jeudi 15 juillet 2010

LA SEMAINE DU 15 AU 22 JUILLET











DEMANDEURS D'ASILE/ATTENTION CAMBRIOLAGE






Publié le 15/07/2010 03:52 - Modifié le 15/07/2010 à 07:47 Christian Sarrabayrouse.

Lannemezan. Traumatisés pour avoir été cambriolés




insécurité










À Lannemezan, les cambriolages chez les retraités et les personnes âgées ne sont pas des exceptions. Témoignages de gens qui vivent désormais dans la peur. Par peur des représailles, ils ont voulu témoigner anonymement. Vous ne verrez donc pas leurs visages et nous les appellerons Rosa, Jeanne et Pierre. Ils ont en commun d'être des retraités et de vivre à Lannemezan. Ils viennent de subir des vols. Qui ont bouleversé leur existence. Leur quotidien. Désormais, ils vivent dans la peur. Rosa est malheureusement une habituée de la visite des cambrioleurs. Elle ne compte plus les lapins qu'on lui a dérobés. Pour Jeanne et Pierre, c'est la première fois que des individus pénètrent dans leur domicile de la rue des Petits-Champs. C'était un mercredi, jour de marché, le temps qu'ils abandonnent leur domicile. Et le mauvais tour était joué. Disparus les bijoux. Qui avaient une valeur marchande, certes, mais plus encore qui représentaient les souvenirs d'une vie. De leurs vies. Alors, me direz-vous, pourquoi parler de ces méfaits qui font partie du quotidien ? Il faudrait presque parler de « banalité ». Peut-être. À part que Rosa, Jeanne et Pierre ne peuvent pas supporter cette « fatalité ». Pourquoi eux ? La question revient sans cesse dans leurs têtes et reste sans réponse. Le traumatisme est là. Bien réel. « Je fais des cauchemars. Je me réveille la nuit », confie Rosa, hantée, exaspérée par ses voleurs de lapins.



« Nous sommes des gens sans histoires. Nous ne demandons rien à personne. Nous sommes de simples retraités. Nous ne comprenons pas ces agissements », s'excuse, presque, Jeanne. « Coupable » d'avoir travaillé toute une vie pour se payer un peu de plaisir, de rêve avec des pierres. Alors, que fait la gendarmerie ? Par la voix du lieutenant Debacq, elle répond « qu'elle travaille » et qu'elle appelle aux renseignements. À la solidarité. Quelqu'un a sans doute vu. Mais personne ne dit rien. C'est aussi cela les temps modernes. Il y a des silences qui tuent. Ou tout du moins qui empoisonnent des vies. Qui a dit que la peur devait changer de camp ?

ST LAURENT : PARTENARIAT POUR INTERNAT


Publié le 15/07/2010 03:51 C.S.

Saint-Laurent-de-Neste. Partenariat avec Toulouse pour l'internat






Les personnalités lors de l'inauguration./Photo Christian Sarrabayrouse.

C'est l'exemple même d'un partenariat utile, nécessaire. La mairie de Toulouse, propriétaire d'un centre de vacances à St Laurent-de-Neste, surtout utilisé hors périodes scolaires par des enfants, et le conseil général des Hautes-Pyrénées, à la recherche d'un bâtiment pouvant accueillir les internes du collège Beaulieu, ont mutualisé leurs moyens pour créer une structure opérationnelle toute l'année. Comme l'ont indiqué aussi bien Anne Crayssac, adjointe à la mairie de Toulouse, chargée de l'enfance et de la jeunesse ; Nicole Debat, adjointe à la mairie de Toulouse, chargée du handicap ; Nicolas Tissot, adjoint à la mairie de Toulouse, chargé des bâtiments, ou Patrick Demougeot, inspecteur d'académie, le résultat est à la hauteur des espérances et des besoins. Le coût des travaux s'élève à 711.383 € HT. Le conseil général des Hautes-Pyrénées participe à hauteur de 50 %, l'autre moitié du financement est assurée par la mairie de Toulouse. Ce bâtiment, de 345 m2, pourra accueillir 20 élèves internes du collège. Notez qu'il est équipé de panneaux photovoltaïques. « C'est réussi », concluait Josette Durrieu, la présidente du conseil général, sous le regard approbateur de Jean-Luc Rumeau, le maire de Saint-Laurent-de-Neste, et de tous les artisans de cette réalisation qui allie l'esthétique et le pratique.

L'EX PREFETE !

Publié le 14/07/2010 03:50 - Modifié le 14/07/2010 à 07:53 Th. J.

L'ex-préfète Françoise Debaisieux révoquée par le ministre de l'intérieur

Intérieur


Françoise Debaisieux semble descendre sur une pente glissante./Photo DDM,

Sur proposition de Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, le Conseil des ministres d'hier matin a prononcé la révocation de Françoise Debaisieux, ancienne préfète des Hautes-Pyrénées et de Lozère.

Le communiqué du ministère de l'Intérieur indique que « la responsabilité de Mme Debaisieux a été mise en cause dans de graves dysfonctionnements constatés dans la tenue de l'inventaire des biens mobiliers et la gestion des crédits à la préfecture de La Lozère ». Où elle a servi de 2007 à 2009, avant de rejoindre la préfecture des Hautes-Pyrénées. Le rapport de l'inspection générale de l'administration a conclu à « de graves manquements allant du détournement de biens publics à des fins privées à une utilisation abusive des moyens mis à sa disposition à des fins privées… Une faute lourde, incompatible avec le maintien de Mme Debaisieux dans le corps des préfets et jetant le discrédit sur l'institution préfectorale dans son ensemble », pointe le communiqué ministériel. Interpellée, ainsi que son mari, le 7 avril dernier, à leur domicile des Ardennes, Françoise Debaisieux a été placée en garde à vue puis mise en examen par un juge d'instruction de Mende pour « vol et détournement de biens publics par personne dépositaire de l'autorité publique ». Son mari est poursuivi pour « recel ». Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire.

Françoise Debaisieux est soupçonnée d'avoir soustrait des meubles, des tableaux et autres objets à la préfecture de Mende. Les vols ont été découverts à la suite de l'inventaire effectué par le successeur de Mme Debaisieux.Placée hors cadre en mars dernier, elle a été suspendue de ses fonctions en avril. Aujourd'hui, c'est la révocation. C'est-à-dire qu'elle ne pourra plus réintégrer le corps préfectoral. Prochaine étape : sa comparution devant la justice

TOUS ENSEMBLE POUR L'HOPITAL


Publié le 13/07/2010 03:51 Recueilli par Christian Sarrabayrouse.

«Faisons bloc pour l'hôpital»


santé






Jean-Bernard Colomès, le secrétaire de la section cantonale du Parti socialiste (PS).


Le Parti socialiste, par la voix de Jean-Bernard Colomès, appelle à l'unité pour faire face aux menaces de fermeture du service chirurgie à l'hôpital de Lannemezan.


Jean-Bernard Colomès, le secrétaire de la section cantonale du Parti socialiste (PS) pour le secteur de Lannemezan, fait le point sur le risque de fermeture de la chirurgie à l'hôpital de Lannemezan. Entre colère et indignation, il appelle à faire front derrière les élus du conseil de surveillance. Jean-Bernard Colomès, quelle est votre réaction face à la menace de fermeture de la chirurgie à l'hôpital de Lannemezan ?Nous sommes indignés et en colère face à cette éventualité. La chirurgie est au cœur de l'activité du centre médico-chirurgical (CMC) de Lannemezan. Aussi, nous sommes pour le maintien de la chirurgie à l'hôpital de Lannemezan, car nous sommes attachés aux services de proximité qui doivent être au plus près des populations, notamment en matière de santé. Les élus socialistes, Josette Durrieu, Henri Forgues, Bernard Plano, entre autres, ont fait le nécessaire pour que cette structure vive et ait un avenir par le biais d'un partenariat public-privé faisant appel à des chirurgiens renommés de Toulouse et Tarbes. Résultat, le seuil des 1.500 actes ne posera plus de problème. Il n'est donc pas acceptable de sacrifier un établissement qui offre de belles perspectives d'évolution et répond aux besoins des populations.


Que comptez-vous faire maintenant ? Il faut fédérer une démarche de rassemblement autour de l'objectif du maintien de la chirurgie. L'hôpital de Lannemezan doit s'insérer et avoir toute sa place dans le projet départemental concernant la santé dans les Hautes-Pyrénées. Les populations ont besoin d'un établissement à moins de 45 minutes de leur domicile. C'est sur ces bases que les décisions de l'Agence régionale de santé (ARS) doivent être prises. En fait, les vrais responsables de ces menaces sur les soins de proximité sont les élus du gouvernement, sous l'impulsion du Président Sarkozy. Ne nous trompons pas de cible et de responsables. Faisons confiance et apportons notre soutien à nos élus du conseil de surveillance. Il faut faire bloc pour l'hôpital public de Lannemezan

BRAVO AUX NOUVEAUX BACHELIERS


Publié le 13/07/2010 03:50 LaDepeche.fr

Michelet : sept fois très bien






Michelet : sept fois très bien

Même s'ils ne sont que quatre sur la photo prise à l'occasion de la réception organisée en leur honneur par notre journal dans les salons du RexHôtel à Tarbes, sept élèves du lycée Michelet (Thomas Castex, Léa Duffo, Pierre Favili, Romain Hartane, Thomas Martal, Johan Normand et Marilie Touzanne) ont obtenu la mention « très bien » au bac, et parmi eux, le major départemental de la promotion 2010 avec près de 18,50 de moyenne !/Photo Joël Boyé

mardi 13 juillet 2010

REVUE DE PRESSE APVF

Vous pouvez télécharger la revue de presse 236 des deux dernières semaines à partir du lien suivant:
http://www.apvf.asso.fr/files/revue-de-presse/APVF-RDP-236.pdf

lundi 12 juillet 2010

POLE EMPLOI PRET A L'EMPLOI



Publié le 12/07/2010 03:48 Christian Sarrabayrouse

Hèches. Pôle Emploi au plus près des entreprises


emploi





Les salariés de Pôle Emploi Lannemezan autour de leur directrice, Marie-José Couget et de Gérard Caunes et Catherine Guilbaudeau.

Les salariés de Pôle Emploi Lannemezan autour de leur directrice, Marie-José Couget et de Gérard Caunes et Catherine Guilbaudeau.


Pôle Emploi


Ils l'attendaient depuis des mois. Les salariés de Pôle Emploi à Lannemezan disposent, enfin, « d'une véritable agence » pour reprendre les mots de Marie-José Couget, la directrice. Surface doublée de volume, bureaux centrés pour la plupart vers le hall d'accueil permettent une meilleure réception du public et une meilleure qualité de travail. Aussi, plusieurs élus dont Bernard Plano, le maire de Lannemezan, Maryse Beyrié, la conseillère générale de Vielle-Aure, Jean-Henri Mir, le maire de St Lary, des employeurs, mais aussi des représentants des partenaires de Pôle Emploi étaient présents pour l'inauguration de ces locaux, situés au 48 rue du 8 mai 1945 à Lannemezan. Le personnel a expliqué son travail au quotidien. Par exemple, l'offre d'emploi : de son recueil jusqu'au placement. Des informations ont été communiquées sur les différents dispositifs proposés aux employeurs. La présentation des aides, des mesures et des formations que Pôle Emploi met en œuvre aujourd'hui a été effectuée par les salariés. Un volet particulier était consacré à la création d'entreprise. Ainsi, Pôle Emploi a affiché sa volonté de se rapprocher des entreprises afin de tisser des relations harmonieuses, utiles à tous, aussi bien aux recruteurs qu'aux demandeurs d'emploi. Les salariés de Pôle Emploi vont sur le terrain. Ainsi, 600 visites d'entreprises ont été effectuées en 2009.« Que les entreprises n'hésitent pas à nous faire connaître leurs besoins » a indiqué, avec force et conviction, Marie-José Couget, sous le regard approbateur de Gérard Caunes, le directeur régional délégué de Pôle Emploi et de Catherine Guilbaudeau, la directrice territoriale Pôle Emploi Gers-Hautes-Pyrénées. « On se bat » a conclu la responsable qui a rappelé que Pôle Emploi Lannemezan serait, notamment, très actif et très présent lors du forum des saisonniers de St Lary, le 8 octobre et au forum de l'emploi de Lannemezan, le 21 octobre




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Cordialement / Best regards
Pascale TILMANT
Mobile +33 6 73 67 37 91

TRAVERSEE DES PYRENEES


Publié le 11/07/2010 03:48 Jean-Claude du Pont.

Hèches. Les Pyrénées au cœur et aux pieds


récit






Henri Junqua a traversé les Pyrénées d'Hendaye à Banyuls./ Photo J.-C.D.

Henri Junqua est venu au service culturel de Lannemezan pour conter sa traversée des Pyrénées. Une conférence passionnante d'un homme passionné.


Henri Junqua nous a fait revivre son aventure à travers un diaporama complet et quelques rencontres anecdotiques. On a partagé son périple le conduisant à parcourir la chaîne des Pyrénées, d'Hendaye à Banyuls. Il est parti en juillet 2000 pour arriver 40 jours plus tard à Banyuls, avec seulement quatre jours de repos. Cette randonnée ne s'improvise pas ! Il faut compter sur une solide condition physique, une connaissance et une expérience approfondie de la haute montagne. Henri Junqua est du petit nombre de pyrénéistes qui connaissent la chaîne par cœur pour l'avoir parcourue dans tous les sens. Pour marquer cet attachement, il s'est donné un challenge : la traversée en solitaire d'ouest en est par l'itinéraire de la Haute randonnée pyrénéenne (HRP). 800 km de randonnée par des dénivelés constants à travers les majestueux massifs du Vignemale, Gavarnie, Néouvielle, Maladeta, Cagire, Canigou, pour ne citer qu'eux. « La première semaine fut particulièrement difficile, le temps de s'habituer à dormir dans la nature, augmenté des caprices de la météo : orage, vent, pluie, neige, au-dessus des 2.000 m », nous confie-t-il. L'équipement et les vivres sont réduits au maximum. Son sac ne dépassait pas 15 kg. Le plus souvent, son menu se composait de biscuits et d'un peu d'eau. Son seul lien et relais a consisté en une radio, rechargeable à l'aide d'un petit panneau solaire bricolé, par laquelle il faisait le point chaque jour avec son fils pour se situer sur son itinéraire. On comprend son grand moment d'émotion lorsqu'il a pu apercevoir le scintillement bleu de la côte Vermeille

HAUT DEBIT C'EST PARTI!




Publié le 09/07/2010 08:54 A. Maillé.

Lannemezan. Coup d'envoi pour le haut débit pour tous









Explications de Josette Durrieu, devant de nombreux élus, pendant la visite du chantier./Photo Alain Maillé.
Explications de Josette Durrieu, devant de nombreux élus, pendant la visite du chantier./Photo Alain Maillé.




Grâce à un projet volontariste, fin 2011 tous les Haut-Pyrénéens bénéficieront des technologies numériques de dernière génération et d'offres commerciales compétitives.Hier, en début de matinée, à proximité du passage à niveau, a été donné le premier coup de pioche de l'un des nombreux chantiers dans le 65, dont l'aboutissement sera, pour fin 2011, le raccordement de tous les Haut-Pyrénéens sans exception, des 474 communes du département, qui bénéfieront des technologies numériques de dernière génération, et des offres commerciales les plus compétitives, grâce à l'utilisation de la fibre optique. En présence de Josette Durrieu, présidente du conseil général; d'Eric Jammardon président de Hautes-Pyrénées Numérique (HPN), maître d'ouvrage du chantier ; des conseillers généraux Henri Forgues et Maurice Loudet ; de Roger Pham, premier adjoint au maire de Lannemezan ; d'Albert Bégué, maire d'Avezac, et de nombreux autres élus.La volonté du conseil général d'emmener l'internet haut débit dans tous les foyers haut-pyrénéens s'est traduite par la signature, le 19 février dernier, d'un partenariat public-privé, d'une durée de 22 ans, entre l'assemblée départementale et HPN qui réalise les réseaux dédiés à la fibre optique. Au total, près de 400 km de tranchées seront creusés dans le département afin de permettre la connection au réseau « fibre » des Autoroutes du sud de la France (Capvern et à Tarbes).Selon Josette Durrieu : « Notre volonté est de permettre de connecter au haut débit, avec un débit minimal de 2 mégabits, tous les Haut-Pyrénéens. De même que des sites départementaux d'intérêt stratégique.Tels 20 collèges et 15 lycées publics, le pôle universitaire tarbais ou encore 26 zones d'activités économiques industrielles, dont les zones Peyrehitte de Lannemezan, 43 sites d'intérêt départementaux ou départementaux publics (SDIS, hôpitaux,…) qui eux bénéficieront d'un débit minimal de 200 gigabits».Une fois le réseau installé, les opérateurs Internet institutionnels, tels Bouygues, Free, SFR, Wanadoo, etc., pourront fournir leurs divers services internet à leurs clients