samedi 8 mai 2010

JOSETTE DURRIEU


Publié le 08/05/2010 08:10 Patricia Lagaillarde.

La sénatrice Josette Durrieu évoque le procès Pasqua


interview








Comment avez-vous été désignée ?


Je suis membre de cette cour depuis 1999. J'ai été désignée par mon groupe politique, le PS, puis élue au Sénat lors d'une réunion spéciale où on prête serment. J'ai participé à trois procès : l'affaire du sang contaminé, le procès du ministre Michel Gillibert et celui de Charles Pasqua, qui comprenait trois affaires : le casino d'Annemasse, la Sofremi et Alstom.


Comment fonctionne cette cour ?


Elle est composée de 15 juges titulaires et 15 juges suppléants. 3 sont des juges professionnels, 12 sont des parlementaires : 6 députés, 6 sénateurs. J'étais titulaire premier juge. C'est une juridiction d'exception qui ne juge que des ministres ayant commis un délit ou un crime dans l'exercice de leur fonction. Pour Charles Pasqua, les faits remontaient à 1993-1994.


Cette cour a-t-elle un sens ?


Je crois que oui. Parce qu'il s'agit du jugement de ministres dans l'exercice de leur fonction et par conséquent détenteur de l'autorité publique. Il s'agit d'une situation d'exception suffisamment forte pour qu'on donne au jugement un caractère exceptionnel.


Que pensez-vous du verdict d'un an d'emprisonnement avec sursis ?


Je ne ferai pas de commentaires sur le verdict et le délibéré. C'est totalement secret, le vote est personnel et secret, ça se respecte. Par contre, j'ajouterai que cela a été un moment intense et presque dramatique. Cela n'a pas été un geste superficiel. Il y a eu trois votes, un silence profond d'intense réflexion personnelle. Sur ces 3 affaires planait le doute de la corruption. Mais en matière de justice, au moment de conclure, il faut : 1. des preuves ; 2. un faisceau concordant de faits qui font preuves ; 3. l'intime conviction du juge. Un an avec sursis, ça prouve qu'il y avait, en tout cas sur la troisième affaire, soit des preuves, soit un faisceau concordant, soit l'intime conviction. La réalité, c'est que Charles Pasqua est un homme hors du commun, une grande force de caractère, un engagement pour l'État indéniable, sûrement pas de préoccupation d'enrichissement personnel et malgré tout un environnement proche très compromis, des cercles constitués divers qui ne se rencontraient pas et qui fonctionnaient seuls, mais bien. Donc, le « pacte de corruption » recherché comme preuve n'était pas établi. Au demeurant, des flux financiers intenses circulaient et avaient à peu près tous les mêmes origines et des noms identifiés.


Quelle est vote conclusion ?


Les tribunaux civils de droit commun ont instruit et jugé ; parallèlement, cette cour d'exception n'a jamais eu l'intention, parce qu'elle jugeait un pair, de le protéger mais l'a jugé et pendant le procès a beaucoup instruit par des questions nombreuses et fortes. Au niveau d'un ministre d'État de la dimension de Charles Pasqua, un homme de 83 ans, qu'il y ait une culpabilité, reconnue et sanctionnée sur le plan politique et humain, est une réalité éprouvante

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ESCALE HANGAR AGRICOLE DE LA DISCORDE

Publié le 08/05/2010 09:25 - Modifié le 08/05/2010 à 13:58 Christian Sarrabayrouse.

Escala. Le hangar agricole de la discorde

Escala


A l a sortie de Lannemezan, à Escala, commune de 400 habitants, un différend oppose un particulier qui veut construire un hangar agricole à la mairie.

Un permis de construire a été déposé en février 2009 et refusé une première fois le 30 mai 2009 pour des considérations d'ordre architectural. Un nouveau permis de construire avec un objet identique mais avec des modifications dans l'implantation et la grandeur (10 m de hauteur et 1.000 m2) a été présenté le 16 novembre 2009. La mairie d'Escala a motivé son avis défavorable par le fait que le siège social du demandeur se trouve en dehors de la commune, que celui-ci a des terrains libres à proximité de son exploitation dans cette localité, que l'implantation du hangar agricole est à l'entrée de l'agglomération, devant et en continuité d'une zone résidentielle. « Cela constituerait des nuisances visuelles. Et cette implantation anéantirait les efforts de la municipalité au niveau du cadre de vie », fait valoir Catherine Corrège, le maire d'Escala, entourée de ses adjoints : Alain Duffo et Henri Latour. Le 15 février 2010, la préfète indique son refus du permis de construire au motif que « l'implantation et le dimensionnement du projet compromettent sa bonne insertion paysagère ». « Nous étions heureux et soulagés », confie Catherine Corrège, qui ajoute : « Mais, l'arrêté a été transmis hors délai par les services de la préfecture au demandeur, ce qui implique qu'il bénéficie d'une autorisation tacite pour la construction ». Mme le maire poursuit : « J'ai découvert le 10 avril à mon insu que le particulier avait mis un panneau d'affichage indiquant la construction. J'ai écrit à la sous-préfète. Et dans un courrier daté du 23 avril, la préfecture indique que ce projet, situé en zone constructible, avait recueilli des avis favorables de l'ensemble de services instructeurs ». « J'ai l'impression que l'intérêt d'un particulier prévaut sur l'intérêt général. Ils n'assument pas leur revirement de position. Nous sommes très en colère. On attend autre chose que ce mépris », s'insurge Catherine Corrège. La préfecture n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Quant au particulier, il déclare que « tout est fait dans la légalité et qu'il n'a rien fait de mal ».
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Cordialement / Best regards
Pascale TILMANT
Mobile +33 6 73 67 37 91
pascale.tilmant@gmail.com

RUGBY


Publié le 07/05/2010 10:58 A.M

Pro D2. Lannemezan : encore un effort


CAL. « Il finit le championnat à Lyon







Dimanche à 14 h 30, au stade Vuillermet de Lyon le CAL se produira pour la dernière fois, pour le compte du championnat de Prod2. Pour autant, loin d'une balade d'agrément, c'est une grosse épreuve qui attend les Lannemezanais sur les bords du Rhône. Car leurs adversaires du jour, les rhodaniens du LOU, auront à cœur de s'assurer de disputer leur demi-finale à domicile. Pour ce faire, ils sont obligés non seulement de s'assurer la victoire, mais aussi le point de bonus offensif. D'ailleurs du côté du staff Lyonnais, la tendance est à composer la meilleure équipe possible, proche du XV idéal. Un XV Lyonnais dont on sait que les entraîneurs avaient moyennement apprécié la prestation produite au stade François Sarrat de Lannemezan, voici 15 jours.


Du côté des Lannemezanais, on a conscience que cette rencontre sera une dernière et rude épreuve de l'aventure en ProD2.


Pour son dernier rendez-vous le XV du Plateau prendra la route de Lyon samedi matin dès 9 heures. Au programme une petite séance décrassage-entrainement sur un stade du côté de Vénissieu, puis à 16 h 30 l'événement rugbystique de l'après-midi, à savoir la demi-finale de Top 14, qui opposera le Stade Toulousain au Castres Olympique, mais cette fois au tous ensembles chaud devant le petit écran. Du côté de l'effectif, Pochelu blessé a Aurillac ne sera pas sur la feuille de match, et Tilhac est très incertain. Manu Cascarra devrait son retour au sein de l'attaque Lannemezanaise, tandis que le jeune Denat venu des espoirs, devrait faire sa première apparition en première sur le terrain lyonnais.

Le XV du CAL :Miro, Jambaqué, Botha, Stastny, Pujo, Gabarre, Bernard, Basauri, Costanzo, Purdie, Herbin, Pène, Latapie, Delarue, Lafforgue, Héraut, Céolin, Tilhac, ou Denat, Dasque, Els, Cascarra, Cazenave, Mur
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ETUDIANTS CHERCHENT ACCUEIL


Publié le 07/05/2010 08:54 A. Maillé.

Lannemezan. Étudiants cherchent familles d'accueil


hébergement







Christine Dos Santos est professeur des écoles à l'école primaire de Saint-Laurent-de-Neste. Elle est, par ailleurs, la coordinatrice départementale pour le 65 de WEP (World Éducation Programme). Cette association recherche, notamment dans le secteur de Lannemezan, des familles d'accueil pour recevoir des étudiants étrangers.


« J'ai grandi à Lannemezan, se souvient la coordinatrice. Après des études de langues, appliquées au commerce et aux affaires internationales et une maîtrise en langues étrangères, je me suis orientée vers l'enseignement. Régulièrement, j'ai organisé des séjours à l'étranger pour des adolescents de 15 à 18 ans, pour le compte d'un organisme spécialisé. En Irlande, Angleterre, Italie, Espagne, Malte, etc., ce qui m'a valu d'être approchée par WEP dont le but est aussi d'organiser des séjours à vocation culturelle pour des étudiants étrangers. Dans le secteur de Lannemezan (dans un rayon de 40 km), nous recherchons des familles d'accueil, volontaires et bénévoles, susceptibles d'accueillir, d'héberger des étudiants étrangers, âgés de 15 à 19 ans, pour des périodes oscillant entre trois mois et une année scolaire complète. »


Comme ses propres enfants


« Les jeunes gens ont pour origine des pays tels que le Brésil, l'Australie, l'Argentine, le Venezuela, les USA, le Canada, le Mexique, mais aussi quelques pays d'Europe. Nous cherchons 80 familles entre le mois d'août prochain et le mois de juin 2011. Les étudiants étrangers sont recrutés par WEP selon leurs facultés d'adaptation, motivation, ouverture d'esprit. Le but de ces séjours dans notre pays, précise Christine Dos Santos, est d'apprendre le français et de découvrir la culture française.


Les familles intéressées peuvent choisir les étudiants parmi un éventail d'élèves, selon la langue, la tranche d'âge, le sexe, les loisirs et certaines affinités. Pour être familles accueillantes il faut offrir des conditions d'hébergement correctes, être capables d'échanger et de partager une expérience interculturelle, accueillir les jeunes étudiants étrangers comme ses propres enfants. »

Contact : Christine Dos Santos, tél. 06.72.96.00.55

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LA SEMAINE DU 6 MAI







jeudi 6 mai 2010


Publié le 06/05/2010 08:42 | G.B.
NOUVEAU PRESIDENT POUR MPE
Région


C'est un bon connaisseur du secteur aéronautique et spatial qui prend les commandes de l'agence de développement économique régionale, Midi-Pyrénées Expansion. Le maire de Lannemezan est en effet ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Electronique et ses Applications (ENSEA) et titulaire d'un MBA HEC. Il a effectué toute sa carrière au sein des groupes Matra-Lagardère puis EADS. Il a notamment présidé Matra Systèmes & Information puis EADS Systems & Defence Electronics SA de 2002 à 2004. Bernard Plano a créé en 2004 le cabinet BP Consulting, spécialisé dans les affaires et projets internationaux et préside aussi la société Spacebel SAS. élu conseiller régional lors des dernières élections, il devient donc le chef de file de Midi-Pyrénées Expansion (MPE).

OUVERTURE CGR TARBES


Publié le 06/05/2010 08:51 Thierry Jouve.
CGR de Tarbes :PREMIER OPUS D'UN PEPLUM INDUSTRIEL
inauguration



Une semaine après son ouverture, le mercredi 28 avril, le nouveau complexe de cinémas CGR a été inauguré mardi soir, sur l'ancien site de l'Arsenal.

Un clown, un échassier jongleur et des hôtesses accueillent, ce mardi, les invités - entre 400 et 500 - à l'inauguration du nouveau complexe CGR, dans l'ancien bâtiment 119 du site de l'Arsenal. Dans le hall du nouveau cinéma, l'événement débute par une réception au champagne et petits fours. Entre deux flûtes, les invités cèdent à une séance photos avec Shrek, Fiona, Charlot, Dark Vador, une Avatar et une pulpeuse Marylin.

Puis, on pénètre dans la salle 1, la grande salle du CGR avec ses 550 sièges noirs et son grand écran blanc.

Un César pour Caesar

Sur la scène, l'inauguration tourne à la cérémonie des Césars. Un seul César est décerné, celui de « meilleur réalisateur », à « Caesar Très Mèche, 1er empereur de Tarbes » (1) pour ce péplum industriel en cours de tournage.

En effet, Jocelyn Bouyssy, directeur général du groupe CGR, et Charles Raymond, P-DG, indiquent qu'il n'y aurait « pas de cinéma dans ce lieu sans l'investissement de Gérard Trémège ».

Sous une standing ovation et dans un rond de lumière, Gérard Trémège monte sur la scène avec René Bidal, préfet des Hautes-Pyrénées.

Le maire de Tarbes rappelle l'importance du site de l'Arsenal pour la ville de Tarbes : les milliers de personnes qui y travaillaient jadis. Puis le désert industriel et le défi de faire revivre ce site d'une autre façon. « Il n'y a pas trois ans que nous avons acquis ce site. Le mur est tombé en 2008. Si on avait écouté certains qui réclamaient un projet global, on ne serait pas là. » Gérard Trémège loue ensuite le dynamisme des dirigeants du CGR qui ont bouclé la réalisation en six mois et investit 7 M€. La ville a mis 3,8 M€ pour les réseaux et la construction des accès, dont la rue des Forges.

« Le cinéma joue un rôle d'accélérateur des autres projets pour donner à la ville un nouveau quartier. » Gérard Trémège évoque notamment la réalisation, en face, d'un bowling et d'une brasserie.

Enfin, René Bidal, préfet des Hautes-Pyrénées, explique sa présence par « l'initiative et l'exemplarité de la réhabilitation du site de Giat dont l'état a la responsabilité historique de la disparition ».

(1) Le surnom donné à Gérard Trémège par le blog satirique « Les nouvelles potagères

Publié le 06/05/2010 08:51 C.M.
GENS DU VOYAGE : LES TARIFS FONT DEBAT
Face-à-face
Depuis le 15 avril dernier, le Grand Tarbes a décidé d'augmenter les tarifs des aires d'accueil des gens du voyage. L'eau passera de 1,83 € le m3 à 2,50 €, l'électricité de 0,15 € à 0,16 € par kWh, le forfait journalier d'1 € à 1,10 € et la caution de 100 à 150€. Le Grand Tarbes justifie cette augmentation par le déficit de fonctionnement important de ces structures qui ne tient pas compte des dégradations des installations : 250.000 € pour 2009. Mais le débat existe au sein des élus entre ceux qui sont partisans d'une hausse plus modérée et plus échelonnée et ceux qui souhaitent mettre à niveau des tarifs qui sont restés inchangés depuis l'ouverture des premières aires d'accueil du Grand Tarbes, en 2002. Au nom des élus d'opposition, le maire de Séméac, Guy Dufaure, a obtenu que le prix de l'eau au mètre cube soit ramené de 3,08 à 2,50 € pour qu'il ne soit pas supérieur aux communes qui pratiquent les tarifs les moins onéreux.

Nous avons confronté les points de vue de deux élus très concernés par la communauté des gens du voyage : Ernest Fourcade, délégué de Bordères-sur-l'échez, président de la commission des gens du voyage au Grand Tarbes, et Jean-Claude Palmade, président de l'association Solidarité avec les gens du voyage 65.

Le premier, avec beaucoup de pragmatisme, justifie la hausse des tarifs. Le deuxième se fait le porte-parole de la communauté des gens du voyage et estime que cette augmentation est trop importante, au regard du budget modeste des familles.


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Ernest Fourcade, président de la commission gens du voyage Grand Tarbes
L'augmentation des tarifs des aires d'accueil des gens du voyage est-elle raisonnable ?

Il n'y a pas eu d'augmentation depuis la création des premières aires d'accueil en 2002. À ma demande, le Grand Tarbes a réalisé un bilan financier : fin 2009, nous avions un déficit d'exploitation de 250.000 € sans compter les dégradations des installations. C'est pourquoi nous avons décidé d'augmenter les prix de manière raisonnable : de 1 à 1,10 € pour le forfait journalier, alors que les tarifs pratiqués dans le reste de la France vont de 2 à 4 €.

Que pensez-vous de l'augmentation du prix de l'eau ?

Il faut savoir que le prix de l'eau comprend aussi le coût de l'assainissement. Le Grand Tarbes paie 2,96 € par mètre cube à Odos, 3,10 € à Laloubère et 5 € à Ibos. Nous avions défini un tarif uniforme de 3,08 € et à la demande des communes d'Aureilhan et de Séméac, nous l'avons baissé à 2,50 €. Je considère que le prix de l'eau n'est pas payé à sa juste valeur. Malgré cette hausse, nous aurons un déficit de plus de 200.000 € en 2010. Et ce déficit sera payé par les contribuables du Grand Tarbes.


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Jean-Claude Palmade, Président de solidarité avec les gens du voyage 65
L'augmentation des tarifs des aires d'accueil des gens du voyage est-elle raisonnable ?

J'estime que l'augmentation est excessive. Je souhaite que le Grand Tarbes trouve un meilleur équilibre et j'en appelle à la responsabilité des élus pour une augmentation plus raisonnable. Les familles des gens du voyage sont, pour la grande majorité, en situation de précarité et disposent de peu de ressources. Non seulement elles ne reçoivent pas d'allocation logement pour leurs caravanes mais, en plus, elles doivent faire face aux crédits de leurs caravanes qui pèsent lourdement sur leurs budgets. Ces augmentations de tarifs vont largement amputer leur pouvoir d'achat.

Que pensez-vous de l'augmentation du prix de l'eau ?

J'ai fait mon calcul : le tarif de l'eau augmente de 40 %. Cette augmentation est particulièrement brutale. Les gens du voyage doivent s'acquitter du paiement des fluides mais pas dans de telles conditions tarifaires. Je pense que les hausses de prix, si elles sont nécessaires, peuvent être davantage lissées sur le temps

Publié le 06/05/2010 09:49 | Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. NOUVELLES FONCTIONS POUR BERNARD PLANO
politique

Son élection à la région Midi-Pyrénées l'a propulsé à de nouvelles fonctions. Bernard Plano, le maire de Lannemezan, vient d'être élu président de la commission industries, grands groupes, services aux entreprises au conseil régional Midi-Pyrénées. Autant dire qu'il aura connaissance de tous les dossiers importants qui touchent à l'économie et aux entreprises dans la région. De plus, il devient le président de Midi-Pyrénées Expansion. Créée et financée par la région Midi-Pyrénées, cette agence de développement, qui compte 35 salariés, joue un rôle essentiel dans l'accompagnement de la politique économique régionale. Elle est chargée de la prospection, en France et à l'étranger, des entreprises susceptibles de s'implanter en Midi-Pyrénées et de l'accompagnement de ces entreprises jusqu'à la concrétisation finale de leur projet. Midi-Pyrénées Expansion s'occupe aussi de la structuration et de l'animation des filières régionales. Elle soutient les réseaux d'entreprises et les relais opérationnels des pôles de compétitivité. L'accompagnement des collectivités dans leurs projets de développement économique est aussi une de ses missions, ainsi que l'animation du réseau des pépinières d'entreprises de Midi-Pyrénées. Cette agence de développement de la région Midi-Pyrénées veille également à anticiper les mutations économiques et s'attache à promouvoir les zones d'activités d'intérêt régional. Enfin, elle organise des événements structurants et des actions de promotion. Ainsi, Bernard Plano occupe un poste clé au sein de la politique économique régionale. « Je suis satisfait d'être au cœur de l'action et d'avoir ce package complet à l'économie et à l'industrie », indique le maire de Lannemezan qui travaillera dans des domaines de compétences qu'il connaît bien.

« Même si je dois penser région, je serai très vigilant aux intérêts de notre département », ajoute Bernard Plano qui tient à faire savoir que même s'il sera très occupé au niveau régional, il gérera, comme il l'a fait jusqu'à présent, les affaires de la ville.

« Lannemezan reste cher à mon cœur et est mon cœur de métier », conclut le nouveau conseiller régional, président de Midi-Pyrénées Expansion

Publié le 06/05/2010 09:48 | LaDepeche.fr
Lannemezan. LA CFDT CHEZ KNAUF

Après en avoir informé auparavant la direction, la CFDT est allée à la rencontre des salariés de Knauf, à la sortie de l'usine. Une plaquette a été distribuée et le café et les croissants ont été offerts. Les représentants de la CFDT ont expliqué les valeurs de leur syndicat et leur démarche d'accompagnement des salariés. L'objectif étant de créer une section syndicale chez Knauf. « On n'est pas là pour casser l'outil de travail, mais pour faire respecter les droits des salariés », explique Patrick Delaporte, le secrétaire départemental de la CFDT

Publié le 06/05/2010 09:49 | Y.R.
Lannemezan. LES JEUNES DU PNH DANS LES PHASES FINALES
handball

Samedi, les -13 mixte, qui recevaient l'équipe de Soues, ont produit une belle prestation. Durant un match riche en buts, les nombreux jeunes du PNH ont dominé les trois tiers-temps en jouant un jeu rapide et collectif, ne laissant jamais l'occasion aux visiteurs de s'organiser. Le score final est de 35 à 22.

Les - 15 ans accueillaient Balma en quarts de finale du championnat honneur. Malgré le stress, les filles imposent leur jeu aux adversaires. Si la première mi-temps les place en tête avec 14-9, le second tiers-temps est beaucoup plus difficile et les « bleu et noir » sont mises en difficulté par une grosse défense de Balma. Elles parviennent à reprendre de l'avance pour finir le match à 27-20 et accéder à la demi-finale (le week-end du 15-16 mai, à Espalion). Très grosse partie de la gardienne Laura Pouységur.

Les -18 filles recevaient les Haut-Garonnaises de Castanet-Ramonville HB. Double enjeu : la qualification pour la finale régionale ainsi que l'accession au niveau supérieur. Bon démarrage des locales, sérieuses et organisées, pleines d'envie… Passée la fébrilité, le PNH assoit sa domination du PNH. Score final de 29 à 20. Prochain rendez-vous le 16 mai, pour la finale régionale contre Bagnères-de-Bigorre sur terrain neutre.

Les - 18 ans garçons sont allés chercher leur qualification pour les demi-finales honneur en terre gersoise, à L'Isle-Jourdain. Avec une victoire étriquée mais méritée, 20 à 19, sur un dernier but de Jean-Marie Duffo. Beaucoup de solidarité, malgré les blessures et les départs de joueurs au cours de la saison. Il faut maintenant se préparer pour la demi-finale, et pourquoi pas rêver d'un second titre en deux ans !

Publié le 05/05/2010 08:56 | Recueilli par Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. HELENE NOUGARO PARLE DE CLAUDE
interview

Hélène Nougaro, «la garde du cœur» du chanteur, comme il la surnommait, sera ce jeudi, à 18 heures, au service culturel, Espace Paul-Bert, à l'occasion de l'exposition de photos consacrée à Claude Nougaro.

Hélène Nougaro, quelles sont les raisons de votre visite à Lannemezan ?

Je viens à l'occasion de l'exposition de photos organisée par l'Association Claude-Nougaro. Il y a également, jeudi, à Lannemezan, un très beau concert avec Hervé Suhubiette qui interprète des chansons de Claude de façon très originale. Ce spectacle m'avait emballé à Toulouse, à tel point que j'avais envie de le revoir à Lannemezan. Il y a de la sincérité et un niveau artistique remarquable dans ce concert.

Donnez-nous envie de venir voir l'exposition de photos consacrée à Claude…

Ce sont des photos sur le thème de Claude Nougaro et la scène. Par exemple, on peut voir ce que Claude écrivait sur ses carnets avant de rentrer en scène.

Parlez-nous de son attachement à la Bigorre…

La Bigorre pour Claude c'est d'abord Christian Laborde, ce professeur de Garaison devenu écrivain dont il était proche. Il avait passé aussi des vacances à Luz-Saint-Sauveur et fait des concerts dans les Hautes-Pyrénées.

Quels étaient ses centres d'intérêt ?

Claude lisait beaucoup, notamment des biographies, des poésies. Il aimait également les journaux. Il s'intéressait plus particulièrement à ce qui touche l'univers du spectacle. Il n'allait pas immédiatement dans les pages politique (rires).

Comment se passait votre vie avec lui au quotidien ?

La vie au quotidien avec un artiste n'a rien de quotidien. Il m'appelait son garde du cœur. C'était un être sincère et vrai. Entier. Il se donnait à fond dans ce qu'il faisait. Il était souvent énervé contre lui-même. Il était exigeant avec les autres, mais encore plus avec lui-même. Là où il s'exprimait le mieux, c'était sur scène car dans la vie de tous les jours, c'était quelqu'un de désemparé. C'était un écorché vif. Le quotidien ne l'intéressait absolument pas.

Si vous deviez le caractériser en quelques mots, que diriez-vous…

Claude, c'était le doute. Il était très timide en fait. Il avait autant peur de la personne en face que la personne en face avait peur de lui. Il craignait notamment beaucoup les journalistes. Et les journalistes le craignaient beaucoup aussi (rires).

Quelle est aujourd'hui votre vie… sans lui ?

Je vis à Paris. J'ai beaucoup de demandes pour parler de Claude.

En conclusion, donnez-nous une citation que Claude Nougaro aimait bien…

Je ne suis pas de mon avis

Publié le 04/05/2010 11:34 | Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. PYRENE PLUS EMBAUCHE
emploi

Avec 62 salariés et 350 clients, l'association Pyrène Plus tient une place importante à Lannemezan. Parmi les services d'aide à domicile qu'elle propose, figurent les services aux personnes âgées et handicapées, le portage des repas, la téléassistance, le service de ménage et repassage, mais aussi l'aide et l'accompagnement dans la vie quotidienne pour soulager les familles en cas de maladie, d'hospitalisation, de surcharge de travail. La prise en charge des enfants est ainsi effectuée.

Des embauches de personnel sont actuellement possibles.

« Nous recherchons principalement des aide-ménagères. Les débutantes sont acceptées car nous leur proposons une formation », indique Yvette Pailhé, la présidente de l'association Pyréne Plus à Lannemezan, qui souligne que sa structure est soumise à des obligations de résultat, de qualité d'intervention et de continuité de service.

« De gros efforts de professionnalisation ont été engagés par les structures associatives comme la nôtre afin de pallier aux exigences rencontrées », met en avant la présidente de Pyrène Plus à Lannemezan. Autant dire que le plus grand sérieux est requis.

L'association Pyrène Plus tient un rôle majeur en milieu rural. « Pour indiquer notre présence sur le territoire, nous avons apposé des panneaux sur les communes où il est fait appel à nos services. C'est le cas notamment à Lannemezan, Capvern et Lutilhous », déclare Yvette Pailhé qui invite les personnes ayant besoin de s'attacher les services de l'association à contacter l'antenne Pyrène Plus de Lannemezan.

Une aide à la constitution du dossier de prise en charge a lieu. Des réductions ou déductions d'impôt sont effectuées suivant les factures acquittées.

L'antenne de l'association Pyrène Plus se situe au 305, rue Pasteur à Lannemezan, dans un cadre réaménagé avec des bureaux et une vitrine rénovés.

L'aide à domicile est de plus en plus un secteur qui se développe. Par conséquent, l'emploi y occupe une place majeure. Encore faut-il que la question du financement ne vienne pas perturber cette activité qui répond souvent à des nécessités.

Renseignements complémentaires sur Pyrène Plus Lannemezan, au 05 62 98 33 16.

Publié le 03/05/2010 15:32 | LaDepeche.fr
Judo : SOUS LE SIGNE DE LA REUSSITE - associations

On peut le dire aisément. Le Judojo de Lannemezan est en passe de réaliser une saison exceptionnelle. Tant par ses résultats sportifs, la réussite de ses membres aux divers passages de grades ou examens d'arbitres que par l'engouement que suscite le judo sur le Plateau. Peut-être faut-il voir à cet égard, plaisante Serge Bergé, le président, l'attractivité du nouveau dojo que le club occupe depuis tout juste un an.

Vendredi soir, c'était l'heure d'une petite fête organisée afin d'honorer ceux qui font briller les couleurs du club.

Et s'il est un sujet qui ravit particulièrement Sergé Bergé, c'est la réussite des jeunes judokas, les futures ceintures noires du club. À l'image, en catégorie minimes, de 5 d'entre eux, dont Yohan Martinez, Loïc Arrouy et Mael Lopez, qui ont terminé sur le podium départemental et se sont hissés au niveau départemental en disputant les sélections à Toulouse.

Une ceinture noire 3e dan
Ou encore comme les filles Mélanie Martin et Manon Cassou-Debat, qui se sont qualifiées pour la phase interrégionale (le plus haut niveau en minimes) en se classant respectivement 5e et 2e d'une compétition très relevée.

Preuve de la bonne santé du club, avec 168 licenciés, le Judojo de Lannemezan se classe comme le 3e club départemental par le nombre de ses pratiquants.

Pour Serge Bergé, la satisfaction vient aussi de passages de grade réussis. Au mois d'avril dernier, le Judojo a enregistré l'obtention d'un grade de ceinture noire 2e dan pour Romain Hartané, mais aussi le grade de 3e dan pour Cyrielle Bergé (la fille de Serge), par ailleurs enseignante diplômée d'état. Il faut remonter aux années « 80 », avec le 3e dan de Fabienne Paris, pour retrouver un tel grade chez les judokas lannemezanais.

Serge Bergé se félicite aussi d'un fait encore plus rare dans les annales du Judojo, qui affiche fièrement, aujourd'hui, ses 40 ans d'existence.

« C'est, indique-t-il, la formation au club d'un arbitre de haut niveau, en la personne de Thierry Belin, qui est devenu arbitre interrégional, la dernière marche avant le titre d'arbitre national. C'est d'autant une performance, précise Serge Bergé, que Thierry prépare son passage au grade de 3e dan. »

La saison du Judojo se terminera le 24 juin prochain, sous les meilleurs auspices, par le traditionnel gala organisé dans le cadre des fêtes de la Saint-Jean. A. Maillé

mercredi 5 mai 2010

CAL


Publié le 02/05/2010 10:08 | Christian Sarrabayrouse.
PRO D2. Encore une claque pour le CAL


Une équipe. On a surtout vu une équipe au stade Jean Alric, samedi soir : Aurillac qui a fait un festival en inscrivant six essais à des Lannemezanais, méritants, mais dépassés.

Si pour le CAL, ce match était sans enjeu puisque les « rouge et blanc » termineront derniers du championnat, en revanche, la rencontre revêtait un intérêt certain pour les Cantaliens qui étaient mathématiquement toujours en course pour la qualification. Et puis, pour les Aurillacois, ce match était placé sous le signe de l'émotion avec les fins de carrière de Roméo Gontineac, Jean-François Viars, Stéphane Borel ou du capitaine Boukanoucha, autant de joueurs emblématiques de l'équipe cantalienne. Autant dire qu'Aurillac avait bien des raisons d'être motivé pour cette dernière de la saison à domicile.

Lannemezan, de son côté, avait à déplorer de nombreuses absences et présentait une seconde ligne inédite composée de Basauri et Stastny. Qu'importe, les joueurs du CAL rentrèrent bien dans la partie en faisant jeu égal avec leurs adversaires dans les premières minutes. Puis, les Cantalous passèrent la vitesse supérieure et marquèrent un essai par Herry à la 16e minute suite à un beau mouvement collectif. Avec la transformation de Bourlon, Aurillac menait 7 à 0.

Le CAL était acculé dans son camp et l'arrière cantalien Coetzee passait un drop des 35 m, portant le score à 10 à 0 pour Aurillac à la 21e minute. Puis, les avants cantalous prirent le meilleur sur les Bigourdans et furent récompensés de leurs efforts par un essai en force de Gerber, transformé par Bourlon. Le score était de 17 à 0 pour Aurillac et l'on pouvait redouter le pire pour l'équipe du Plateau. Heureusement, Dasque réussit une pénalité des 47 m à la 27e minute, évitant un zéro pointé. Mais, sans tarder, les Cantalous réagirent par un essai en force de Boukanoucha transformé par Bourlon.

En fin de première période, on vit enfin le CAL à l'attaque, mais sans résultat. La mi-temps intervint sur la marque de 24 à 3 pour Aurillac.

Dès le début du second acte, les Cantalous reprirent leur marche en avant. Ils portèrent leur avance à 31 à 3, puis 38 à 3 par deux nouveaux essais de Fono et Herry. Aurillac récitait son rugby et Lannemezan était cantonné à défendre. Il n'y avait quasiment plus qu'une équipe sur le terrain. Cela tournait à la démonstration. L'ailier Valentin y alla d'un dernier slalom dans la défense lannemezanaise et d'un dernier essai à la 75e minute. Bourlon continuait son sans faute dans les transformations. Le CAL s'inclinait 45 à 3 dans le Cantal.

Pour Lannemezan, vivement la fin de la saison. Vivement dimanche prochain