vendredi 30 avril 2010

Publié le 29/04/2010 09:51 | LaDepeche.fr
Activité parlementaire. Projet de loi tendant à interdire le bisphénol A dans les plastiques alimentaires
Intervention de François Fortassin au Sénat le 24 mars dernier :
Depuis plusieurs années, de nombreuses études et publications scientifiques internationales sur le bisphénol A démontrent que cette substance chimique constitue une véritable menace pour la santé.

Je voudrais appeler l'attention sur ce qui me paraît être des incohérences dans certains propos visant à défendre l'utilisation du bisphénol A.

Vous nous avez dit, madame la ministre, qu'aucun danger avéré n'avait été démontré, mais que, par mesure de précaution, il convenait de ne pas chauffer les objets contenant du bisphénol A.

Or, l'ensemble de la batterie de cuisine en contient !

Il sera donc difficile à nos concitoyens de suivre votre préconisation, sauf à se résoudre à ne prendre que des repas froids…

Je voudrais souligner une autre incohérence, apparue dans les propos de M. Dériot selon lesquels il serait impossible d'interdire le bisphénol A, faute de pouvoir produire immédiatement de façon massive des emballages de substitution pour les produits alimentaires.

Mais rien n'empêche de prévoir une phase transitoire de quelques années !

En réalité, j'ai le sentiment que l'on voudrait s'en tenir pour l'heure à la protection des nouveau-nés, si précieux aux yeux de nos concitoyens - ce qui nous ramène au « principe d'émotion » que vous avez évoqué, madame la ministre -, au travers de préconisations concernant les biberons, celle des autres catégories de la population étant renvoyée à plus tard, faute de produits de substitution disponibles en quantité suffisante.

Or, je m'inscris en faux contre ce dernier argument !

Il existe, dans les Hautes-Pyrénées, une excellente entreprise, Vegeplast, qui fabrique déjà à très grande échelle des emballages alimentaires à partir de rafles de maïs.

Elle a d'ailleurs été distinguée par le Sénat et pourrait développer considérablement sa production.

J'ajoute que des études ont d'ores et déjà montré que cette matière première est sans danger.

La présente proposition de loi ne se fonde pas simplement sur le principe de précaution.

Elle vise aussi à affirmer avec une certaine force que, à nos yeux, la sauvegarde de la santé publique doit primer sur le souci de ne pas irriter les industriels concernés.

Nous siégeons ici en tant qu'hommes politiques et que citoyens, non pas en qualité de spécialistes, et encore moins en tant que défenseurs de lobbies internationaux disposant de laboratoires dont les travaux ont vocation à nous rassurer sur le thème : « Dormez tranquilles, bons Français, nous nous occupons du reste ! ».

LANNEMEZAN 30 AVRIL



Publié le 30/04/2010 09:50 | LaDepeche.fr
Lannemezan. Les bons résultats du Judojo

Ce soir, à partir de 20 h 45, au Nébouzan, le Judojo de Lannemezan organise une petite fête pour célébrer les bons résultats obtenus par les judokas lannemezannais tout au long de cette dernière saison et particulièrement au mois d'avril.

Comme la qualification de 5 minimes pour le tournoi régional de Toulouse, comme l'obtention d'un titre d'arbitre interrégional (dernière étape avant le National), d'un grade de 3e dan et d'un autre de 2e dan.



Publié le 30/04/2010 10:00 | A. M.
Lannemezan. Pas de choix pour la composition
Le CAL à Aurillac, samedi à 18h30.

Ce n'est pas un voyage de tout repos que va entreprendre, demain, le CAL en se déplaçant à Aurillac dans le Cantal. En effet, il n'a jamais été aisé d'affronter les Cantaliens sur leur pelouse.

Parce qu'aussi, pour eux, la qualification pour les demi-finales est encore possible, tout au moins mathématiquement avec 7 points les séparant du premier qualifié.

Pierre Henri Broncan l'a d'ailleurs annoncé, l'équipe du capitaine Boukanoucha, ne laissera passer aucune occasion de se hisser dans le tableau final, aussi mince soit cette éventualité.

Les Lannemezanais sont prévenus. Le voyage n'aura rien d'une sinécure ou d'une partie de plaisir de fin de saison.

D'autant que les Lannemezanais qui feront le voyage dans la journée n'auront à opposer à Aurillac que leur dernière bonne prestation contre Lyon, et surtout leur mental.

Sachant que, Marc Dantin le déplore, pour cause de blessures l'équipe sera vite composée. « Je n'ai de choix que sur 1 ou 2 joueurs, et 2 joueurs de l'équipe espoirs, Dubarry et Latapie seront du voyage dans le Massif Central. Mais je fais confiance au groupe, qui malgré les épreuves reste solidaire ».


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Les équipes
LANNEMEZAN : Cazenave, Els, Dasque, Tilhac, Lafforgue, Pochelu (o), Delarue (m), Herbin, Purdie, Costanzo (cap), Basauri, Lacrampe, Botha, Pujo, Miro. Remplaçants : Jambaqué, Gabarre, Stastny, Bernard, Pène, Duffard, Céolin, Mur.

AURILLAC : Coetze, Herry, Kampe, Gontineac, Valentin, Bourlon (o), Borel (m), Lescure, Boukanoucha (cap), Fono, Gerber, Datunashvili, Kotze, Van Vuuren, Manukula. Remplaçants : Laffon, Bouly, Maréchal, Hirèche, Nieuwenhuis, Gracia, Portero, Menbrado


Publié le 30/04/2010 09:50 | A. Maillé.
Lannemezan. Bonne saison pour les Mercredis du ski
sport/école


L'édition 2010 de la saison des Mercredis du ski a trouvé son épilogue, jeudi soir, en fin d'après-midi, à la salle des fêtes de Lannemezan, où était organisée une remise de diplômés à 65 des enfants qui ont participé aux sorties de ski du mercredi après-midi.

Ils ont chacun reçu un document visé par l'École de ski français (ESF), qui atteste de leur niveau de ski, ainsi qu'un insigne.

Selon Pascal Fourquet, le président des Mercredis du ski : « Au-delà de l'aspect purement ludique des sorties, nous avons voulu apporter une touche technique. C'est pourquoi, lors de chaque sortie, les enfants étaient encadrés par des bénévoles de l'association, mais aussi pris en compte, à partir de 15 heures, par des moniteurs de l'École de ski français ».

Résultat, à l'issue des huit sorties organisées sur la station de Peyragudes, en vallée du Louron, 65 diplômes ont été délivrés. Soit 3 « oursons », 20 « flocons », 15 première étoile, 16 deuxième étoile, 10 troisième étoile et même 1 étoile d'or.

Du ski sous le soleil
Pour Pascal Fourquet : « Cette saison 2010 a été une bonne saison, avec 8 sorties, soit une de plus qu'en 2009. Cette année, 75 enfants ont participé. Plus de 600 forfaits de ski ont été délivrés. De plus, nous avons eu beaucoup de chance, car toutes les sorties se sont faites sous le soleil. Je tiens à remercier particulièrement la bonne vingtaine de bénévoles de l'association qui, grâce à un engagement efficace pour l'encadrement des sorties, a fait que tout s'est particulièrement bien déroulé.

Merci aussi aux parents pour la confiance dont ils ont fait preuve à notre égard. Merci encore à tous nos partenaires, les transports Boubée, l'entreprise Fourquet et la mairie de Lannemezan, au travers de la subvention et de l'aide du service des sports, qui ont permis entre autres d'offrir le goûter aux enfants lors de toutes les sorties, mais aussi de proposer un tarif particulièrement attractif. Soit 13 €, pour le transport, le forfait, le matériel, les leçons de ski et le goûter ».

LA SEMAINE DU 29 AVRIL



jeudi 29 avril 2010

POLITIQUE

Publié le 28/04/2010 08:32 | LaDepeche.fr
PS : coup d'envoi pour la campagne présidentielle de 2012
Présidentielle

Le PS a donné mardi le coup d'envoi de sa campagne présidentielle avec l'adoption par son parlement d'un texte sur un nouveau modèle de « développement, social, économique et écologique ». Ce socle de projet présidentiel, marque le « début de la reconquête », selon les termes de sa patronne Martine Aubry. Élaboré sous la houlette de Pierre Moscovici, ce texte a réussi le tour de force de remporter l'adhésion de tous les courants du parti. Il a été adopté à l'unanimité en début de soirée.

Sa tonalité globale est bien de gauche, « une gauche solidaire et forte de ses valeurs », a souligné Mme Aubry pour qui « nous vivons une crise de civilisation, nous devons répondre par une offensive de civilisation ».

La gauche au pouvoir ne veut plus se contenter de gérer « mais être « une gauche de transformation », a affirmé le maire de Lille qui tire une nouvelle fois à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy dénonçant notamment « la période libérale-autoritaire qu'incarne le sarkozysme ». Pour Henri Emmanuelli, de l'aile gauche, « ce texte renoue avec l'analyse politique » et « permet le dialogue de façon très politique avec toutes les forces de gauche

Publié le 29/04/2010 09:00 | Stéphane Bersauter
Quand les ouvriers n'ont pas les mêmes droits
Polémique



Ils ont travaillé dans la même usine sidérurgique mais ne sont pas logés à la même enseigne . Questions de frontières départementales et sociales. En l'occurrence celles de la Caisse nationale d'assurance-maladie dont les antennes régionales n'appliquent pas les mêmes textes pour les salariés ayant bénéficié d'un départ en préretraite à partir de 50 ans dans le cadre d'un plan amiante.

À trois kilomètres de distance, deux anciens métallos de l'usine de Fumel sont voisins, mais ne perçoivent pas les mêmes indemnités de la CNAM. Le premier, domicilié en Lot-et-Garonne, perçoit s'il en a fait la demande un rattrapage d'allocations CATA (pour « cessation anticipée d'activités des travailleurs de l'amiante ») avec effet rétroactif sur 5 ans maximum. Le second, domicilié dans le Lot, est renvoyé devant les tribunaux, la caisse régionale de Midi-Pyrénées comme d'autres caisses en France n'ayant visiblement pas la même lecture des décisions de justice.Incompréhensible par exemple pour Jean-Pierre Jouanic, un Lotois qui mène la fronde de sa maison de Mauroux, à dix kilomètres à peine de Fumel. « Il y a deux poids deux mesures. On veut obtenir ce que nos voisins d'Aquitaine ont obtenu. »

En 2007, la chambre sociale de la Cour de Cassation donne raison à la CGT et à l'association Andeva qui conteste que soient exclues de l'allocation les indemnités compensatrices de congés payés et de RTT. La décision fait foi mais la CNAM envoie une note de service aux caisses régionales courant 2 008. La lettre ne dit pas directement de ne pas appliquer la décision, mais un peu quand même. Cerise sur le gâteau, l'État « s'est fendu d'un décret le 31 décembre dernier pour tenter de limiter la portée financière des décisions de justice » estime Ignace Garay, un cégétiste fumélois.

On comprend mieux ce coup de frein quand on prend connaissance des chiffres fournis par la CRAM Aquitaine. Fin mars, elle avait versé la bagatelle de cinq millions d'€ de rappel pour 700 dossiers traités. Chaque mois, cela représente 300 000 € environs de rappel de cotisations. « çà en fait des sous qu'il nous pique tous les mois » lance Daniel, un ancien de la Sadefa de Fumel, qui employait jusqu'à l'aube des années 1990 plus de mille salariés.


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Des condamnations pour « fautes inexcusables »
Dans les différents tribunaux, la pile de dossiers s'épaissit de mois en mois. À la mi-décembre l'an dernier, le TASS d'Agen a par exemple donné raison à la veuve d'un salarié de l'usine Sadefa de Fumel décédé en mai 2006 des suites, reconnues par le corps médical et les experts, de l'exposition à l'amiante au sein de l'entreprise. La « faute inexcusable » de l'employeur a été reconnue aussi pour un salarié à la retraite. Quand la justice donne raison au plaignant, il perçoit l'allocation de cessation d'acti vités (65 % du salaire brut annuel)

Publié le 29/04/2010 08:56 | Françoise Cariès
Des clefs vertes pour un tourisme plus écolo
Vacances


Tourisme et environnement sont devenus indissociables : « Avant de choisir son lieu de villégiature le touriste se préoccupe d'abord de l'environnement dans lequel se déroulera son séjour » dit René Thierry, propriétaire du « Relais du Bastidou » à Beaumarchès dans le Gers, un petit hôtel niché en pleine campagne. « C'est pourquoi nous avons fait le dossier qui nous a permis de décrocher le label européen « Clef Verte ».

Créé en 1998 par la Fondation pour l'éducation à l'environnement, ONG œuvrant pour le développement durable à travers ses programmes d'éducation à l'environnement, il signale les campings, hôtels, gîtes et chambres d'hôte remarquables en matière de respect de l'environnement. « Nous avons installé partout des ampoules à basse consommation et des goutte à goutte pour l'arrosage. Nous récupérons les eaux pluviales, nous n'utilisons plus d 'engrais chimiques et pour la cuisine nous nous approvisionnons autant que faire se peut chez les producteurs locaux et si possible bio », explique René Thierry qui arbore sur la façade de son établissement le précieux label. Sa clientèle venue de toute l'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie l 'identifie tout de suite et se montre très satisfaite de l'engagement écologique des responsables de son lieu de vacances.

Même constat de la part de Catherine Beauménil qui tient depuis quatorze ans le village de vacances et le camping du « Pas de l'ours » à Aston dans l'Ariège : « les gens s'arrêtent chez nous parce qu'ils veulent une nature préservée et une structure qui a le souci du développement durable. Le label Clef verte que nous possédons depuis deux ans leur signale tout de suite que nous souhaitons protéger la merveilleuse nature qui nous entoure et que nous faisons tout ce qu'il faut pour. à leur arrivée nous leur signalons qu'ils auront à respecter un tri sélectif et à déposer leurs déchets dans les containers spécifiques placés à l'écart des bungalows. Pas de voitures sur le site. Un parking a été construit à l'entrée ».

Enfin autant pour les enfants des campeurs de l'été que pour ceux des loueurs de chalets, des soirées « éducation à l'environnement sont organisées pour les encourager à respecter la nature, la faune et la flore, à économiser l'eau et l'énergie. Bien que récente, la sensibilisation au tourisme respectueux de l'environnement est devenue partie prenante de notre façon de vivre et ce au niveau international.


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Séjour vert
Séjourner vert est une manière facile et essentielle de protéger l'endroit où l'on se trouve. Pour soi mais aussi pour ceux qui viennent après vous.

Pour préserver le site qu'il soit camping, gîte ou hôtel, il suffit d'un petit effort de votre part et de ceux qui vous accueillent. Ces contraintes minimes conduisent généralement à une expérience enrichissante et authentique. Elles favorisent de vrais contacts avec les personnes rencontrées et une meilleure appréciation de lieux visités.

« La campagne est un laboratoire du présent, un espace d'innovation où s'invente un autre modèle de vie »

Jean-Didier Urbain, sociologue, chercheur au CNRS


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Le chiffre : 530
530 établissements > Label. En 2010, 530 établissements touristiques possèdent en France le label Clef verte, dont une trentaine dans le Sud-Ouest. Leur nombre est en constante augmentation
Publié le 27/04/2010 03:51 | LaDepeche.fr
Villaudric. Relance de l'activité de la zone artisanale des Carolles


Cette zone artisanale a été créée il y a quelques années près de l'ancienne cave coopérative, le long de la route de Villemur, situation privilégiée, à 10mn de la sortie Eurocentre de l'A62.

Elle est aujourd'hui entièrement viabilisée, ce qui représente un investissement initial de la commune de l'ordre de 100 000 euros.

Destinée à l'implantation de locaux artisanaux ou industriels, elle est constituée de 7 parcelles de 2500 à 4400 m² dont deux ont actuellement trouvé propriétaire. Une seule parcelle a donné lieu à construction.

La municipalité a aujourd'hui la volonté de relancer la recherche de nouvelles implantations à des conditions avantageuses pour des artisans ou des PME.

Dans sa séance du 21 janvier, le conseil municipal a souhaité revoir le prix des terrains afin de commercialiser au plus vite ce lotissement tout en respectant des critères de local industriel avec ou sans maison individuelle d'habitation.

Il a adopté une délibération qui fixe les nouveaux tarifs aux éventuels acheteurs : local industriel ou artisanal seul, 8,50 €, local industriel ou artisanal plus maison individuelle, 8,50 € + 15 € soit 23,50 €(prix total au m² TTC).

Renseignements à la mairie : tel : 05 61 82 44 13

TARBES ORDRE DU MERITE


Publié le 29/04/2010 08:44 | Patricia Lagaillarde.
Tarbes. C'est parti pour le Méga-CGR
cinéma


Le Méga-CGR a ouvert ses portes hier matin, sur le site de l'Arsenal. Pour la première diffusion de 11 heures, on est venu en famille, mais aussi en curieux. Retour sur un événement.

Ce mercredi 28 avril restera dans les annales du site de l'Arsenal avec deux ouvertures : la rue des Forges, qui traverse le Giat de l'avenue A.-Lorraine jusqu'au quartier Nelly, et le démarrage du Méga-CGR dans un bâtiment réhabilité pour une autre vie.

Pour la première séance de 11 heures, mercredi oblige, on est venu essentiellement en famille ou entre jeunes, certains prenant soin d'arriver bien avant l'heure pour prendre le temps d'admirer ce complexe cinématographique flambant neuf. Mais on est venu aussi en curieux. C'est le cas de Marinette, Anna, Fernande et Conchita, quatre retraitées dont les trois premières citées étaient salariées du Giat respectivement vingt-deux, trente et vingt-trois ans, deux d'entre elles n'hésitant pas à « venir à pied du chemin d'Azereix » où elles habitent. « Je n'étais pas revenue ici depuis deux-trois ans ; c'était pour une journée Portes ouvertes, explique Marinette, tout en regardant le pont, vestige de l'activité jadis du bâtiment, qui a été conservé. C'était des ateliers. Vous vous souvenez, il y avait Émilienne, la pontonnière, qui travaillait ici », lance-t-elle en direction de ses ex-collègues. C'est déçues qu'elles sont reparties pour déjeuner à la cantine toute proche, car « à la radio, on disait qu'il y avait une inauguration, on pensait qu'il y aurait un petit vin d'honneur ». Tandis que la queue se forme à la caisse, des hommes en costumes ou tenue de travail s'agitent ici ou là. Parmi les messieurs costumés, il y a Jocelyn Bouyssy, directeur général du groupe, et Robert Laborie, directeur du développement. « C'est une des premières fois qu'on réhabilite un site. J'ai trouvé l'idée séduisante lors de la visite avec le maire de Tarbes. Et dès qu'on a vu le bâtiment, on a su ce qu'on pouvait en faire. Il s'y prêtait architecturalement. On est assez fier de voir ce qu'on en a fait », observe-t-il. De ce lieu, il a voulu en faire « un lieu convivial », avec l'espace salon-café et jeux vidéo. « C'est une sortie loisir à laquelle on essaie d'apporter de la convivialité avec un espace dont on peut profiter sans payer », dit-il.

Plusieurs directeurs d'autres CGR sont venus prêter main-forte, l'entraide étant « un état d'esprit de la maison ». C'est le cas d'Alfonso Corralès, du CGR de La Rochelle, qui est « venu apporter son expérience à Olivier », dit-il. Olivier Ture, le directeur du CGR tarbais, qui ne savait où donner de la tête mais se disait « heureux » et « fier » dans ce lieu « magnifique

Publié le 29/04/2010 09:37 | J. B.
Tarbes. Jacques Duvin : un ruban bleu pour le Mérite


L'assemblée générale de l'Association des membres de l'Ordre national du Mérite s'est déroulée à Tarbes, à la chambre de commerce et d'industrie. Rencontre avec Jacques Duvin, son président depuis 2008.

Les gens se demandent souvent ce que représente le ruban bleu. ça sert à quoi, comment l'obtenir ?

Il représente l'ordre et ses valeurs : le civisme ou le devoir de mémoire. J'ai chargé notre compagnon André Montoya d'organiser des conférences dans les lycées. Une convention a été signée avec le recteur et l'inspecteur d'académie à cet effet.

Quels sont les projets de l'association ?

C'est le 60e anniversaire de la création de notre ordre et nous voulons lui donner tout l'éclat qu'il mérite. Il va y avoir un tas de cérémonies au niveau départemental. Nous allons demander des idées à tout le monde pour préparer cet événement exceptionnel.

Le prix du civisme est-il un élément fort des activités de l'ordre ?

Nous avons décidé, en réunion du comité de section, d'ouvrir aux plus de 16 ans l'accès au prix du civisme afin de récompenser une personne qui, pour son acte de courage exceptionnel, a mérité d'être citée et honorée

Publié le 29/04/2010 09:54 | LaDepeche.fr
Tarbes. Kelly est championne
Dernièrement s'est déroulé, à Cluses, le championnat de France de lutte. L'Entente Tarbes/Val-d'Adour Lutte y avait deux représentantes. Kelly Osmont, minimes, 58 kg, médaillée d'argent déjà l'année dernière, décroche la médaille d'or synonyme de championne de France. Sept candidates étaient en lice pour le titre. Elle se défait de Marion Goux, de Dijon, en quarts de finale ; d'Amadine Claus, de Tourcoing, en demi-finales, et d'Inès Glamine, de Villejuif, en finale. Juste récompense pour cette jeune lutteuse qui, en outre, voit son rêve se réaliser avec l'entrée, pour l'année 2010-2011, en sport-études à Font-Romeu, pôle espoir.

De son côté, Jennifer Mourroux, juniors, 55 kg, 2e sur sept concurrentes, échoue en finale, battue par Tatiana Debien, future championne, après avoir dominé en quarts de finale Sofia Ighobriouen, de Villejuif, et en demi-finales Véronique Girard-Berthet, de Cluses. La vice-championne de France devrait rejoindre l'Insep à Paris, mais pour l'heure, elle est qualifiée en équipe de France juniors pour suivre un stage et participer à une compétition en Tunisie… Après, il y a le bac…

Un grand bravo à la lutte bigourdane qui apporte une belle satisfaction à l'entraîneur Nicolas Juilleret et à Charles Cancel, président de l'Entente Tarbes/Val-d'Adour Lutte

DEMARRAGE KNAUF



Publié le 29/04/2010 08:45 | Recueilli par Christian Sarrabayrouse.
Knauf : le grand jour est arrivé à Lannemezan
Entreprise

Knauf Insulation a lancé officiellement, hier, sa production de laine de verre minérale à Lannemezan. Philippe Nguyen, le directeur du site, fait le point sur l'entreprise.

Nous avons rencontré Philippe Nguyen, directeur de Knauf sur le plateau, pour un interview sur la vie de l'entreprise aujourd'hui.

Philippe Nguyen, le grand jour est arrivé…

Effectivement, ce mercredi 28 avril 2010 a eu lieu le lancement de la production sur le site de Lannemezan. C'est pour nous un jour historique. Maintenant, notre priorité est de faire tourner nos équipements et de nous assurer que tout fonctionne bien. Les premiers rouleaux de laine de verre sont sortis, même s'il y a toujours des petits points à améliorer et à ajuster. Ce début est très encourageant. Nous sommes dans le timing prévu.

Les derniers tests avaient été concluants…

Dimanche, nous avons eu une première indication que tout se déroulait bien avec le four qui se comportait relativement bien. Nous avons aussi envoyé des échantillons vers la Belgique pour faire des contrôles. Lundi après-midi, il nous a été confirmé que tout était correct.

Où en êtes-vous au niveau du personnel ?

Nous sommes quasiment au complet. 134 personnes ont été recrutées. Deux ou trois autres salariés vont nous rejoindre cette semaine. Dans nos effectifs, il y a quatre ou cinq intérimaires.

76 % du recrutement est local.

Quelles sont les perspectives sur le plan de l'emploi ?

Nous savons que nous aurons un pool avec un certain nombre d'intérimaires. C'est un bon moyen de pouvoir évaluer et juger certaines personnes sur certains postes.

Parlez-nous des prochaines étapes pour l'entreprise Knauf Insulation à Lannemezan…

Il s'agit de produire le volume fixé. Nous allons débuter à 70 % de la capacité de l'usine pendant un mois ou deux. Ceci nous permettra de tester les équipements. Début 2011, on sera dans le régime maximum de l'unité.

Cela signifie une production de 70.000 t de laine minérale de verre par an.

L'usine de Lannemezan fait-elle référence dans le groupe Knauf ?

C'est une très belle usine avec des équipements à la pointe du progrès. Nous avons sorti la dernière technologie possible. Oui, nous sommes fiers de cette unité qui fait référence dans le groupe.
Publié le 29/04/2010 09:47 | C.S.
Lannemezan. L'important est à l'intérieur de Knauf
ambiance


28 avril 2010. 13 heures. Entreprise Knauf Insulation. Zone Peyrehitte à Lannemezan. Rien de particulier à l'extérieur. S'il n'y avait pas le début de la production de l'usine, ce jour ressemblerait à un autre avec des ouvriers qui prennent ou quittent leur service. En fait, tout se passe à l'intérieur. Et là, c'est top secret. Défense d'entrer. Comme l'indique Philippe Nguyen, le directeur de Knauf Insulation à Lannemezan : « C'est vraiment un démarrage technique » qui a eu lieu, hier.

Knauf Insulation a lancé sa production de laine minérale de verre et n'a pas voulu avoir trop d'observateurs pour le début officiel de l'activité. La priorité est au travail. Pas à l'exposition. On verra plus tard. L'inauguration officielle devrait avoir lieu en septembre prochain.

Le temps est aux réglages, à la montée en puissance. La vigilance et la sécurité sont les priorités.

Les salariés qui arrivent répondent volontiers aux questions et affichent un sourire. On sent de l'émotion chez certains avant d'entrer dans l'usine. Il est vrai que ce jour est particulier. Il marque le début d'une histoire, d'une aventure dont nul ne connaît la suite.

En tout cas, les personnes rencontrées sont fières et heureuses de vivre et travailler au pays.

« On va faire revivre Lannemezan. Knauf Insulation, c'est une chance pour le Plateau », nous a glissé un salarié en quittant l'usine.

Tous espèrent que l'aventure sera belle et durera longtemps

mercredi 28 avril 2010


Publié le 27/04/2010 08:51 | J-P.M
Mickaël Odier, monsieur soleil
Portrait

Pour Mickaël Odier, natif de l'Isère, études et carrière se déroulaient naturellement autour de Grenoble dont, depuis Toulouse, on a trop tendance à oublier la place qu'elle tient dans le domaine de l'innovation. « Une véritable Silicon Valley française » précise-t-il. Après des études d'Ingénieur en Science et Génie des Matériaux mais également en Dispositifs et Microsystèmes, Mickaël Odier a donc démarré sa carrière au pied des Alpes chez STMicroelectronics, premier fabricant européen de semi-conducteurs. Une tranche de vie, comme responsable des opérations, qui a duré 8 ans et où l'expérience acquise lui vaut d'être recruté comme directeur de production par Memscap, leader du secteur des MEMS (systèmes micro-électro-mécaniques). Ce fut un intermède de courte durée : difficile en effet de ne pas saisir l'opportunité de se rapprocher de la belle famille aux origines toulousaines en répondant à l'offre de Tenesol de diriger la filiale de production de Saint-Martin-du-Touch. Maintenant filiale à 50/50 de Total et EDF, Tenesol démarrait il y a 26 ans ses activités sur le continent africain avec une usine de panneaux solaires en Afrique du Sud complétée par celle de Toulouse en 2005. Consacré à l'approvisionnement des marchés français et européens, le site toulousain concentre l'activité R & D du groupe et se développe très régulièrement, une quatrième ligne de production entrant en activité début juillet 2010. Fort de son expérience du semi-conducteur, Mickaël Odier accorde une importance toute particulière à la qualité des process de fabrication : « afin de garantir sans risque nos produits pendant 25 ans, nous installons des robots soudeurs assurant l'homogénéité de nos modules » détaille-t-il. Cet aspect de fiabilité est d'autant plus important que Tenesol s'est lancé il y a peu sur le marché du particulier. « Fortement présents auprès des collectivités, il nous a semblé que l'arrivée d'un acteur fiable contribuerait à crédibiliser ce marché dont le dynamisme attire beaucoup d'opérateurs plus ou moins sérieux ». Depuis 2006, le marché français est très dynamique mais, pour Mickaël Odier, « il est difficile de faire une projection fiable trop dépendante de la politique d'incitation de l'Etat ». Toutefois l'usine de Toulouse qui dispose de réserves foncières voit l'avenir avec sérénité s'appuyant sur les efforts de R & D qui devraient, à 5 ans, déboucher sur des innovations technologiques porteuses ».


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CV express
1972. Naissance à Roussillon (Isère).

1999. Diplôme d'Ingénieur de l'Ecole d'Ingénieurs de Physique, Electronique et Matériaux de Grenoble.

Intègre la société STMicroelectronics à Grenoble où il devient responsable des opérations.

2007. Devient directeur de production dans la société Memscap à Grenoble.

2008. Rejoint Tenesol en tant que directeur général de la filiale de production Tenesol Technologies à Toulouse

Publié le 28/04/2010 11:08 | LaDepeche.fr
Lannemezan. De nombreux gagnants


L'agence CIC Lannemezan/Saint-Lary a fêté ses 40 ans. Pour l'occasion, elle a organisé une distribution de cadeaux à ses fidèles clients. Une télévision a été gagnée ainsi que plusieurs lots de valeur qui ont été remis par M. Destandeau, le directeur de l'agence, lors d'un apéritif fort convivial.

Cette réception a constitué une animation fort appréciée en centre-ville de Lannemezan.

Publié le 28/04/2010 08:04 | G.A. et C.S.
Elle libère un automobiliste coincé dans sa voiture

Sans Céline Donzac, Roger Forgues, de Bernadets-Dessus dans les Hautes-Pyrénées, serait mort sur la route le 23 mars dernier. Ce jour-là, vers 9 heures, cet homme de 53 ans prend sa voiture pour aller faire des courses. Alors qu'il se dirige vers Lannemezan, il est subitement aveuglé par le soleil. « J'ai alors perdu le contrôle de ma Peugeot et fais plusieurs tonneaux » se souvient-t-il. Sa voiture a fini sa course sur le toit en plein au milieu de la chaussée. « J'étais coincé à l'intérieur. J'avais l'airbag qui m'étouffait et la ceinture de sécurité qui m'étranglait. Le choc a été terrible. J'ai pris des coups sur la tête. Je saignais énormément du crâne mais je n'ai pas perdu conscience. Et puis, je souffre d'un handicap aux jambes qui m'a empêché de m'extraire de la voiture », poursuit-il, encore très traumatisé par cet accident. Sur cette route peu fréquentée, l'angoisse de la mort va bientôt le gagner. « Et si personne ne me trouvait ? » Heureusement, ce jour-là, dans son malheur, la chance était malgré tout de son côté. Une jeune automobiliste, Céline Donzac, est enfin passée par-là. Elle s'est aussitôt arrêtée pour lui porter secours. « Après avoir alerté les pompiers, elle s'est précipitée vers moi. Je lui ai dit que je m'étranglais avec la ceinture de sécurité. Aussitôt, elle est allée chercher un couteau qu'elle avait dans sa voiture pour la couper et elle m'a sorti de l'habitacle. Sans elle, je serais sûrement mort ».

Une fois les pompiers sur place, la jeune femme est repartie, heureuse d'avoir pu éviter que cet accident ne tourne au drame. Roger, qui n'a eu de cesse de vouloir la retrouver pour la remercier, l'a enfin rencontrée le 16 avril. Refusant les compliments, Céline Donzac, modeste, lui a lancé : « A ma place, tout le monde aurait agi pareil ! Heureusement que j'avais ce couteau qui me sert d'ordinaire à manger le midi lorsque je travaille ».

Cet accident leur a permis de lier une belle amitié. « Nous nous sommes promis de nous revoir régulièrement ». De là à dire qu'à toute chose malheur est bon

Publié le 28/04/2010 11:08 | Jean-Claude Du Pont.
Lannemezan. Ce passé si important respecté
souvenirs

L'assistance était nombreuse devant le monument aux morts, route de La Barthe, pour assister à la commémoration de la journée nationale des Déportés.

Grave et solennelle, eu égard aux victimes des camps de la mort, la cérémonie s'est déroulée en présence des autorités civiles et militaires, des représentants des associations des déportés, des anciens combattants et des médaillés militaires de la ville, mais était surtout présidée par Renée Charniguet, témoin de cette souffrance de la déportation et vers qui tous les regards étaient portés. Suivant le protocole, Antoine Marmouget, président du Souvenir français, a procédé à la lecture du message des anciens déportés. Alain Maillé, adjoint, représentant le maire, Bernard Plano, le général Vincent et Louis Bétran, président de l'Association des anciens déportés, et Antoine Marmouget, président du Souvenir français, ont procédé ensuite aux dépôts de gerbes.

L'Harmonie de la Société musicale du Plateau a, pour sa part, assuré avec grande solennité l'accompagnement musical. Un vin d'honneur était ensuite offert par la municipalité.

HANDBALL


Publié le 28/04/2010 11:10 | Recueilli par Yvan Rodriguez.
Lannemezan. Dans la zone de Rémy Cuilhé
handball

Rémy Cuilhé est un des trois Bagnérais arrivés à l'intersaison. L'une des révélations du début de championnat, mais une vilaine blessure au genou l'éloigne des terrains jusqu'à la fin de la saison. Rencontre avec un sportif complet, puisqu'il est un excellent tennisman, où il est classé 2/6 !

Rémy, comment s'est passée ton arrivée au PNH ?

Je suis arrivé pour la préparation physique, fin juillet, avec mes collègues Arnaud Miranda et Philippe Samaran. L'intégration dans le groupe s'est faite progressivement. C'est allé en s'accentuant avec les matchs amicaux du début de saison. Aujourd'hui, je me sens très bien au sein du groupe, même si ma saison s'est vite terminée. Il faut dire que toute l'équipe a fait en sorte que notre intégration se passe bien. En partant de Bagnères, on a laissé un groupe de très bons copains et on avait quelques craintes sur cette venue au PNH car on partait dans l'inconnu. Pour ma part, aujourd'hui, j'ai trouvé un groupe de copains en venant ici.

Quelles sont tes impressions sur votre première partie de championnat ?

La première partie de saison ne pouvait pas mieux se passer. On termine avec une seule défaite sur le dernier match et une magnifique victoire sur le TUB. L'équipe joue bien et le collectif est bien rodé. On voit que toute la préparation faite en juillet et août porte ses fruits.

Comment vois-tu la fin de saison ?

Délicate ! on a deux finales à jouer à Quint et contre Blagnac à domicile. Il faut gagner les deux pour monter. Perdre un match nous mettrait dans une position délicate et nous ferait terminer sûrement 3e de la poule. Il faudrait attendre alors les résultats de nationale 3

ECO GRAND SUD


Publié le 13/11/2009 17:16 - Modifié le 16/11/2009 à 14:23 | LaDepeche.fr
La Coface, vigie de Midi-Pyrénées



La Coface occupe une position privilégiée en Midi-Pyrénées pour observer la santé des entreprises. En effet, la Coface déploie une palette d'outils qui vise à protéger le poste Client : information et veille, recouvrement, assurance client et affacturage. Concrètement, ces outils permettent de se protéger du risque d'impayés et de défaillances de certains clients. Or en ces temps de crise, les impayés se sont envolés notamment en raison des faillites qui ont explosé de 23 % en Midi-Pyrénées (+25% au niveau national) !

Sur 12 mois glissants : +23 % de défaillances
Il faut savoir que quatre faillites sur cinq sont dues à un impayé d'un client. Quand une PME réalise 5 % de marge et qu'elle doit faire face à un impayé de 50 000 euros, il faut qu'elle trouve un nouveau chiffre d'affaires d'un million d'euros pour compenser la perte ! Soit elle bénéficie d'une bonne trésorerie pour passer le cap, soit elle s'assure contre ce risque.

Une protection qui peut s'avérer salutaire en ces temps troublés car « dès la fin 2008, la crise a été très brutale dans notre région surtout pour le bâtiment, les services aux entreprises et aux particuliers » explique François Palus, directeur régional adjoint de la Coface (lire ci-contre).

Le secteur du bâtiment, surfant sur la construction neuve a été particulièrement touché par le retournement du marché immobilier et le repli de l'investissement dans la construction. L'industrie des biens intermédiaires, qui alimente des secteurs en crise comme le bâtiment ou la construction automobile, a davantage souffert.

Le ralentissement économique n'a pas épargné les activités tertiaires : l'intérim, variable d'ajustement, a fléchi dès le printemps 2008 tandis que le commerce et le transport de marchandises ont chuté en fin d'année. Cette crise historique a des conséquences lourdes, notamment d'avoir fragilisé les entreprises, elles ont dû dans un premier temps utiliser leurs stocks plutôt que de passer des commandes, puis réduire leur personnel au minimum, et constater que leurs clients ont fait pareil et donc par suite logique de constater que leur carnet de commande s'est réduit. Tout cela a entraîné au niveau mondial, mais également au niveau de notre région, une fragilité de la trésorerie des entreprises. En parallèle, pour une vision plus positive, le nombre de création est important avec une progression de +14 % (France 15.6 %). Au niveau mondial 2010 sera une année de convalescence, nous prévoyons une croissance positive car il y a les efforts consentis en matière de politique budgétaire, des taux d'intérêt bas, un regain de confiance, mais croissance molle car il va y avoir une montée du chômage, une remontée des cours des matières premières et une hausse de l'euro défavorisant l'exportation.

« Nous avons joué notre rôle »
François Palus, directeur régional adjoint Midi-Pyrénées de la Coface.

Quels sont les départements les plus touchés par la crise sur le plan économique ?

Nous avons enregistré une augmentation de 23 % des défaillances sur Midi Pyrénées contre près de 25 % sur la France entière. Sur notre région les départements les plus touchés sont l'Aveyron avec une augmentation de +63 % et le Tarn avec +42 % et le département qui s'en sort le mieux est le Lot avec -3 % de défaillances.

Le défaut de paiement concerne-t-il toutes les entreprises ?

Aujourd'hui, plus aucune société n'est à l'abri, il faut absolument que tout entrepreneur se penche sur la protection de son poste client qui représente environ 40 % de l'actif d'une entreprise. La Coface est le seul assureur à avoir augmenté ses garanties sur les sociétés françaises portant de 43 milliard à 53 milliards ses couvertures. Nous avons joué notre rôle

Publié le 13/11/2009 17:13 - Modifié le 16/11/2009 à 14:35 | LaDepeche.fr
La région passe au ralenti dès fin 2008


Amorcée durant l'été 2007, la crise financière s'est brutalement amplifiée à la fin de l'été 2008 et s'est rapidement propagée à l'ensemble de l'économie mondiale, entraînant une violente contraction de l'activité en fin d'année. Dans cet environnement difficile, l'activité en France a, comme chez ses partenaires, enregistré un net repli fin 2008. Avec le recul de l'inflation à partir de l'été 2008, la consommation des ménages a mieux résisté. Mais le chômage a fortement

progressé au second semestre. Midi-Pyrénées n'a pas échappé aux effets du ralentissement de l'activité économique en France et dans le monde.

Midi-pyrénées n'a pas échappé au ralentissement.
Le bâtiment. Porté jusqu'alors par la construction neuve, le secteur du bâtiment en Midi-Pyrénées a été particulièrement touché par le retournement du marché immobilier et le repli de l'investissement dans la construction.

L'export. Midi-Pyrénées a tout de même conservé son rang de sixième région exportatrice grâce à la bonne tenue de la construction aéronautique et spatiale et de l'agroalimentaire, alors que les filières santé et textile-habillement ont accusé une baisse des ventes à l'étranger.

Le tertiaire. Le ralentissement économique n'a pas épargné les activités tertiaires : l'intérim, très réactif à la conjoncture, a fléchi dès le printemps 2008 tandis que le commerce et le transport de marchandises ont chuté en fin d'année. La fréquentation touristique a augmenté en Midi-Pyrénées en 2008, sous l'effet du Jubilé de Lourdes.

Le Tourisme. Les touristes étrangers sont venus plus nombreux mais seules Lourdes et Toulouse en ont vraiment profité.

L'agriculture. Dans l'agriculture, l'année 2008 est marquée par une volatilité de plus en plus en grande des prix agricoles qui pèse sur le revenu des producteurs. Les productions céréalières régionales ont fortement progressé en 2008 grâce à l'augmentation combinée des surfaces et des rendements. En revanche, les productions vinicoles, fruitières et légumières ont souffert des conditions météorologiques.

La recherche. La région a poursuivi son effort de recherche en 2008. Les dispositifs de soutien à l'innovation, très développés en Midi-Pyrénées, ont permis à la région de se porter au 3e rang national en termes d'effort de recherche technologique.

Les transports freinent
En lien avec le ralentissement de l'activité économique perceptible dès le 2e trimestre, le transport de marchandises en Midi-Pyrénées s'est replié en 2008. Avec 5,9 millions de tonnes de marchandises transportées en 2008, le fret ferroviaire a reculé de 9,5 % par rapport à 2007, après deux années de redressement.

Le fret aérien de l'aéroport de Toulouse-Blagnac s'est maintenu grâce à l'activité soutenue d'Airbus, mais le fret postal et le fret express se sont

repliés.

Le transport routier de marchandises a sensiblement baissé au dernier trimestre 2008. Sur l'ensemble de l'année 2008, le trafic des poids lourds a nettement ralenti : + 0,6 % en 2008, après + 4 % en 2007. Le chiffre d'affaires des transporteurs routiers de Midi-Pyrénées a fléchi de 1,2 % en 2008, après + 8,6 % en 2007

Publié le 28/04/2010 13:59 | Philippe Rioux
Le salon plein de TIC de la Mêlée numérique
internet


Labège/Si Midi-Pyrénées est le fer de lance de l'aéronautique française, c'est aussi - et c'est moins connu - la seconde région du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) avec quelque 40 000 emplois et 3 000 entreprises innovantes. L'association toulousaine La Mêlée, qui fête déjà ses dix ans, va, une nouvelle fois, mettre à l'honneur tous les acteurs du secteur à l'occasion de la 14e édition de la Mêlée numérique, véritable vitrine et premier salon généraliste en province, désormais ouvert à l'international avec le label « Enterprise Europe Network. » Aujourd'hui et demain, le centre de congrès Diagora de Labège, va ainsi réunir sur 2 500 m2 d'exposition plus de 150 exposants.

Les grandes tendances de l'innovation .high-tech, les enjeux du très haut débit pour le développement des territoires, le rôle croissant des réseaux sociaux, l'informatique dans les nuages (cloud computing), les technologies vertes (green IT), l'évolution du web 2.0 et les nouveaux modèles économiques : autant de sujets qui vont être abordés via quelque 40 ateliers.

Mais la Mêlée numérique, ce sont aussi des moments de convivialité (soirée internationale hier, soirée des régions ce soir, soirée Gascogne Vallée demain) et de célébration (8es trophées de l'économie numérique aujourd'hui à 18 h 30 et 4es trophées des décideurs informatiques demain).

@ | www.salon.meleenumerique.com
Publié le 28/04/2010 10:58 | J.B.
Tarbes. Impôts : « simplifier les démarches »
Réforme


Vous avez jusqu'au 31 mai pour remplir votre déclaration de revenus. Par le biais d'internet, c'est jusqu'au 24 juin. Sur fond de réforme, la DDFIP 65 annonce un guichet fiscal unique.

Voici le temps venu de déclarer ses revenus. La direction générale des finances publiques met tout en œuvre, comme chaque année, pour guider et faciliter les démarches du contribuable. À travers une campagne d'information qui va se dérouler du 3 au 31 mai prochain, date limite de dépôt des déclarations.

Direction générale des finances publiques. Louis Ducamp, qui occupait avant le 31 mars la fonction de trésorier-payeur général, est devenu, depuis la fusion des services fiscaux et les services du Trésor public, directeur départemental des finances publiques des Hautes-Pyrénées.

« Les objectifs de cette réforme sont triples, dit-il : améliorer les performances, mieux répondre aux attentes des usagers, offrir un service plus réactif et plus complet aux collectivités locales. » Et d'expliquer que la direction est implantée à Tarbes sur deux sites :

- 4, chemin de l'Ormeau, pour le siège, le pôle gestion publique, le pôle pilotage et ressources ;

- 2, avenue Bertrand-Barère, pour le pôle de gestion fiscale qui, à terme, sera regroupé au siège.

Guichet fiscal unique pour les particuliers. L'un des objectifs prioritaires de la DGFIP est d'offrir un guichet fiscal unique. Ainsi, trois Services des impôts des particuliers (SIP) ont-ils été créés dans les Hautes-Pyrénées, dans les immeubles qui abritaient les centres des impôts de Lannemezan, de Lourdes et de Tarbes. Dans ces accueils de proximité, ils pourront obtenir des imprimés, obtenir des informations et déposer tous leurs dossiers fiscaux.

Toutefois, signalons qu'à Lannemezan, suite à une chute d'une partie du faux plafond, l'hôtel des impôts est momentanément transféré dans les locaux du tribunal (désormais inoccupé) au 273, avenue Thiers, en plein centre-ville.

Les centres des finances publiques accueilleront les usagers du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 h 15. À Tarbes, Lourdes et Lannemezan, la réception sera assurée sans interruption, le vendredi 28 mai, de 8 h 45 à 16 h 15, et le lundi 31 mai, de 8 h 30 à 18 heures. Pour toutes questions générales, appeler impôts service au 0.810.467.687.

Campagne de collecte de coordonnées bancaires. Elle a été maintenue malgré l'ajournement de la taxe carbone. Car elle simplifie les relations de l'administration avec ses usagers.

Déclaration par internet. Ce recours aux moyens modernes de paiement est plus répandu dans les Hautes-Pyrénées qu'au plan national : 81,27 % contre 80,37. %. De plus, avec cette formule, aucun risque d'oublier un règlement.


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repères
Le chiffre : 50 %
Revenus imposables>Imposition 2009. Ce pourcentage porte sur 138.900 déclarations traitée. Volume : 135.100.000 €

« Nous avons mobilisé nos forces vives pour qu'il y ait plus de déclarations sur internet. Cela permet de bénéficier de délais supplémentaires. ». Louis Ducamp, directeur de la DDFIP 65

Publié le 28/04/2010 10:59 | P.L.
Tarbes. L'ancien CGR a fermé définitivement ses portes
cinéma


Peu après minuit, lundi soir, après que les derniers cinéphiles ont quitté le cinéma CGR de la rue Maréchal-Foch à Tarbes, les équipes de Ciné-Digital Services de Nantes et Bordeaux sont entrées en action pour les premiers déménagements : « Hormis les Dolby et son qui ont été récupérés pour le nouveau CGR, car c'est un matériel de très haut niveau, nous ne gardons rien du vieux cinéma », explique Olivier Ture, directeur. Par ailleurs, il indique que tout le matériel de projection servira à équiper d'autres cinémas, tandis que les fauteuils, obsolètes, seront sûrement jetés.

Et ce n'est pas sans un pincement au cœur qu'il a vécu cette dernière soirée et la fermeture de cet établissement où il est entré « le 28 juin 1999 », alors qu'il avait 23 ans, en commençant par exercer le métier de projectionniste », avant de se former à la direction en étant « durant un an directeur adjoint du cinéma de Narbonne », puis retour à Tarbes pour prendre la direction du CGR. Une porte se ferme mais une autre plus grande s'ouvre et c'est un nouveau défi qui l'attend à présent avec l'ouverture du nouveau CGR flambant neuf sur le site de Giat, dès demain soir : « J'ai envie de donner le meilleur de moi-même et faire du nouveau CGR un véritable patrimoine tarbais », observe-t-il. Quant aux Tarbais, ils étaient nombreux, hier matin, à faire une halte devant le vieux CGR, pour poser un dernier regard sur des installations démontées et posées dans le hall d'entrée d'un établissement que chacun a sûrement fréquenté pendant les quinze années où il a fonctionné

Publié le 28/04/2010 07:55 | Cyrille Marqué
Un brasier aux portes de Tarbes


Un feu chez le ferrailleur « Cash Métal » dans la zone industrielle de Bordères-sur-l'Echez a créé un énorme panache de fumée noire dans le ciel de l'agglomération tarbaise et a mis en alerte de nombreux témoins. Hier soir, il n'y avait pas de victime à déplorer et des dégâts matériels limités.

Hier vers 18 h 30, un énorme panache de fumée noire est monté dans le ciel de l'agglomération Tarbaise.

A l'origine de ce nuage de fumée impressionnant : un important incendie chez le ferrailleur « Cash Métal », filiale du groupe international Derichebourg, situé dans la zone industrielle de Bordères-sur-l'Echez. Hier soir, il n'y avait pas de victime à déplorer et les dégâts matériels étaient limités. Mais un sentiment de peur générale s'est emparé du voisinage et des témoins de l'agglomération tarbaise d'autant que des bouteilles d'oxygène à proximité menaçaient d'exploser. Le feu a mis en alerte deux élus de la commune, François Rodriguez et Anne-Marie Etchondo, qui ont accouru sur place.

« C'est le moteur thermique de la presse mobile à auto qui a pris feu accidentellement. Cette presse (Ndlr : qui coûte tout de même la bagatelle de 500.000 euros) sert à compacter les véhicules bons pour la casse. Le feu s'est alors propagé au véhicule qui la tracte et aux déchets » explique le responsable de l'entreprise Fabrice Laffont. Avec la présence d'énergie hydraulique et de fuel notamment dans les moteurs, le feu s'est embrasé très vite. Les nombreux déchets métalliques stockés sur le site (cuivre, bronze, laiton, aluminium, zinc, batteries, plomb) ont contribué également à alimenter l'incendie.

Incroyable coïncidence : le ferrailleur est situé tout près du service départemental d'incendie et de secours des pompiers. Cinq fourgons incendie et 35 hommes sont intervenus pour circonscrire le feu en urgence. Ils ont neutralisé les produits les plus inflammables par refroidissement : bouteilles d'oxygène, huile et pneus.

« La peinture dégagée par les déchets brûlés explique la fumée noire. Mais il n'y a pas de risque majeur d'émanation toxique qui nécessite une évacuation du secteur. Néanmoins, la dispersion du feu est importante et la fumée aura des retombées sur plusieurs kilomètres à la ronde sans risque pour la population » explique le chef de l'opération, le capitaine Michel Leveneur.

Un « tapis » de mousse a été mis en place par les pompiers pour étouffer l'incendie mais hier soir à l'heure où nous mettions sous presse, le feu brûlait encore

mardi 27 avril 2010

SOCIAL

Publié le 27/04/2010 09:44 | LaDepeche.fr
Lannemezan. Apprendre le geste qui sauve



La Croix-Rouge organise des stages de secourisme. C'est présentement le cas à Lannemezan où un petit groupe s'est inscrit pour l'apprentissage des gestes fondamentaux qui sont souvent déterminants dans la sauvegarde de la vie. Ce cycle d'une durée de dix heures est animé par des formateurs diplômés. Il atteste en outre votre formation aux premiers secours. Pour des inscriptions futures, renseignements à la Croix-Rouge, tél .06.70.27.97.74.

TOULOUSE

Publié le 27/04/2010 08:39 - Modifié le 27/04/2010 à 11:03 | Sylvie Roux
La ligne de bus qui fait gagner 15 minutes de sommeil
Transports en commun

« 15 minutes de sommeil gagnées avant de démarrer la journée ! ». Accrocheuse, la campagne de promotion de la nouvelle ligne 63 veut toucher la corde sensible des usagers potentiels. Car cette nouvelle desserte, mise en service et inaugurée hier par Pierre Cohen, devrait, espère-t-on à Tisséo, changer la vie de nombre de Toulousains, ou du moins leur permettre d'économiser du temps, de l'argent et du stress. Liaison directe entre le centre-ville (station Compans) et la banlieue ouest, ce bus dessert le site d'Airbus, puis le nouveau quartier des Ramassiers à Colomiers et enfin, le lycée technique Françoise situé à l'autre bout de Tournefeuille. Parti à 14 h 30 de l'esplanade Compans-Caffarelli le bus était à la barrière d'Airbus en 15 minutes. A cette heure-là, la circulation était fluide, mais même aux heures de pointe, le temps de parcours ne devrait pas dépasser une demi-heure. Un jeune salarié d'Airbus qui prenait pour la première fois cette navette directe pour revenir en ville hier vers 16 heures, a noté qu'il avait gagné une demi-heure sur son temps de trajet habituel en bus/métro via les Arènes.

La ligne fonctionne de 6 heures à 21 heures du lundi au vendredi. Sa fréquence est de 15 minutes en heure de pointe et de 30 minutes en heures creuses. Le 63 part de Compans, longe le canal, emprunte le périphérique jusqu'à Saint-Martin du Touch où il dessert quatre sites aéronautiques -Crabe, Passerelle Airbus, Aneto et A320. « 25000 personnes travaillent ici », rappellePatrick Piedrafita, président délégué d'Airbus Opérations, soulignant le bénéfice attendu en matière de temps et de coût de transport, d'environnement et de sécurité. Après Airbus, le bus 63 s'arrête près de la gare SNCF des Ramassiers, un quartier en plein développement avec 1 400 emplois et 1 500 logements neufs. La navette continue jusqu'au terminus, le lycée Françoise, qui sera désormais desservi avec une bonne fréquence. Le 63 devrait préfigurer une ligne de bus ou de tramway en site propre à l'ouest.


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D'autres lignes en projet
Pierre Cohen, président de Tisséo et Patrick Piedrafita, président délégué et directeur général d'Airbus Opérations SAS ont signé hier une convention dans le cadre du PDE (Plan de Déplacements Entreprises). Pour Pierre Cohen la création de la liaison directe 63 est « un bel exemple de coopération et un modèle ». Tisséo a déjà signé 20 PDE avec des entreprises (comme Météo France par exemple) pour mettre en place des lignes de bus spécifiques ou des solutions alternatives à la voiture (covoiturage, vélo…). Une vingtaine de conventions est à l'étude avec des entreprises comme le Cancéropôle et le CHU. Ce qui représente 150 000 salariés en tout

SOCIAL

Publié le 27/04/2010 09:45 | Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Un centre des loisirs très fréquenté
enfance


Mêler l'éducatif au ludique. Voilà la force et sans doute l'une des raisons du succès du centre de loisirs de Lannemezan. Pour preuve, pendant ces dernières vacances scolaires, 106 enfants de 3 à 14 ans ont été accueillis par Anne Mamer, la responsable et les animateurs : Loïc, Guillaume, Karen, Anthony, Amandine, Cécile, Laury, Simon… Parmi les animations, dans le cadre du plan départemental de la Sécurité routière, les enfants ont participé à la réalisation d'un projet d'action de sécurité routière intitulé « Paf la poule », mené notamment grâce au soutien de la préfecture, de la Jeunesse et des Sports, des services techniques de la ville, mais aussi de l'association Le Renouveau du Plateau qui a été associée à la représentation sur scène.
Ainsi, les enfants, mais aussi des adultes ont reproduit des scènes sur la sécurité routière pour la plus grande joie et satisfaction du public venu nombreux. Une chanson intitulée « Le bus et la route » a même été créée sur cette thématique de la sécurité routière. « Au centre de loisirs de Lannemezan, nous proposons des terrains d'animation variés. Il s'agit de développer le sens de l'adaptation des enfants et de réduire la peur de l'inconnu », indique Anne Mamer, consciente de l'enjeu et du fait que « les parents confient ce qu'ils ont de plus cher, à savoir leurs enfants ». Aussi, comme elle le dit si justement, « le centre de loisirs de Lannemezan, ce n'est pas de la garderie et il y a un sens à l'action ». Voilà pourquoi les enfants ont également eu droit, pendant ces vacances de printemps, à une randonnée pyrénéenne pour mieux connaître les richesses et les beautés du patrimoine local.
Le centre de loisirs de Lannemezan est ouvert le mercredi, de 7 h 30 à 18 h 15, ainsi que pendant les grandes vacances. Inscriptions à la journée ou demi-journée, avec ou sans repas. Les enfants de Lannemezan, mais aussi de la communauté de communes du Plateau de Lannemezan (CCPL), mais aussi des autres secteurs y sont accueillis. Des aides financières sont possibles.
Le centre de loisirs joue donc un rôle majeur auprès des enfants, mais aussi des parents.
Renseignements complémentaires au 05.62.98.50.84

lundi 26 avril 2010

SOCIAL

Publié le 26/04/2010 11:48 - Modifié le 26/04/2010 à 15:40 | © 2010 AFP
Airbus : les syndicats français durcissent le conflit salarial


Eric Cabanis AFP/ArchivesLes syndicats français d'Airbus ont durci lundi le conflit avec la direction du groupe aéronautique européen en décidant des actions de blocage de production et des grèves tournantes pour obtenir satisfaction de leurs revendications sur les salaires et les embauches.

L'activité des usines françaises du constructeur européen devrait être pour le moins perturbée pendant toute la semaine, les organisations de salariés se prévalant d'un taux de syndicalisation de 60% parmi les 20.000 salariés d'Airbus en France.

Les syndicats, qui formulent également des demandes d'embauche à la hauteur de celles envisagées chez leurs collègues allemands, affichent en outre une unité d'action peu courante ces dernières années entre la majorité FO-CFE/CGC et les syndicats minoritaires CGT et CFDT.

Une intersyndicale des cinq organisations FO-CFE/CGC-CFTC-CGT-CFDT s'est constituée à l'occasion des négociations salariales annuelles pour réclamer 3,5% d'augmentation des salaires, comme en 2009, alors que la direction proposait initialement 1,5%.

Face à la grève de plusieurs milliers de salariés vendredi dans les usines d'assemblage de Toulouse et dans la fabrication de fuselages et de cockpits à Nantes et Saint-Nazaire, la direction répondait avoir relevé ses propositions à +1,9%, une "avancée significative" selon elle.

Le directeur des ressources humaines Thierry Baril dénonçait alors les "positions déraisonnables" de certains syndicats en soulignant: "On ne peut pas découpler la situation économique de la politique salariale". Airbus proposait un délai de réflexion de 10 jours aux syndicats.

L'intersyndicale a riposté lundi en programmant des actions de blocage sur toute la semaine pour "forcer la direction à revenir à la table des négociations".

A Toulouse, le site d'assemblage français, qui emploie près de 12.000 salariés, les syndicats appellent à "bloquer le déchargement des avions cargos Beluga qui amènent les tronçons d'avions fabriqués dans les autres usines européennes", a déclaré le délégué FO Jean-François Knepper devant la presse.

Les syndicats vont en outre organiser des grèves tournantes par secteur et organiser des collectes d'argent au profit des grévistes.

Lundi, les syndicalistes comptaient bloquer l'assemblage des longs courriers A330 et A340 de midi à minuit.

Le mouvement doit concerner l'assemblage des A320 toute la journée de mardi, de l'A380 mercredi, l'activité d'une usine de pièces jeudi. Vendredi, c'est le bureau d'études et le siège qui sont appelés à faire grève, a détaillé M. Knepper.

Des réunions intersyndicales devaient aussi définir les modalités d'action sur les sites de Nantes et Saint-Nazaire.

Les syndicats français s'insurgent contre la rigueur financière, refusant de subir l'impact des pertes du futur avion militaire A400M intégrées depuis 2009 dans Airbus. "Nous demandons l'égalité de traitement avec les autres branches d'EADS: chez nous la participation va être de zéro euro et l'intéressement de 557 euros chez Airbus, alors que chez Astrium (satellites) la participation sera de 2.700 et l'intéressement de 1.000" euros, a souligné M. Knepper.

Les syndicats français réclament par ailleurs autant d'embauches qu'en Allemagne.

Selon le représentant FO, il devrait y avoir 700 à 800 embauches en Allemagne cette année après les milliers de suppressions d'emplois du plan de restructuration de 2007-2010 (Power 8). "La pression est grande sur les salariés alors que les cadences de production augmentent", a-t-il dénoncé, rappelant que le groupe avait livré près de 498 avions l'an dernier, un record.

LIENS ESSENTIELS

COMMENT VA LE MONDE AUJOURD'HUI?
http://www.worldometers.info/fr/

SOCIAL

Publié le 24/04/2010 11:16 | Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Recherche retraités bénévoles
association

Agir ABCD (Association générale des intervenants retraités Actions de bénévoles pour la coopération et le développement) est une association de retraités bénévoles qui comptent 4.000 adhérents dans plus de 60 départements, en France, pour aider les personnes en difficulté.

Jean-François Hubert, 64 ans, retraité SNCF, bénévole dans le milieu associatif depuis des années et ancien délégué départemental d'Agir ABCD dans le Pays Basque, aimerait qu'une antenne soit créée dans les Hautes-Pyrénées, et plus particulièrement dans le secteur de Lannemezan.

Pour ce faire, il recherche des retraités bénévoles. « Vous souhaitez consacrer un peu de temps à des activités au service des autres dans le parrainage de personnes en recherche d'emploi, pour l'aide aux devoirs, pour l'accès à des mutuelles santé avec un tarif de groupe adapté, mais aussi pour toute autre activité à définir en fonction de vos goûts et de vos aptitudes, venez nous rejoindre », indique Jean-François Hubert qui ajoute : « nous voulons rendre service en nous faisant plaisir. Il y a des besoins. À nous d'être utiles ».

Aussi, femmes et hommes issus de toutes les catégories professionnelles, aujourd'hui à la retraite, sont invités à s'engager pour transmettre et partager. Il s'agit là de vivre une retraite active.

Agir ABCD parle de « mission solidaire », basée notamment sur l'aide à l'insertion sociale. Autant dire que votre rôle sera majeur au service des autres.

Vous pouvez contacter Jean-François Hubert au 06.87.41.73.84 ou par mail à jeanfrhubert@mail.com

ECONOMIE

Publié le 26/04/2010 03:50 | LaDepeche.fr
Les Artisans du Sud


Les Artisans du Sud ont pignon sur rue au 67, place du Château à Lannemezan. Cette coopérative artisanale est un regroupement d'artisans qui couvre tous les corps de métier du bâtiment : de la tapisserie d'une cuisine à la construction de maisons individuelles, en passant par la restauration, et avec comme spécialité les maisons à ossature bois. Avec bureau d'étude, suivi de chantier, mise en œuvre des garanties. En partenariat avec la FFACB. Sur notre photo : Michel Barbie et Didier Carrère, le directeur commercial.
Les Artisans du Sud ont pignon sur rue au 67, place du Château à Lannemezan. Cette coopérative artisanale est un regroupement d'artisans qui couvre tous les corps de métier du bâtiment : de la tapisserie d'une cuisine à la construction de maisons individuelles, en passant par la restauration, et avec comme spécialité les maisons à ossature bois. Avec bureau d'étude, suivi de chantier, mise en œuvre des garanties. En partenariat avec la FFACB. Sur notre photo : Michel Barbie et Didier Carrère, le directeur commercial.

SPORTS LANNEMEZAN

Publié le 26/04/2010 03:51 | Alain Maillé.
Un bon cru pour la saison hippique 2009
société des courses


C'est sur une note particulièrement optimiste qu'André Ducos, le président de la Société des courses du Plateau, a clôturé l'assemblée générale 2009,qui s'est déroulée samedi matin, à l'hôtel de la Gare, devant une vingtaine d'adhérents. En préambule, le président a tenu à rendre hommage à deux membres la société disparus en cours d'année : Jean Pélissier et Raymond Paul.

S'agissant du bilan, la saison écoulée s'est soldée par trois réunions organisées par la société : une réunion de galop sur l'hippodrome d'Auch, une réunion de trot le 3 juillet à l'hippodrome de la Demi-Lune, avec 9 courses, 15.000 € de paris enregistrés et beaucoup de monde sur l'hippodrome, et enfin avec l'organisation, au mois d'août de deux journées de course, pour le compte de la Société des courses de Luchon, dont l'hippodrome était indisponible. Deux réunions qui ont drainé une bonne fréquentation du public. Une opération qui devrait être reconduite en 2010.

Création de deux pistes
Au chapitre des réalisations qui seront entreprises, et ou, qui l'ont déjà été en 2010, figure la création, sur l'anneau de l'hippodrome, de deux pistes de 4 m de large à l'intérieur de la piste existante. Une piste de dégagement pour les chevaux qui sont disqualifiés en course, et une autre pour la voiture suiveuse des juges aux allures. À noter encore la création de 12 stalles supplémentaires, réalisées entièrement par les membres de la société, ce qui porte leur nombre total à 24.

Pour 2010, la confection des stalles, la création des deux pistes, l'achat de piquets flexibles pour la matérialisation de la corde de la piste, coûteront environ 8.500 €/HT. Du côté du centre équestre, propriété de la Société des courses, des travaux sont à prévoir. Dont des travaux de zinguerie et d'abattage d'arbres qui menacent de tomber en cas de tempête. À l'issue de l'assemblée, les comptes ont été adoptés à l'unanimité.

Le programme 2010 :
30 juin, réunion de trot. 3 juillet, réunion de galop à Auch. 7 et 8 septembre, réunions de trot (Société des courses de Luchon).