite, la prime au sortant

Ce dimanche, aux urnes citoyens !
Ce dimanche, aux urnes citoyens !

Vayssouze à Cahors, Trémège à Tarbes, Montaugé à Auch, Chatillon à Revel ou encore Vall à Fleurance... La fameuse prime au sortant a valu à ces maires et à bon nombre de leurs collègues d'être réélus triomphalement dès le premier tour en Midi-Pyrénées. Cette reconnaissance des électeurs est accordée aux élus de toutes tendances. Y compris à gauche dans une région dont la carte demeure à dominante rose même dans un contexte national défavorable.
Honneur au plus jeune qui obtient un résultat historique. A Cahors, jamais un maire, pas même l'illustre Maurice Faure, n'avait réussi à se faire réélire en un seul tour. Le socialiste Jean-Marc Vayssouze, 41 ans, est le premier !
À Tarbes, même les affaires et deux perquisitions successives n'ont pas réussi à affaiblir le baron bigourdan, Gérard Trémège. Plus de 53 % des électeurs lui ont renouvelé leur confiance.
Parmi les réélus du 23 mars, citons encore Bernard Plano (PS) à Lannemezan, Marc Sanchez (PS) à Lavelanet, ou encore Serge Roques (UMP) à Villefranche-de-Rouergue et Bernard Carayon (UMP) à Lavaur.
Et cette prime au sortant permet encore à plusieurs maires de frôler leur réélection au premier tour. C'est le cas à Castres où le PS rêvait pourtant de refaire le coup de 1995 à la faveur d'une triangulaire avec le FN et où il n'a manqué que quelques voix à Pascal Bugis (49,11 %).
Alain Fauconnier à Saint-Affrique et François Murillo à Saint-Girons, tous les deux socialistes, sont également en ballottage très favorable. Tout comme Christian Teyssèdre (42,48 %) qui devrait conserver Rodez à gauche ! Une performance sur cette terre démocrate chrétienne particulièrement par les temps qui courent. À Figeac, dans le fief de Martin Malvy, le président PS du conseil régional, André Mellinger, pourtant contesté par une dissidente socialiste, franchit lui aussi le cap des 40 % qui augure d'un second tour favorable.
Et que dire du résultat d'André Trigano à Pamiers ? À 88 ans, le maire divers droite de la première ville de l'Ariège est certes mis en ballottage mais il arrive largement en tête (41,55 %) et paraît bien parti pour se succéder.
Quand les électeurs ont accordé leur confiance à un homme, l'âge n'est décidément pas un handicap pour un responsable politique. A Labège, Claude Ducert, 80 ans cette année, a retrouvé un fauteuil qu'il a déjà occupé pendant 37 ans (première élection en 1971), après s'être octroyé un congé d'un mandat.
Dans ce contexte régional où les votants semblent avoir avant tout fait le choix de la stabilité, les villes qui ont basculé ou sont susceptibles de le faire dimanche prochain sont extrêmement rares. Dans le Gers, la droite a repris deux de ses fiefs : Condom où l'UMP Gérard Dubrac retrouve un siège perdu en 2008, Vic Fezensac et Riscle. En Haute-Garonne surtout, elle gagne Balma avec Vincent Terrail-Novès (UMP) et Saint-Orens avec Dominique Faure (UDI) et lorgne sur Cugnaux. Dans le Lot, elle reprend Souillac. Dans l'Aveyron, elle peut espérer gagner Decazeville où elle arrive assez nettement en tête et surtout reprendre Millau où Guy Durand est en grande difficulté, devancé par l'UMP et talonné par l'UDI.
A contrario, la gauche peut concrétiser ses ambitions à Lourdes où la PRG Josette Bourdeu est en tête devant le maire UMP Jean-Pierre Artiganave dans cette cité mariale longtemps tenue par les radicaux et où une triangulaire se profile avec le Front national.
Un FN qui, comme de tradition en Midi-Pyrénées, ne réussit que quelques percées. Principalement dans le Tarn où dans toutes les villes principales des triangulaires ou des quadrangulaires voire une quinquangulaire à Albi sont possibles !
À Graulhet, où le FN atteint son score record (28,57 %) et se place en deuxième position, le sortant socialiste devrait se sauver. Ce sera beaucoup plus compliqué pour sa collègue gaillacoise, Michèle Rieux, nettement distancé par l'UDI patrice Gausserand.
Mais c'est à Albi, où Stéphanie Guiraud-Chaumeil désignée par Philippe Bonnecarrère pour lui succéder est devant, que l'entre-deux-tours sera sans doute le plus animé. Cinq listes sont en position de se maintenir mais c'est le dissident de droite Olivier Brault qui détient la principale clé du second tour.

Trémège, Sempastous, Plano : tiercé gagnant !

Trémège, Sempastous, Plano : tiercé gagnant !

politique

Jean-Bernard Sempastous, qui a présidé les opérations de vote à Bagnères, a été élu brillamment maire de la capitale de la Haute-Bigorre (photoVT)
Jean-Bernard Sempastous, qui a présidé les opérations de vote à Bagnères, a été élu brillamment maire de la capitale de la Haute-Bigorre (photoVT)

Ce premier tour des élections municipales a été l'occasion de quelques surprises dans les Hautes-Pyrénées. Plus ou moins attendues…
Le premier coup de semonce est venu de la place Jean-Jaurès à Tarbes. Très rapidement les résultats indiquaient une nette avance du maire sortant, Gérard Trémège (UMP), que ses détracteurs disaient condamné à gagner pour oublier ses déboires judiciaires… Le verdict des urnes est allé sans doute bien au-delà de ses vœux les plus secrets : lui qui avait été élu avec 26 voix d'avance pour son premier mandat en 2001 devance de plus de 5 000 suffrages celle qui vient loin après lui, la socialiste Michèle Pham. La gauche, ici divisée - comme à Bagnères, on y reviendra - ne s'est guère mobilisée (-10 % de participation), comme elle ne s'est guère employée tout au long de la campagne pour soutenir la nouvelle venue en politique. Au moins aura-t-elle eu la satisfaction de précéder Marie-Pierre Vieu (Front de Gauche) qui ne cachait pas son ambition de finir en deuxième position…
Le deuxième coup de tonnerre est venu de Lourdes. Non pas tant parce que Josette Bourdeu, la conseillère générale (PRG) y devance le maire sortant, Jean-Pierre Artiganave (UMP) mais parce que le seul candidat frontiste du département y est en mesure d'imposer une triangulaire dont bien malin celui qui peut dire sur quoi elle débouchera…
Enfin, au rayon des grosses surprises - même si la présence de trois listes à gauche - la victoire dès la première levée de Jean-Bernard Sempastous, successeur dans les conditions dramatiques que l'on sait de Rolland Castells, et qui aura su se révéler en quelque moins pour porter haut un flambeau qui n'est pas alimenté que de la nostalgie d'un maire aimé trop tôt disparu.
Et que dire de l'échec de Francis Cazenavette, maire sorti sans ménagement à Argelès-Gazost, où il essuie un véritable rejet de l'électorat ? Que dire encore de Tournay où Camille Denagiscarde s'impose largement face au candidat poussé et soutenu par Josette Fourcade, l'ancienne maire de la commune ? Un cas de figure que l'on retrouve aussi à Juillan où c'est Fabrice Sayous qui l'emporte face au candidat mis en piste par Robert Vignes, l'ancien maire.
Dans l'agglomération tarbaise, aux communiqués ont succédé les votes, sans discussion en faveur de Christian Paul qui confirme très largement sa position à Bordères-sur-l'Echez, alors qu'à Odos, c'est une fois de plus la bouteille à l'encre avec trois candidats en position de se maintenir dimanche prochain. Des votes, dans le Grand Tarbes, que l'on suivra avec d'autant plus d'intérêt qu'ils pourraient atténuer la joie présente de Gérard Trémège, son actuel président, susceptible d'y abandonner son leadership communautaire.
Enfin, si Bernard Plano a franchi le cap sans ambages, le suspense fut intense à Capvern où Gilbert Dastugue a maintenu pour une seule voix la vieille tradition communiste, face à l'ancien adjoint socialiste de Lannemezan, Jean-Bernard Colomès.

Lannemezan. Bernard Plano réélu au premier tour à 65,33 %

Lannemezan. Bernard Plano réélu au premier tour à 65,33 %

politique



Bernard Plano entouré de ses colistiers : la victoire d'un homme et d'une équipe./Photo C.S.
Bernard Plano entouré de ses colistiers : la victoire d'un homme et d'une équipe./Photo C.S.

Large victoire, victoire incontestable. Bernard Plano a remporté les élections municipales deLannemezan avec 65,33 % des voix contre 34,67 % à son adversaire, Laurent Lages. C'est un triomphe pour le maire sortant qui se succède donc à lui-même avec panache. Les Lannemezanais lui ont renouvelé leur confiance pour la troisième fois aux élections municipales. C'est la reconnaissance d'un bilan, mais plus encore c'est l'attachement à un homme qui est ainsi témoigné. Bernard Plano incarne Lannemezan. Et pas seulement sur le Plateau, mais dans le département, dans la région, et au-delà. Et donc la ville s'identifie à lui.
Son adversaire, Laurent Lages est parti tard dans cette campagne. Après l'épisode de la main tendue au maire sortant, refusée par ce dernier, il a eu le mérite de s'engager et de proposer un choix aux Lannemezanais.
Mais ses critiques sur le maire sortant n'ont pas été du goût de beaucoup de monde. Il a choisi la voie de l'affrontement, plutôt que de mettre surtout en avant ses atouts, ses qualités. Mal lui en a pris car il est plus que jamais perçu, et même s'il s'en défend, comme l'opposant à Bernard Plano.
Il reste à espérer pour Lannemezan, maintenant que les élections sont passées, que l'on n'assiste pas durant ce mandat à «un combat de coqs» entre les deux élus, pour reprendre les mots de Jean-Claude Subias, le conseiller municipal de droite. Une droite grande absente lors de ces municipales.