jeudi 15 mars 2012

Lannemezan. Des aidants familiaux pris en compte


Lannemezan. Des aidants familiaux pris en compte

santé

Emmanuelle Benne propose une réunion d'information, courant avril, à Lannemezan./Photo C. S.
Emmanuelle Benne propose une réunion d'information, courant avril, à Lannemezan./Photo C. S.
Emmanuelle Benne propose une réunion d'information, courant avril, à Lannemezan./Photo C. S.

Un accompagnement pour les aidants familiaux va être mis en place, courant avril, sur Lannemezan, à l'occasion d'une réunion d'information.

Emmanuelle Benne, de Lannemezan, stagiaire en économie sociale familiale au lycée Marie-Curie de Tarbes, a constaté un besoin en matière de sensibilisation à l'épuisement des aidants familiaux auprès de personnes âgées. Dès lors, elle a décidé de se mobiliser en mettant en place une réunion d'information, courant avril, pour mieux vivre cet accompagnement. « L'équipe mobile de gériatrie des Hôpitaux de Lannemezan, où je fais mon stage, m'a encouragée dans cette démarche, ainsi que François Martin, le sous-directeur », indique Emmanuelle Benne, qui précise que des professionnels vont participer à ces échanges au cours desquels de précieux conseils seront donnés en matière de psychologie, par Carole Jouany, et de sophrologie, par Carole Bouzigues. Les enfants, les conjoints, les proches des personnes âgées de Lannemezan et ses environs sont concernés par cette réunion qui se veut également un lieu de partage d'expériences entre aidants familiaux.

« Il ne faut pas rester seul avec ses problèmes. D'autres vivent sans doute les mêmes difficultés et peuvent vous apporter beaucoup, de même que votre vécu peut servir », souligne la stagiaire qui ira à la rencontre des commerçants de la ville pour leur demander d'apporter leur soutien à ce projet, qui concerne ou concernera, sans doute, un jour, tout un chacun.

« Pour préserver sa vie personnelle et sociale, il est nécessaire de réagir et d'avoir une prise de conscience avant de craquer », conseille la stagiaire.


repères

Le chiffre : 12

participants seulement > A cette réunion d'information. Pour les aidants familiaux.


Bon à savoir

Pour participer à cette réunion d'information, gratuite, ouverte à tous, qui se déroulera, courant avril, en début d'après-midi, à une date non encore arrêtée, à la salle du Renouveau, espace Paul-Bert à Lannemezan, il est nécessaire et obligatoire de s'inscrire au 06.80.64.74.36, avant fin mars.

« C'est un public à majorité féminin, à la retraite, qui s'occupe des personnes âgées », a constaté, Emmanuelle Benne, stagiaire en économie sociale familiale.

Lannemezan honore bien les femmes


Lannemezan honore bien les femmes

spectacle

«Botox et silicone»: Une réparation esthétique radicale !
«Botox et silicone»: Une réparation esthétique radicale !
«Botox et silicone»: Une réparation esthétique radical

Une journée de la Femme bien remplie et un grand succès pour la fréquentation du public pour Madeleine Séris, organisatrice de cette manifestation internationale à la salle des fêtes de Lannemezan où étaient accueillis de nombreux stands essentiellement artistiques représentant les œuvres ou le savoir-faire d'une trentaine d'exposantes. La journée a commencé par le traditionnel souhait de bienvenue et la lecture du message du président d'honneur le sénateur Henri Caillavet, empêché. Un mot aussi sur l'excellente animation proposée par Patricia Armary qui a beaucoup séduit par ses talents de chanteuse mais aussi de musicienne, tout comme les démonstrations de danse de Planet Swing dans un autre domaine artistique. Du sérieux aussi avec les discussions animées par le CIDDF en attendant patiemment le clou de la journée avec la pièce de théâtre présentée en soirée « Botox et silicone », de Marc Duranteau, avec Sonia Desbois et Adrien Benech… Cette pièce humoristique aux traits et aux clichés grossis, qui s'est jouée à guichets fermés, a plu au public qui a beaucoup ri et passé un excellent moment de détente.

Lannemezan. La CFDT appelle au dialogue


Lannemezan. La CFDT appelle au dialogue

ram

Claude Tarihaa, syndicaliste à la CFDT./Photo C. S.
Claude Tarihaa, syndicaliste à la CFDT./Photo C. S.
Claude Tarihaa, syndicaliste à la CFDT./Photo C. S.

Dans le conflit qui oppose Laure Dauriac, la responsable du Relais d'assistantes maternelles (RAM) L'Escargole à la municipalité de Lannemezan, le syndicat CFDT, par la voix de Claude Tarihaa, son responsable interco 65, tient à apporter son soutien à la salariée et appelle au dialogue. « Nous demandons à M. Plano de nous recevoir afin de régler ce conflit qui n'a que trop duré. Cette salariée s'est investie pleinement dans son travail, par exemple, en se déplaçant dans les collectivités avec son propre véhicule, sans être remboursée depuis 2008. Il lui faut maintenant des propositions concrètes concernant son emploi. Seul, un entretien en notre présence peut solutionner ce problème », conclut le syndicaliste. C. S.

Condamné 21 ans après son évasion de la centrale


Condamné 21 ans après son évasion de la centrale

justice

Un important dispositif de sécurité a été mis en place pour ce procès./Photo  Laurent Dard
Un important dispositif de sécurité a été mis en place pour ce procès./Photo  Laurent Dard
Un important dispositif de sécurité a été mis en place pour ce procès./Photo Laurent Dard


Policiers et gendarmes en armes et en nombre, certains protégés de gilet pare-balles, un important dispositif est en place, ce mardi, au tribunal de Tarbes, pour le jugement de Gilbert Ghislain, évadé de la centrale de Lannemezan le 5 novembre 1990.Presque 22 ans après les faits, Gilbert Ghislain a été jugé et condamné à 4 ans de prison pour son évasion de la centrale de Lannemezan, le 5 novembre 1990.

Évasion par les airs

L'affaire avait fait grand bruit à l'époque. Ghislain Gilbert purgeait 18 ans de réclusion pour braquage. Avec trois autres codétenus, il menace un surveillant avec une paire de ciseaux pour se faire remettre les clefs. Puis, ils grimpent sur le toit de la centrale. Pour faire diversion, ils indiquent à la direction qu'ils se trouvent là pour demander la sortie de l'isolement d'un autre détenu. En fait, il s'agit juste de laisser le temps à un hélicoptère de venir les récupérer. La compagne de l'un d'eux a dérouté le pilote d'hélicoptère en le menaçant d'une arme. Les quatre détenus s'enfuient par les airs.

Direction l'Espagne et la province de Huesca. Ils interceptent une voiture. à Saragosse, Gilbert Ghislain est interpellé par la police espagnole après un échange de coups de feu. Il est condamné à 20 ans en Espagne. En détention, il tue un codétenu et écope de 24 ans pour assassinat.

En juillet 1993, la France obtient l'extradition de Gilbert Ghislain, mais il ne reviendra en France qu'après avoir purgé sa peine en Espagne. En 1997, le tribunal de Tarbes le condamne par défaut à 5 ans de prison pour son évasion. Il est extradé en 2011. En janvier 2012, la justice française lui rappelle cette peine de 5 ans. Il fait opposition au jugement et demande à être rejugé.

« Je suis en prison depuis 28 ans »

« Je suis en prison depuis 28 ans dont 20 ans à l'isolement. C'est beaucoup de prison. J'en peux plus. Je ne peux plus me défendre. On veut encore me condamner à 5 ans pour des faits qui ont 22 ans. J'ai déjà payé », confie, désabusé et brisé, Gilbert Ghislain.

Me Patrice Mirande, conseil du surveillant menacé avec les ciseaux, partie civile, indique que son client « n'a pas oublié l'affaire. Le traumatisme reste présent. Il a toujours le flash de ce qui s'est passé ». Et de réclamer 3.000 € de préjudice moral.

Baptiste Porcher, substitut du procureur, explique à son tour que le « souvenir est vivace pour les surveillants de la centrale de Lannemezan ». À tel point que pour assister à l'audience, le transfert de Gilbert Ghislain - incarcéré à Clairveaux - à la centrale de Lannemezan n'a pas été possible. Le substitut est bien conscient de la difficulté de fixer une peine. « Sans cet assassinat en Espagne, on aurait pu demander une simple confirmation de la peine prononcée en « 97 », voire moins. Mais cet assassinat démontre la nocivité de l'évasion ». Et de requérir 6 ans.

« Monstruosité judiciaire »

Me Eric Plouvier, avocat de Gilbert Ghislain, estime, en préambule, que cette affaire relève de la « monstruosité judiciaire due à l'éclatement du dossier entre la France et l'Espagne ». Évoquant le droit à l'oubli, il invite le tribunal à s'interroger sur le « sens de la peine vingt et un ans après les faits ».

Me Eric Plouvier estime que son client a déjà payé pour ces faits en Espagne. Il plaide également la prescription des faits. Me Plouvier rappelle que l'un des complices de cavale de Ghislain a bénéficié de la prescription. « Comment allez-vous expliquer que la peine n'est pas prescrite pour lui ? » interroge l'avocat.

« Si vous choisissez l'emprisonnement, cela signifie 4 ou 10 ans sans qu'il puisse demander un aménagement de peine. Serait-on encore dans une décision de justice ». Et Eric Plouvier de demander principalement une dispense de peine. Ou, à défaut, un sursis avec mise à l'épreuve ou un sursis simple.

Le tribunal n'a pas accédé à l'une de ses demandes et a condamné Gilbert Ghislain à 4 ans de prison, et à verser 1.500 € à la partie civile.

Bruxelles. Midi-Pyrénées se muscle



Bruxelles. Midi-Pyrénées se muscle

Didier Cujives est aujourd'hui le président du bureau de représentation à Bruxelles./photo D.R

Partager
C'est dans des locaux agrandis et situés juste en face de la Commission européenne que Martin Malvy a récemment dressé la nouvelle feuille de route de Midi-Pyrénées Europe (MPE). Le bureau de représentation de la région Midi-Pyrénées qui agit pour le compte de huit collectivités (six départements, le Conseil régional et le Grand Toulouse) occupe désormais 175 m2 permettant d'accueillir des délégations du territoire. « Grâce à ces nouveaux locaux, Midi-Pyrénées Europe fonctionnera comme une ambassade pouvant servir aux délégations d'entreprises de la région. Notre présence sera une véritable vitrine » assure Didier Cujives le président de MPE.

SIX MILLIARDS D'EUROS POUR MIDI-PYRÉNÉES
La délégation remplit trois missions. La première est de déceler les sources de financement européen pour les projets de Midi-Pyrénées. Les fonds européens ont permis le versement de six milliards d'euros entre 2007 et 2013 dans la région car « c'est à Bruxelles que nous pouvons encore mobiliser un peu d'argent » ajoute Didier Cujives. Et c'est à la Commission que se décide 50 à 70 % de la législation française. Conscientes de cette réalité, les collectivités adhérentes font de plus en plus appel à Midi-Pyrénées Europe. Si en 2009, le bureau bruxellois a reçu 182 sollicitations, le chiffre est passé à 211 en 2010 et 268 dossiers l'an dernier.

Quatre salariés permanents ainsi que deux stagiaires assurent les réponses aux demandes sur place et apportent une ingénierie légère pour aider les entreprises ou les collectivités qui montent des dossiers de financement. Midi-Pyrénées Europe apporte un appui pour capter les fonds sectoriels de la Commission européenne. « Toute entreprise et toute collectivité de Midi-Pyrénées peut solliciter notre structure » rappelle Didier Cujives. Midi-Pyrénées Europe assure aussi un lobbying régulier afin de représenter le territoire régional auprès des grandes institutions européennes.

Enfin, les membres du bureau de représentation pourront envoyer leur collaborateur à Bruxelles pour les former au montage et à l'instruction des dossiers européens. « La formation est une dimension que nous faisons monter en puissance » confirme le président de MPE.

De nouveaux membres
L'assemblée générale de MPE a acté l'élargissement de la base d'adhérents. Ainsi la Chambre de commerce et de Toulouse a fait la demande de rejoindre le bureau bruxellois. D'autres acteurs comme la CCI de Région, le PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur), Aerospace Valley ou des communautés d'agglomération pourraient aussi faire acte de candidature.

La Région Midi-Pyrénées prospecte sur les terres de Boeing…



Une mission régionale à Seattle
La Région Midi-Pyrénées prospecte sur les terres de Boeing…

Depuis ce lundi 12 mars, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, conduit une délégation économique à Seattle aux Etats-Unis, siège des principales usines de l’avionneur américain. La délégation, qui comprend notamment Alain Di Crescenzo, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT), Bernard Raynaud, vice-président de la Région en charge du développement économique, Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion, et Marc Péré, directeur-général du pôle Aerospace Valley, a organisé la venue à Seattle d’une douzaine de PME régionales. Ces entreprises participent à une importante convention d’affaires qui réunit plus de 600 acteurs de l’aéronautique mondiale, venus de 30 pays. Un véritable marathon où 10 000 rendez-vous d’affaires se succèdent à un rythme soutenus pendant 48 heures, à la recherche de nouveaux marchés.

Pour le président de la Région, il s’agit d’abord de promouvoir le tissu régional de sous-traitants, mais également de démarcher des entreprises susceptibles de s’implanter en Midi-Pyrénées. « Nous avons ici, à Seattle, un rôle de facilitateurs, d’incitateurs et de détecteurs d’opportunités », explique Martin Malvy. « Nous développons des contacts institutionnels qui faciliteront ensuite les relations d’affaires. C’est dans cet esprit que j’ai eu des échanges approfondis avec le Gouverneur de l’Etat de Washington, Madame Christine O. Gregoire, ainsi qu’avec plusieurs cadres dirigeants des grands donneurs d’ordres : Safran, Heroux-Devtek, Spirit, Boeing et Airbus US, Embraer, Bombardier, Latécoère, etc.

Avec eux, nous avons cherché à préciser comment les entreprises régionales peuvent s’inscrire avec le maximum de pertinence dans la « supply chain », l’organisation de la sous-traitance des grands groupes. Il faut identifier les partenariats recherchés par l’industrie américaine, voire d’autres pôles mondiaux, et proposer les ressources régionales qui y correspondent.
Nous avons également été très attentifs aux projets d’implantations européennes des principales sociétés présentes à Seattle et nous leur avons fait valoir les avantages compétitifs de Midi-Pyrénées, dont l’excellence de la recherche et de la formation », a souligné le président de Midi-Pyrénées.

La délégation, qui comportait également Daniel Benchimol, président du cluster Digital Place spécialisé dans les technologies de l’information (TIC) en Midi-Pyrénées, a par ailleurs noué des contacts avec l’important réseau d’entreprises de ce domaine qui s’est développé à Seattle autour de Microsoft dont la ville est le berceau. « Les relations établies ici avec des Français expatriés – et dont certains sont originaires de Midi-Pyrénées – ont été particulièrement productives et sont prometteuses pour l’avenir de ce secteur où Midi-Pyrénées est en train d’émerger », a estimé Martin Malvy.





mardi 13 mars 2012

Lannemezan. Une situation particulière pour les femmes !


Lannemezan. Une situation particulière pour les femmes !

journée internationale

Jean Glavany a apporté son soutien à cette journée./
Jean Glavany a apporté son soutien à cette journée./
Jean Glavany a apporté son soutien à cette journée./

Lannemezan a réussi sa journée internationale de la Femme organisée par Madeleine Séris. C'est un défilé permanent de visiteurs qu'a connu la salle des fêtes. Notamment, parmi ceux-ci, la visite de Jean Glavany qui n'a pas manqué de leur apporter son soutien. Mais cette journée, c'était aussi l'occasion de parler des situations anachroniques qui perdurent. Plusieurs réflexions entendues regrettaient le fait même d'être de cette journée. Il n'y a pas de journée de l'homme, mais voilà ! Si seulement le principe d'égalité de notre République était efficient et ne se heurtait pas aux vieux préjugés qui distinguent toujours les salaires, les carrières… Ceci est le lot des femmes du monde occidental, mais que dire de l'autre monde ! De la grande masse des pays du Sud. C'est en pensant à ces femmes que l'ONU insiste sur la solidarité internationale des femmes en marquant cette édition du sceau de l'autonomie des femmes. Une constante avérée : chaque fois qu'on les associe aux décisions et à l'organisation, souvent contre des dogmes ou des coutumes ancestrales, des progrès et des ouvertures vers plus de bien être général apparaissent. Le gain contre la pauvreté et pour l'émancipation équivaut, selon les projections de l'ONU, à plusieurs milliards par an.

L'Algérie. Cette guerre qui n'avait pas de nom...



L'Algérie. Cette guerre qui n'avait pas de nom...

Le général André Mengelle: pour lui l'indépendance était inéluctable./Photo DDM P.C.

Partager
Fait prisonnier à Diên Biên Phu, le lieutenant André Mengelle peine à se remettre de sa captivité... Mais on est en 1955 et ce jeune hussard d'Auch doit repartir pour l'Algérie.

Il rentre d'Indochine… Dernier réserviste à avoir sauté sur Diên Biên Phu le 2 avril 1954, le sous-lieutenant de hussards André Mengelle a 23 ans. Un mois de combats meurtriers, quatre mois de captivité… C'est un cavalier de 44 kg qui se découvre chevalier de la légion d'honneur. « Et sur le retour, nous étions plutôt contents de voir le Maroc et la Tunisie s'orienter vers l'indépendance sans bain de sang. On se disait qu'après la tragédie d'Indochine, on irait vers une décolonisation pacifique » se souvient aujourd'hui le général Mengelle.

Seulement voilà… l'Algérie, c'est différent. Selon la formule, « c'est la France »… Et les tirailleurs algériens, des compagnons d'armes avec lesquels il vient de combattre contre les troupes du Vietcong. « Quelque chose n'allait pas, cependant. Courageux, ils prenaient les mêmes balles que nous, mais n'avaient pas les mêmes papiers et touchaient une solde inférieure. ça me choquait » souligne-t-il.

Juin 1955. Faute de place chez les hussards d'Auch, le lieutenant Mengelle a finalement été recasé chez les dragons parachutistes de Castres. Et on lui donne l'ordre de partir percevoir 80 jeeps à Lannemezan « avec des appelés dont la moitié n'avait pas le permis ». Huit jours pour se préparer et en suivant, c'est l'Algérie, la Grande Kabylie… « Une improvisation totale, mais sans inquiétude, on ne partait pas faire la guerre, on partait faire du « maintien de l'ordre », ironise-t-il.

Or c'est bien la guerre, d'emblée qu'il trouve, dans la montagne. Patron du commando divisionnaire, il est confronté à d'âpres combats avec ses 60 hommes, dans une situation compliquée. Le FLN est lui-même en conflit avec le Mouvement National Algérien tandis que la DST attise le feu entre les deux, l'armée étant supposée « compter les points à la fin ». Sur le terrain ?

André Mengelle tire de son bureau la radiographie d'une colonne vertébrale criblée de plombs. « Deux coups de fusil de chasse à bout portant. Le pauvre vieux, je ne lui en veux pas, il s'est sacrifié pour couvrir la fuite de jeunes. Mais le 4 décembre 1956, vu mon état, j'étais mort. J'ai d'ailleurs été fait officier de la légion d'honneur à 24 ans, à titre posthume… »

Déjà deux fois rescapé, il reviendra pourtant encore deux fois, en Algérie. Le temps de sentir ébranlées ses convictions gaullistes lors du putsch, puis pour déménager la Légion étrangère vers la Corse.

« Ce qui m'a le plus choqué a été de voir des combattants courageux du FLN qui avaient fait la guerre contre nous, réduits à la misère, tandis que les « révolutionnaires » de la dernière heure, les « Martiens », avaient tous les honneurs » se souvient-il encore. Le lendemain du 19 mars, il fêtera ses 80 ans. Comme tous les survivants, il sait que les dates historiques aiment l'humour noir…

Le putsch vu de l'intérieur
Aide de camp du général Gouraud, le lieutenant Mengelle assiste à un drôle de ballet, se tenant même prêt, avec une musette bouclée à accompagner «son» général en captivité. «10 jours avant le putsch du 21 avril 1961, Gouraud a été reçu en secret par De Gaulle. Et c'est un général très soucieux que j'ai récupéré à l'aéroport, lorsqu'il est rentré de Paris. Puis Zeller est venu à Constantine pour forcer Gouraud à se joindre aux puschistes. Je comprenais leur position, mais j'étais très critique. On savait que De Gaulle était parfaitement au courant de tout ce qui se passait. Gouraud a hésité puis basculé et rebasculé d'un camp à l'autre. Ces heures sont restées une blessure et ont laissé de profondes cicatrices à l'armée.»

interview : Guy Perville, historien, ancien professeur au Mirail, auteur de "Pour une histoire de la guerre d'Algérie"
"Pas de mémoire juste sans vraie histoire"
Vous avez parlé de «cure d'amnésie» en France, concernant la guerre d'Algérie.Qu'en est-il, 50ans après?

Oui, il y a eu une cure d'amnésie en France, qui à partir de 1962 s'est concrétisée dans un ensemble de lois et de décrets d'amnistie, concernant la guerre d'Algérie et la guerre civile franco-française qui avait opposé les partisans de l'Algérie française à la majorité des Français. Cette «amnésie-amnistie» a duré jusqu'au procès de Maurice Papon, en 1997 à Bordeaux, car ce procès a provoqué l'interférence entre la mémoire de la deuxième guerre mondiale et celle de la guerre d'Algérie: Maurice Papon, cet homme qui avait participé à la déportation des Juifs de France, était aussi responsable, en tant que préfet de police de Paris, de la répression sanglante du 17 octobre 1961 contre les Algériens lors de la manifestation organisée à Paris par le FLN. Lionel Jospin et Jacques Chirac étaient d'accord pour dire qu'il était anormal d'avoir deux politiques mémorielles, une posture morale pour la deuxième guerre mondiale, mais le silence concernant l'Algérie. Le problème, aujourd'hui, c'est que personne n'est d'accord sur ce qu'il faut commémorer…

De fait, les Archives de France viennent de censurer l'article qu'elles vous avaient commandé sur la fin de la guerre d'Algérie dans le cadre des «Commémorations 2012».Vous y évoquiez les exactions ayant suivi le 19 mars. Votre réaction?

Le 19 mars 1962 ne peut pas marquer la fin de la guerre, car à la différence du 11 novembre 1918, date de l'armistice et du 8 mai 1945, capitulation de l'Allemagne, il ne marque pas la fin des hostilités.Tenue à l'écart de la table de négociation lors des accords d'Évian, l'OAS a refusé la paix, mais aussi le FLN dont le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) avait pourtant signé les accords d'Évian, puisqu'il s'en est pris aux civils Français d'Algérie. Pour finir le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) a désavoué les accords en votant le programme de Tripoli préparé par Ben Bella. Mon article a été censuré, car, selon moi, Paris et Alger, devant faire face à des élections cette année, élection présidentielle en France, élections législatives, en mai, en Algérie, les deux capitales veulent éviter toute manifestation extrémiste, en France notamment, autour de ce cinquantenaire. Or mon texte, factuel, n'a rien d'extrémiste.Mais la censure oublie toujours qu'il n'y a pas de mémoire juste sans une vraie histoire.

Les accords d'Évian étaient donc une "utopie" dites-vous?

Oui, car ils étaient pratiquement mort-nés et ont fait l'objet d'un double sabotage de la part de l'OAS, qui ne reconnaissait pas la légitimité de De Gaulle, et de la fraction du FLN qui voulait le pouvoir. Du point de vue historique, l'OAS était un fait, ne pas en tenir compte ne pouvait pas déboucher sur une paix harmonieuse, puisque cela ne pouvait qu'aggraver la spirale de la violence avec le FLN. De plus, aujourd'hui encore, certains veulent toujours masquer la gestion chaotique que la France et l'Algérie ont eue de la fin de la guerre et de l'indépendance.

Le point au RAM l'Escargole


Le point au RAM l'Escargole
petite enfance

Les assistantes maternelles, les parents et les partenaires présents le mardi 6 mars pour s'informer de la situation au RAM. /Photo J.-C. Du Pont.

Partager
Laure Dauriac, animatrice responsable du Relais d'assistantes maternelles (RAM) l'Escargole, ouvert depuis cinq ans, apporte des précisions sur la structure et sur sa situation personnelle : « Je tiens la commune de Lannemezan pour responsable de ce qui se passe au RAM. Depuis le 1er mars, celui-ci ne fonctionne plus, car mon contrat n'a pas été renouvelé. Ni moi-même, ni les usagers, ni les partenaires n'ont été prévenus et personne ne me remplace à ce jour. Il m'a paru évident d'en informer, le 6 mars, les personnes directement concernées. C'est le moindre des respects », explique Laure Dauriac qui précise qu'elle a appris, le mercredi 29 février, oralement, qu'une éducatrice de jeunes enfants de la crèche municipale était désignée sur son poste en tant que titulaire à compter du 12 mars. « En parallèle, il m'est proposé d'être affectée à la crèche, ce qui est inacceptable », ajoute l'animatrice qui attend « une proposition écrite claire ». Bernard Plano, le maire de Lannemezan, répond que « même si Laure Dauriac a fermé le RAM de son propre chef, un contrat l'attend depuis une semaine ».

lundi 12 mars 2012

Lannemezan. Du monde aux "Portes ouvertes"



Lannemezan. Du monde aux "Portes ouvertes"
lycée michelet


Cyril Dubreuil, le proviseur du lycée Michelet, en compagnie d'une famille venue du Tarn./Photo A. Maillé. Partager
L'attractivité du lycée Michelet de Lannemezan ne se dément pas. Mieux, elle dépasse largement les frontières du département. C'est ce qu'a pu constater Cyril Dubreuil, le proviseur, à l'occasion de la demi-journée « Portes ouvertes » organisée à l'établissement, la semaine dernière. Des élèves et leurs parents sont venus des quatre coins de la région, du Gers, de la Haute-Garonne, du Tarn et des Hautes-Pyrénées afin de faire connaissance avec l'établissement, de découvrir le cadre, les filières d'enseignement, les salles de cours et l'internat qui peut accueillir 90 internes (55 garçons et 35 filles). Un établissement qui vaut aussi, bien sûr et surtout, par la qualité de son enseignement, comme en témoigne les 87,5 % de taux de réussite au bac. Témoignages de l'attractivité, encore, l'augmentation constante du nombre d'élèves depuis trois ans. Le lycée propose également une section sportive ski, une autre pour le snowboard et une classe de découverte des métiers de la montagne ainsi, d'ailleurs, qu'un cursus qui amène les élèves volontaires jusqu'à l'obtention du Brevet d'initiation aéronautique (BIA).

Lannemezan. « Bobo » Trey : fan de rugby et boucher de père en fils



Lannemezan. « Bobo » Trey : fan de rugby et boucher de père en fils
portrait


Derrière son étal, « Bobo » arbore toujours le maillot de Bayonne ou du Biarritz Olympique./Photo A. M. Partager
Jean-Paul Trey, dit « Bobo », est une figure lannemezanaise. À deux égards : comme ancien joueur du CAL, et comme boucher traditionnel.

Jean-Paul Trey, dit « Bobo », fait partie des figures lannemezanaises. Installé comme boucher depuis vingt ans, il a succédé à Henri Layus, une autre figure de la ville. Derrière son étal, il manie le couteau, comme il manie le verbe. Intarissable quand il parle rugby, il ne manque pas une occasion de parler du XV de France, des performances du CAL, du COS de Saint-Lary-Soulan, ou d'évoquer avec toute la passion et la modestie qui le caractérise son expérience de « pilar », lorsqu'il évoluait en tête de mêlée. À la moindre sollicitation, les souvenirs ressurgissent. « Tu te rappelles, on les a tordus. À l'époque, c'était du cap à cap, ça « tombait » de partout ». Pour peu qu'un client au fait des choses du rugby lui prête une oreille attentive. Oui, mais voilà, beaucoup de ses clients sont des dames, peu intéressées par les exploits des stars d'Ovalie. Jean-Paul Trey parle, récite le rugby, comme il vit son métier. Il l'avoue : « Dans ma vie, j'ai quatre passions : ma famille, ma femme Josiane, mes filles Justine et Marie-Charlotte ; le rugby ; mon métier et la montagne, où je m'évade le plus souvent possible ». Levé à 3 heures tous les matins, il tire le rideau de son étal en fin d'après-midi. Pas si sûr que, dans le confort douillet de son chez lui, il ne parle plus de rugby. Seule son épouse Josiane pourrait en témoigner. Toujours, sous son tablier de boucher, il arbore le maillot du Biarritz Olympique, ou celui de l'Aviron bayonnais, ses deux clubs fétiches. Alain Maillé


--------------------------------------------------------------------------------

repères
Le chiffre : 19
ans. > À porter le maillot du CAL. Après avoir débuté et joué pendant six ans au COS de Saint-Lary.


--------------------------------------------------------------------------------

Une vie en toute simplicité
Chez les Trey, le métier de boucher se transmet de père en fils. Les valeurs ne sont pas un vain mot. « Mon père m'a appris le métier à la boucherie familiale de Sarrancolin, là où je suis né, précise « Bobo ». Je pense très souvent à lui. Avant mon père et ma mère, mon grand-père, et mon arrière-grand-mère ont tenu le commerce. Ma vie se limite aux passions que j'évoquais : ma famille, le métier, le rugby et la montagne. C'est comme ça que j'ai vécu, c'est comme ça que je finirai ma vie ».

Lannemezan. Les médaillés militaires en assemblée plénière




Lannemezan. Les médaillés militaires en assemblée plénière
association


Lors du dépôt de gerbe au monument aux morts./Photo P. T. Partager
Daniel Héloire, le président de la 846e section des médaillés militaires de Lannemezan, a voulu faire du jour de l'assemblée générale annuelle un jour d'ouverture vers les autres. C'était la raison d'être de l'assemblée générale plénière de ce samedi 3 mars. Lors de son mot d'accueil, le président de la 846e section a remercié ceux qui, en assistant nombreux à cette assemblée générale plénière, ont démontré leur attachement aux médaillés militaires, à leur prestigieuse médailleet à leur devise : « Valeur et discipline ». Lors de son discours, le président a raconté en détail l'histoire de cette distinction instituée par un décret de Louis Napoléon-Bonaparte le 22 janvier 1852.

Une fois l'assemblée générale terminée, les médaillés ont assisté, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Lannemezan, à la messe dite par le frère Artz, leur aumônier. La matinée s'est terminée par un dépôt de gerbe au monument aux morts de la place de la République. Gerbe conjointement déposée par Daniel Héloire ; Bernard Plano, le maire de Lannemezan, et Élisée Picciocchi, président départemental des médaillés militaires.

La journée s'est achevée par un repas convivial à l'hôtel des Pyrénées de Lannemezan.

Lannemezan. La Fnaca commémore le 19 mars



Lannemezan. La Fnaca commémore le 19 mars
souvenir


Cérémonie à Lannemezan et à Tarbes./Photo DDM Partager
Le comité local de Lannemezan de la Fnaca prépare la commémoration du 50e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Une cérémonie est prévue à Lannemezan. Le programme : à

15 heures, cérémonie à Campistrous. A 17 h 30, rendez-vous est fixé à la place du 19-Mars-1962 de Lannemezan (derrière la salle des fêtes). Et ensuite devant le monument aux morts, à 18 heures. À l'issue des cérémonie, un vin d'honneur, offert par la municipalité, sera servi à la mairie. Pour ceux qui le souhaitent, un repas est prévu au restaurant de l'hôtel des Pyrénées. (27 € environ). Afin de permettre à ses adhérents d'assister à la cérémonie départementale à Tarbes, la Fnaca met un bus gratuit à leur disposition. Renseignements au : 05.62.98.21.40, ou 05.62.98.30.93, ou 05.62.98.24.13.

Lannemezan. Clarens: fermeture annoncée d'une classe



Lannemezan. Clarens: fermeture annoncée d'une classe
Carte scolaire


Joêl Devaud et Jany Castet devant le tableau interactif de l'école de Clarens. /Photo Alain Maillé. Partager


C'est Jany Castet le maire de Clarens qui le confirme : « C'est l'Inspection Académique de Tarbes (IA) qui lui a annoncé la fermeture d'une des trois classes de son école de Clarens ». C'est l'amertume pour l'élu, d'autant que sa commune a consenti des efforts financiers importants afin de doter l'école, d'un tableau informatique interactif, et de 10 ordinateurs portables. Un investissement qui se chiffre à 17 000 €.

« Cette fermeture de classe s'inscrit dans une approche comptable, déplore le maire de Clarens. Il m'a été indiqué que pour garder la classe, l'effectif aurait dû être 24 élèves par classe, alors qu'il n'est ici que 17. J'avoue que je ne suis pas surpris outre mesure de cette annonce. Déjà, quelques visites, dont celle de Mme Peyrègne, l'inspectrice de Lannemezan, et de M. Lacouture, le secrétaire général de l'Éducation nationale, m'avaient, en quelque sorte, psychologiquement préparé à cette fermeture. Je suis surpris, car on ferme ici une classe à 17 élèves, et à Uglas on maintient une classe à 14 élèves qui regroupe tous les niveaux, de la petite section au cours moyen. une classe que l'IA avait voulu fermer lors de la dernière rentrée ». Aujourd'hui c'est au tour de Clarens, puis pourquoi pas de Pinas et d'Uglas, ces trois villages qui disposent chacun d'une école ?

Joël Devaud le maire de Pinas, soutient son collègue de Clarens : « Aujourd'hui Clarens, et demain pourquoi pas nous ? A Pinas, nous avons fait, pour un meilleur enseignement, le choix d'équiper notre école d'un tableau informatique interactif, et d'ordinateurs portables. Si la fermeture se confirme, on pourrait arriver, comme dans d'autres départements, à des regroupements pédagogiques concentrés. Ainsi on pourra liquider de nouveaux postes d'enseignants ».


--------------------------------------------------------------------------------

Le chiffre : 24
élèves par classe>Minimum. Alors qu'à Clarens la moyenne est de 17 élèves


--------------------------------------------------------------------------------

Les élus refusent le RPI
Les deux élus refusent le principe d'un regroupement pédagogique intercommunal, (RPI) qui selon eux risque de venir à l'ordre du jour lors des prochaines rentrées, si la fermeture de la classe est prononcé. En ce cas, affirme Janny Castet, les petites sections seront regroupées, par exemple, à Pinas ; les cours moyens à Clarens les cours élémentaires à Uglas. Avec pour résultat la dispersion des enfants d'une même famille dans plusieurs écoles. Des familles qui par commodité choisiront d'inscrire tous leurs enfants à un seul lieu, à Lannemezan par exemple.

Lannemezan. Trois jours de programme



Du 10/03/2012 au 12/03/2012
Lannemezan. Trois jours de programme
radio festival


G. Pader chef d'antenne de Radio Festival.Photo A.M Partager
« Radio Festival », la radio lannemezanaise qui émet sur 95 Mhz, vous propose un programme riche et varié. Retrouvez vos animateurs habituels.

Aujourd'hui :

Jean-Luc vous donne rendez-vous, de 9 h 30 à 12 heures, avec son émission d'informations départementales et locales et des chansons de toujours. De l'information,

Demain dimanche :

Geneviève, la doyenne de l'équipe, vous propose de la musique « guinguette » pour vous faire danser dans votre salon, tous les dimanches après-midi.

Lundi 12 mars :

Lily et Gilbert, les deux passionnés d'histoire, vous invitent à leur émission, à 14 h 30. Un thème est abordé par ces intervenants chaque lundi.

Lannemezan. Sortir en pays des Nestes les expositions

Lannemezan. Sortir en pays des Nestes les expositions
distractions

« Printemps ptaszkoube» : à Lannemezan, du 9 au 29 mars, à l'espace culturel de Lannemezan.

Peintures, par Janusz Malik : Le plus Polonais des Bigourdans, depuis le vendredi 9 mars, à 18 h 30.

« Flors 2012 » : Jusqu'au 30 avril prochain, tous les jours sauf le mardi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures, en l'abbaye de l'Escaladieu à Bonnemazon. Cette exposition comprend 3 thématiques réalisées par le Conservatoire botanique national (CBN) des Pyrénées et de Midi-Pyrénées : « Flors à chacun sa nature à chacun sa fleur », « Plantes menacées de Midi-Pyrénées », « Plantes protégées en Midi-Pyrénées ». Renseignements au 05.62.39.16.97.

« Regard d'artistes » : Sculptures de Michelle Soulier-Lacombe, jusqu'au 30 mars, à l'office de tourisme à La Barthe-de-Neste.

« Le Moudang » : Jusqu'au 31 mars, au centre culturel d'Ancizan. Les multiples facettes que présente le passé de cette vallée initialement à usage pastoral : présence d'une source d'eau thermale, installation d'un câble aérien pour le transport de minerai.

Lannemezan. Serge Bergé entre dans le club des 3e dan



Lannemezan. Serge Bergé entre dans le club des 3e dan
passage de grade


Serge Bergé au milieu des judokas./Photo Alain Maillé. 3
Partager
Serge Bergé, le président du Judo-Club de Lannemezan, vient encore de franchir un grade. Il a brillamment décroché le très convoité 3e dan de la discipline. Non content de s'investir comme président du judojo, il compte aussi parmi les enseignants du club pour avoir brillamment obtenu son grade. Après avoir passé avec succès les premières épreuves l'année passée (katas et travail technique), une dernière épreuve lui manquait (le jujitsu) pour finaliser son passage au grade supérieur. Grâce à son travail et à sa persévérance, Serge s'est brillamment imposé et a obtenu son 3e dan le dimanche 29 janvier dernier, accompagné de son « uke » (partenaire en judo), à Lormont.

Martin Malvy conduit une délégation Midi-Pyrénées à Seattle pour promouvoir l’aérospatial et Midi-Pyrénées

Martin Malvy conduit une délégation Midi-Pyrénées à Seattle pour promouvoir l’aérospatial et Midi-Pyrénées

Midi-Pyrénées sera présente en force, du 12 au 14 mars sur les terres de Boeing à Seattle (Etats-Unis), à la convention d’affaires « Aerospace & Defense supliers summit » qui accueille près de 600 sociétés de 30 pays (www.bciaerospace.com/seattle).

Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, y conduira une délégation midi-pyrénéenne destinée à promouvoir aux États-unis l’excellence régionale en matière aéronautique et spatiale, la qualité de son tissu industriels et les opportunités d’implantation qu’offre le territoire. Outre l’accompagnement sur place d’une douzaine de PME qui participeront à cette convention grâce à l’aide de la Région Midi-Pyrénées et de ses partenaires d’International Midi-Pyrénées, la délégation sera notamment composée d’Alain Di Crescenzo, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT), Daniel Benchimol, président du cluster Digital Place (TIC) de Midi-Pyrénées, Bernard Raynaud, vice-président de la Région en charge du développement économique, et Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion.
Au cours du déplacement, la délégation visitera plusieurs sites industriels, participera à des réunions de prospection et rencontrera les industriels présents à la convention d’affaires A&DSS. Martin Malvy aura un entretien sur le site de la convention avec Madame le Gouverneur de l’Etat de Washington, Christine Grégoire.
Parallèlement aux rendez-vous organisés sur le thème de l’aérospatiale, des contacts seront pris avec des acteurs des technologies de l’information dont Seattle est un centre important, avec notamment une forte présence de Microsoft.
Midi-Pyrénées, qui accueille sur son territoire le siège mondial d’Airbus, est la région européenne leader de l’aéronautique avec 800 entreprises et 56 300 personnes employées dans ce secteur. Première région française pour l’intensité en R&D, elle compte 25 000 personnels de recherche dont 6 500 chercheurs dans l’aéronautique et le spatial.