vendredi 11 février 2011

L'analyse de Bernard Plano


réaction
Bernard Plano, maire de Lannemezan.
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Pour Bernard Plano, maire de Lannemezan : « Les chiffres sur les revenus moyens par foyer à Lannemezan paraissent logiques par rapport aux autres villes du département, comme Tarbes, Lourdes ou Bagnères. Les employeurs que nous avons à Lannemezan tirent les salaires vers le haut, notamment l'industrie, les services publics dont l'hôpital.
Après, je ne suis pas surpris que les communes de la couronne de Lannemezan aient des revenus moyens par foyer supérieurs à ceux de notre commune. Ces villages sont souvent des zones résidentielles. Il y a également du logement social à prendre en compte à Lannemezan.Plus généralement, on peut dire, après cette enquête, que les villes centres qui supportent les efforts d'équipement et d'investissement pour les infrastructures n'ont pas les recettes fiscales en conséquence. Et pour l'heure, l'intercommunalité ne rééquilibre pas les différences. Ceci est valable à Lannemezan et sur le Plateau, mais également ailleurs dans le département et le pays ».

Tarbes. J.-C. Palmade : « Beaucoup de travail nous attend »


Candidat à sa succession, Jean-Claude Palmade, conseiller général PS, assure que l'avenir de Tarbes se joue dans le canton V. Il évoque successivement le pôle universitaire, l'hôpital, le besoin de lien social, le SDIS…
« Tarbes V n'est pas n'importe quel canton. Il est situé au sud-ouest de la ville et c'est là que se joue l'avenir de Tarbes », déclarait, jeudi, Jean-Claude Palmade. Le conseiller général sortant, aux côtés de Michèle Pham, remplaçante, revendique un bilan : « Les électeurs m'ont fait confiance dans le passé. J'ai répondu par ma présence sur le terrain, que ce soit à la Gespe, à la Courte-Boule ou à Solazur. Beaucoup de travail nous attend et nous ne serons pas trop de deux pour le faire ». Et d'évoquer le pôle universitaire, qu'il veut faire progresser numériquement et en termes de qualité de vie. Considérant que « rien n'est fait de manière coordonnée », le candidat à sa succession insiste sur l'importance du logement étudiant.
Le centre hospitalier se trouve également sur ce canton : « Nous aurons à le défendre tel qu'il est », assure-t-il, rappelant qu'il a été rénové à 80 %. Affichant une grande réserve par rapport aux projets en cours, Jean-Claude Palmade se dit donc opposé à l'hôpital de Lanne. « Il est important, ajoute-t-il, de conserver un équilibre entre public et privé ». Son action vise aussi « les plus modestes qui habitent les cités Solazur, Debussy, Foch où « beaucoup de choses sont à faire pour créer du lien social, de la mixité et rendre les gens plus heureux. On a créé l'EPIC à Solazur que l'on souhaite étendre à l'habitat vertical et pavillonnaire ».
Enfin, il évoque le SDIS qui devrait faire l'objet d'une rénovation et le haras, « projet pour lequel le conseil général est partie prenante.
« Avec Michèle, nous avons entrepris de frapper à toutes les portes du canton, le besoin d'écoute est important », termine le conseiller sortant, avant de laisser la parole à sa remplaçante. Professeure en sciences médico-sociales, celle-ci se présente comme « une militante syndicale et politique de longue date ». Mettre en place plus de cohésion sociale et de solidarité, tel est son credo. « C'est dans la majorité de gauche au conseil général que j'ai retrouvé ces valeurs. Je connais la réalité du terrain et les difficultés des familles », ajoute-t-elle. Pour toutes ces raisons, elle veut aider Jean-Claude Palmade dans son nouveau mandat.
Josette Durrieu, présidente du conseil général, est venue apporter son soutien au candidat. « Je voudrais saluer son militantisme, dit-elle. Il a été essentiel au conseil général en portant une partie de la charge. » Puis de souligner ses convictions, son engagement personnel et quotidien. « C'est un bon », résume-t-elle.

Toulouse-Pau un axe majeur


rail
C.Marziani et B.Plano./Photo AM
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Récemment, Charles Marziani, vice-président de la région Midi-Pyrénées, a animé, à salle des fêtes de Lannemezan, une réunion sur le thème de l'axe ferroviaire Toulouse-Pau. Avec, à ses côtés, Bernard Plano, le maire de Lannemezan ; Thierry Bauchet, de la SNCF, directeur des TER, et Carine Ongaro, directrice lignes TER.On sait que la région consent un gros effort financier pour améliorer le réseau des Transport express régionaux (TER), composé d'ailleurs de trains et de bus. Sachant qu'en termes de trafic, la ligne Toulouse-Pau, qui dessert Lannemezan compte pour 25 % du trafic passagers en Midi-Pyrénées et que la région investit 820 millions au titre du Plan rail. Selon C. Marziani, 3 objectifs ont été ciblés : l'amélioration de la ponctualité, de la capacité d'accueil, une meilleure desserte et intermodalité, sachant que la ponctualité sur cet axe est encore à améliorer. Lors du débat, ont été abordés, entre autres, le problème du maintien de la ligne Montréjeau-Luchon, celui de la modernisation du secteur Boussens-Montréjeau, l'état de vétusté de certaines gares, l'accessibilité aux personnes handicapées.

Lannemezan. Besoin de manger : un souci majeur



société/solidarité
Michèle Lacote avec, à ses côtés, 2 bénévoles du Secours populaire, à l'heure de la confection et de la distribution des colis./ Photo A. Maillé.
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Le Secours populaire enregistre une hausse des demandes d'aides qui émanent de personnes ou familles qui, malgré un emploi et un salaire, ne bouclent pas leurs fins de mois.
Michèle Lacote, la présidente du Secours populaire de Lannemezan, en fait le constat : la première préoccupation des personnes et familles dans le besoin est d'abord de se nourrir, puis de se loger et de se chauffer.
Autant de problématiques sur lesquelles intervient le Secours populaire. Mais, indique Michèle Lacote, une demande s'affirme de financement des frais de carburant afin de se rendre sur le lieu de travail, ou pour chercher un emploi.
Avec, cette saison, l'augmentation sensible des demandes d'aides émanant de travailleurs dits « pauvres », qui malgré un emploi et un salaire n'arrivent plus à boucler les fins de mois. « C'est inacceptable, s'insurge Michèle Lacote, que quelqu'un qui travaille ne puisse vivre décemment. »
Michèle Lacote, combien aidez-vous de personnes et de quelle manière ?
Cette saison nous aidons 85 familles inscrites, soit plus de 430 personnes, réparties à Lannemezan et aux alentours. Au Secours populaire, nous appliquons un principe : chacun apporte sa contribution de 5€ lors de la distribution des colis, le mercredi, tous les 15 jours (voir colis type). Cela responsabilise les personnes aidées, leur permet de ne pas se retrouver dans l'assistanat total, et cela nous permet aussi d'acheter des denrées.
Quelles sont vos ressources ?
Elles sont constituées par les dons des particuliers, par la participation des bénéficiaires, par les revenus de notre friperie et de notre vide-greniers et par les subventions de la mairie de Lannemezan et des quelques villages alentours. Je tiens à remercier l'équipe des 11 bénévoles qui s'investit sans compter à mes côtés.
Quel est votre souhait ?
Que les gens, en général, manifestent un peu plus de compréhension et de solidarité et ne portent pas de jugements trop hâtifs envers ceux qui se trouvent en situation de précarité. Je souhaite aussi qu'un jour, des associations caritatives comme nous n'aient plus de raisons d'exister. Ce qui voudrait dire que la pauvreté et la précarité ont été éradiquées.
Colis type (du 9 février) : 6 litres de lait, 1 boîte de pilchards, haricots grains, sucre poudre, purée, 2 paquets de pâtes, 2 paquets de couscous, 2 hachis parmentier, 1 gâteau, 1 pack de yaourts, 1 plaque de beurre, 1 kg de poisson, 1 capuccino, 2 fromages.
Secours populaire, 521, rue G.-Clémenceau, tél.05.62.98.33.95. Ouverture le mercredi de 9 heures à 11h30 et le vendredi de 14 heures à 16 heures.

A. Fourquet, 300e licencié


Alex Fourquet reprend le chemin des gymnases !
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Le club du Pays des Nestes Handball (PNH) vient de passer le cap historique des 300 licenciés ! Un chiffre important pour un club sportif, une reconnaissance du travail effectué par les éducateurs et les nombreux dirigeants bénévoles.
Et comme un symbole, la 300e licence est celle d'Alex Fourquet. Qui ne connaît pas Alex dans la vallée de la Neste, sur le plateau de Lannemezan et surtout dans le monde du handball ?
Elle a toujours évolué dans le même club avec ces différentes appellations : ASN, ASN-LAC, NBHB et maintenant le PNH. Une fidélité de tous les instants, elle revient pour épauler ses copines dans cette seconde partie de championnat, on ne peut que s'en réjouir !
Ce record de licenciés est une belle reconnaissance pour le PNH, pour son travail bien sûr, mais le club bénéficie de l'excellente image et des résultats stratosphériques de l'équipe de France.
Il faut maintenant pouvoir assumer une telle affluence.
On connaît les difficultés du club en terme de créneaux sur Lannemezan, espérons que, rapidement, des solutions seront trouvées pour que les éducateurs puissent travailler dans de bonnes conditions.

Lannemezan. Bilan fructueux du FC


Plateau
Les U11 de Stéphane Bern se distinguent.
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U19 : Ils avaient l'opportunité de distancer Séméac, une équipe en concurrence directe, mais jouer en déplacement contre Argelès n'est jamais facile. La chose se confirmait sur le terrain où l'expulsion de Nachin n'arrangeait pas les affaires du Plateau. Néanmoins, même réduite à dix, l'équipe du Plateau a continué d'attaquer et par le but de Darignac dans les tout derniers instants est parvenue à ses fins en arrachant la victoire.
U17 : L'opération s'annonçait délicate avec la réception d'Orleix, récent tombeur du TPF II ; d'autant que l'équipe du Plateau fonctionnait avec un effectif de seulement 11 joueurs, dont quatre U15. Mais avec une discipline tactique à toute épreuve, un courage et un engagement de tous les diables ainsi qu'un peu de réussite, les cadets sont parvenus à obtenir un match nul qui a la saveur de victoire !
U15 : Moins de chance pour les minimes avec une équipe diminuée par quatre d'entre eux opérant dans la catégorie au-dessus et un nombre incalculable d'autres blessés ou malades et qui plus est pour affronter Orleix, une des équipes prétendantes au titre. Eh bien, malgré cela, le Plateau ne s'en laisse pas conter. Elle ne doit d'encaisser des buts évitables qu'au manque de repères collectifs et à quelques faiblesses individuelles
Composition de l'équipe : W. Royo, M. Ben Kaddar, F. Ferras, C. Grimand, X. Pierron. S. Floryand (cap.), R. Martinez, G. Fourment, B. Aguirre, B. Païs, J. Descamps, P. Deus, M. Deus, B. Régnier. Éducateur : Rémi Lacrampe.
U11 : Pour cette dernière journée du premier tour de challenge départemental, les U11 se déplaçaient à Tarbes, pour affronter Bazillac et Séméac, deux équipes de l'étage inférieur. Dans la plaine Valmy, la hiérarchie a été respectée, le Plateau a remporté logiquement les deux rencontres, inscrivant 15 buts au total, pour un seul encaissé. Bravo donc à cette équipe pour son sérieux. Qualification méritée pour la journée finale du challenge.
U10 : Les U10 jouaient eux aussi à l'occasion de la dernière journée de leur coupe départementale, recevant aux Bourtoulets leurs homologues du FC Nestes et d'Aureilhan. Eux aussi obtiennent admirablement leur qualification, remportant les deux rencontres, 1-0 et 2-0

Lannemezan. 2 médailles pour les archers


tir à l'arc.
Les jeunes archers des Bandouliers.
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Dimanche, s'est déroulé pour les jeunes le championnat de ligue de tir à l'arc en salle, à Tarbes.
Pour prétendre participer à ce championnat, il fallait avoir fait auparavant divers concours qualificatifs et être sélectionné dans sa catégorie. Trois archers lannemezanais ont été retenus dans la catégorie benjamins et ils ont bien défendu les couleurs du club. Nicolas Cartier a obtenu la médaille d'argent, Baptiste Benjamoile la médaille de bronze et la quatrième place pour Louis Cogordan.
Dimanche prochain, c'est le tour des adultes à Auch. Cinq archers lannemezanais ont été sélectionnés.

Lannemezan. Bourtoulets : une classe à sauver


écoles
Lannemezan ne veut pas perdre une classe à l'école des Bourtoulets./Photo C. S.
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Parents d'élèves et élus se mobilisent contre la fermeture possible d'une classe en maternelle à l'école des Bourtoulets de Lannemezan. Une pétition est en cours.
Mercredi. Jour de repos à l'école des Bourtoulets. L'endroit est désert ou presque. Mais à l'entrée, un panneau est explicite : « Non à la fermeture de classe, signez la pétition ».
Une classe de maternelle est, en effet, menacée aux Bourtoulets. La mobilisation est en marche. Sur la porte de l'école, on appelle à manifester ce vendredi, à 9 heures, devant l'inspection académique à Tarbes.
Pour Sophie Gélibert, parente d'élèves, jointe au téléphone : « Cette suppression de poste aurait pour conséquence de surcharger les classes. Cela enlève aussi un emploi alors qu'il y a assez de suppressions de postes comme cela. Nous sommes tous concernés ».
La municipalité de Lannemezan n'a pas tardé à réagir, elle aussi. Le maire, Bernard Plano, est en contact régulier avec l'inspection d'académie.
« Une telle décision remettrait gravement en question l'organisation pédagogique des écoles de Lannemezan. Pour les familles, le critère de proximité est important car elles n'ont pas forcément les moyens de locomotion adaptés pour amener les enfants dans une autre école. A la maternelle des Bourtoulets, il y aurait 2 classes de plus de 30 enfants sans compter les moins de 3 ans qu'il ne serait plus possible d'accueillir. C'est inacceptable. Il est indispensable que l'inspecteur d'académie prenne en compte les évolutions de population », argumente l'élu.
« Que deviennent les critères de qualité, de proximité, d'accessibilité ? », s'interroge Liliane Camblong-Ramis, adjointe en charge des écoles, qui parle de « véritable retour en arrière ».

Lannemezan. Les dangers des déchets de soins

Confronté à la présence de déchets de soins, notamment des seringues, dans les emballages à recycler, le Smectom, en partenariat avec les déchetteries et les pharmacies, a mis en place la collecte et le traitement de ces déchets piquants grâce à la mise à disposition de boîtes spécialisées.
La procédure d'acquisition : la première boîte est distribuée gratuitement dans les pharmacies aux particuliers en autotraitement présentant une ordonnance justifiant l'utilisation de seringues, à condition de résider dans une des communes des cantons ayant mis en place cette procédure (tous les cantons n'ont pas encore mis en place cette opération).
Les patients remplissent cette boîte. Une fois la boîte pleine, le patient la ramène fermée, en déchetterie, où un bon de dépôt lui est remis par le gardien si besoin. Une boîte vide est donnée en échange.
Ne surtout pas faire
Remplir des emballages ménagers (bouteilles d'eau ou de lait par exemple) de seringues et jeter ensuite ces emballages dans la collecte sélective (poubelle à couvercle jaune) ; les emballages sont systématiquement écrasés dans la benne du camion et éclatent sur le tapis du tri, libérant ainsi les seringues au milieu des emballages manipulés par les agents. Les conséquences sont importantes pour les agents qui doivent suivre un traitement médicamenteux très lourd, très long et qui doivent aussi vivre avec le doute sur l'origine de l'objet piquant.

Lannemezan. Défibrillateur postal


La plateforme de préparation et de distribution du courrier de Lannemezan, située 809, avenue du Général-de-Gaulle, est désormais équipée d'un défibrillateur. Un appareil destiné à la sécurité des postiers de la plateforme mais également à toute personne en faisant la demande. Une initiative fort utile, qu'il convient de saluer à sa juste mesure. « Un plus » pour la sécurité des personnes sur le Plateau.

Lannemezan. Les 100 ans d'Antoine Lopez


festivités
Antoine Lopez, entouré de sa famille, a fêté un anniversaire exceptionnel.
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Antoine Lopez n'y croyait pas lui-même : « 100 ans, vous vous rendez compte ? », disait-il, ravi de toute l'agitation exceptionnelle que faisait naître cet événement dans la petite maison de l'allée du Bocage.
Pour ce grand moment, la famille du papa, du frère ou de l'oncle, selon le degré de parenté, était venue d'un peu partout ; certains de la lointaine Bourgogne, d'autres de l'Aveyron. Catherine, Barthélemy, Isabelle et Marie, les enfants ; les petits-enfants et les arrière-petits-enfants qui trottaient un peu partout, n'avaient pas eu à faire un aussi long voyage puisqu'ils sont établis à Lannemezan ou non loin.
Le « jeune » centenaire, toujours alerte, a poussé la chansonnette tout au long de cette mémorable journée et il a fait honneur aux paellas géantes confectionnées par les spécialistes « maison ». Cet étonnant centenaire a toujours fait son jardin et, reprenant son souffle entre deux chansons, il nous a dit qu'il attendait les conditions favorables pour « faire les patates »… Extraordinaire non ?

Déchets : une solution à 60 millions d'euros


environnement
Le prétraitement mécano-biologique va « nettoyer » les déchets./Photo SMTD.
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C'est une véritable révolution dans l'approche du traitement des déchets que le SMTD prépare depuis plusieurs mois. Un projet qui se monte à 60 millions d'euros.
2013, c'est quasiment demain. Or, c'est à ce moment-là que la décharge de Bénac devra théoriquement fermer ses portes, même s'il restera une possibilité de dérogation jusqu'en 2015-2016. « Nous avons lancé l'étude d'un nouveau site d'enfouissement, d'une capacité de 30 ans, afin d'avoir une vision à long terme », annonce Guy Poeydomenge, président du Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD), « qui devrait être opérationnel en 2015. » Mais ça, ce n'est que la fin de la chaîne car, en amont, il y a aussi du nouveau. « Nous avons décidé de fermer à la fin de l'année la décharge de Lourdes-Mourles, malgré une possibilité de dérogation. Cela afin de pouvoir y aménager un quai de transfert, dès cette année. D'autre part, nous allons réaliser à Capvern un centre départemental de tri sélectif, adossé à celui existant, dont la capacité de traitement va passer de 2.500 à 15.000 t. L'actuel site, zone de la Garounère à Tarbes, géré par un prestataire privé, va donc fermer, mais nous allons intégrer une partie du personnel. »
Mais la pièce essentielle du nouveau puzzle, c'est l'édification d'un centre de prétraitement mécano-biologique, sur l'écoparc de Bordères-sur-l'échez, qui traitera tous les déchets du département. « Il y avait deux solutions : l'incinérateur, ou le PTMB, c'est ce dernier qui a été préféré. » Pour faire simple, quand les déchets ménagers arrivent, ils sont en quelque sorte « nettoyés », et triés. Mais surtout, le méthane est récupéré, il sert à alimenter des chaudières, qui produisent de l'électricité. Reproduire de l'énergie grâce aux déchets, c'est quasiment magique. Les résidus sont transformés en compost. Résultat des courses, alors qu'actuellement ce sont près de 80.000 t de déchets qui sont enfouies à Bénac, après ce prétraitement, le « résiduel » ne sera plus que de 35.000 t. Et quand on sait que le coût à la tonne de l'enfouissement est de 100 €, on voit bien que le bénéfice n'est pas qu'environnemental, il est aussi économique.
Cela dit, avant ces économies, il faudra investir. Et pas qu'un peu, puisque l'unité de prétraitement mécano-biologique est estimée entre 45 et 48 millions d'euros. Le site d'enfouissement coûterait pour sa part 18 millions d'euros. Si l'on ajoute divers aménagements, comme les quais de transfert, on arrive à une facture de 60 millions d'euros. Le tout avec un équilibre fragile. « Sur le prétraitement biologique, il y a des normes très strictes, notamment pour les métaux lourds. Il faudra l'implication des citoyens, mieux trier et davantage… »
Les déchets, c'est vraiment l'affaire de tous…
Articulé autour d'un centre névralgique
Le nouveau schéma s'articule donc sur un centre névralgique qui se situera à Bordères-sur-l'échez, le fameux prétraitement mécano-biologique. Là, les déchets (arrivés de tout le département, via plusieurs quais de transfert où ils seront confinés dans des bennes étanches pour éviter toute nuisance) seront triés et valorisés, c'est l'étape de la méthanisation, qui permettra de produire une énergie « gratuite ». Au final, ce procédé permet de « recycler » 50 % de la masse des déchets, ce qui fait autant de moins à enfouir. La collecte du tri sélectif, elle, ira à Capvern, où un nouveau centre va être spécialement créé. Enfin, pour les déchets verts, l'actuel site à Bordères-sur-l'échez continuera son bonhomme de chemin, mais plusieurs unités de compostage vont être aménagées, à Lourdes-Mourles, Argelès et Vic-en-Bigorre. Des réunions d'information pour expliquer ce nouveau dispositif vont être organisées au mois de mars : le 7 à Lourdes, le 11 à Lannemezan, le 14 à Vic et le 16 à Laloubère.
repères
Le chiffre : 50 %
Réduction > Déchets. Grâce au prétraitement mécano-biologique, le volume de déchets à enfouir va être réduit de moitié, passant de 80.000 t à 35.000 t. Économiquement, ce n'est pas neutre, l'enfouissement coûte environ 100 €/t.
« Tout cela ne pourra fonctionner qu'avec l'implication des citoyens, qui devront trier mieux et davantage, notamment le verre et les piles. »
Guy Poeydomenge président du SMTD 65

Lannemezan. Christelle Chollet, en avril


Le 02/04/2011
Lannemezan. Christelle Chollet, en avril
spectacle
Christelle Chollet : humour au rendez-vous.
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Christelle Chollet sera, le samedi 2 avril prochain, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Lannemezan, pour présenter son spectacle : « L'Empiafée ». L'humoriste est connue après de nombreux passages à la télévision. L'ouverture de la billetterie débutera ce mercredi 9 février, au service culturel de Lannemezan, galerie Paul-Bert, rue Thiers. Permanence du lundi au jeudi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Les tarifs sont les suivants : tarif 1 h 40€ carré d'or ; tarif 2 h 30 €.

Lannemezan. L'occitan invité à la maison de retraite


social
Lors de la présentation du livret guide des situations à la maison de retraite Les Fougères à Lannemezan./Photo C. S.
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La maison de retraite Les Fougères, à Lannemezan, est partie prenante de l'initiative du conseil général de proposer un livret catalogue de situations pour parler occitan dans les maisons de retraite.
Le conseil général des Hautes-Pyrénées mène depuis plusieurs années une réflexion sur la place et l'importance de l'occitan dans les maisons de retraite.
Pour faciliter le dialogue et la communication avec les résidents, une formation a été proposée au personnel. Ainsi, la maison de retraite Les Fougères, à Lannemezan, a très vite adhéré à ce projet où l'association Parlem et le centre d'études des langues ont beaucoup œuvré. Résultat : un livret a été réalisé avec un catalogue des situations de communication dans la vie courante, traduites en occitan.
Jeanine Gréco, la directrice de la maison de retraite Les Fougères, a salué « cette expérience coordonnée, pensée, qui a un impact sur les personnels et les résidents ».
Un point de vue partagé par le conseiller général André Fourcade, qui a souligné « l'importance de cette initiative pour la qualité de vie et la santé des personnes âgées ».
Lors de la présentation de ce livret, Dominique Blanc, chercheur à l'université du Mirail, a annoncé qu'une étude serait menée pour mesurer l'impact de l'occitan dans les maisons de retraite.
Miquèu Pujol, formateur, a tenu à mettre en avant quelques-uns de ceux qui ont pris part à la réalisation de ce document, à savoir Bernat Arrous, Terèsa Place, Charles Simonian, le centre d'études des langues… En fait, il faut parler d'œuvre collective.
« Quand on entre dans une maison de retraite, on a besoin de silence et de solitude, mais aussi de parler. Qu'y a-t-il de mieux que la langue du pays qui porte mieux que des mots, les choses de la vie ? », a conclu, Miquèu Pujol, qui a parlé de « bonheur » à former les personnels.
Il reste maintenant à mettre en application cette communication en occitan qui ne peut qu'éveiller les sens de nos « anciens » et leur rendre la vie plus agréable.

Lannemezan. Projets du Smectom


environnement
Autour de Bernard Plano, le président du Smectom, les élus du secteur./Photo C.S.
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Le point sur le Smectom du Plateau de Lannemezan, des Nestes et des coteaux.
Nouvelle directrice, modifications dans le fonctionnement, agrandissement du centre de tri de Capvern…
Bernard Plano, le président du Smectom (Syndicat mixte de collecte et traitement des ordures ménagères) du plateau de Lannemezan, des Nestes et des coteaux, a accueilli, à l'occasion des vœux, Guy Poeydomenge, le président du SMTD 65, syndicat en charge du traitement des déchets ménagers sur le département des Hautes-Pyrénées et l'a remercié pour le partenariat efficace avec le Smectom. Bernard Plano a tenu également à saluer Jacques Laureys pour l'ensemble de sa carrière passée au Smectom et lui souhaite une retraite longue et sereine. Il a ensuite annoncé que le Smectom bénéficie d'une nouvelle directrice, Mlle Stéphanie Vielcazals, originaire de Castelbajac, recrutée suite à un appel à candidatures ouvert et grâce à son obtention du concours d'ingénieur territorial.
Le président du Smectom a aussi précisé que des modifications de fonctionnement sont nécessaires pour limiter les augmentations de coûts. En effet, les ordures ménagères sont désormais transportées à Lieoux, près de St-Gaudens pour y être enfouies, en attendant la création de la future usine de prétraitement mécano-biologique qui verra le jour sur le département d'ici 2014 et qui permettra d'extraire le maximum des déchets valorisables afin de n'enfouir que les déchets dits « ultimes ».
Pour limiter la hausse des coûts d'élimination des déchets, Bernard Plano indique que chacun doit se sentir responsable en triant ses emballages et en compostant les déchets organiques. Le « Journal du Smectom », bientôt à nouveau distribué dans tous les foyers, rappellera ces données.
D'autres outils de communication verront le jour en 2011 et notamment un site Internet du Smectom.
Concernant le tri des emballages et du papier, Bernard Plano précise que le centre de tri existant à Capvern va bientôt être agrandi pour accueillir l'ensemble des emballages et du papier du département. Ce centre de tri départemental sera géré par le SMTD 65 et pourra recevoir jusqu'à 14.000 tonnes de produits par an.
Concernant les déchetteries, Bernard Plano annonce que des travaux vont être réalisés pour améliorer les locaux et respecter au mieux la réglementation en matière de stockage de déchets dangereux.
Enfin, le président du Smectom annonce que des locaux administratifs seront bientôt construits. C.S.

Lannemezan. Vincent Moscato le 13 mai


Le 13/05/2011
spectacle
«Moscato fait son show».
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L'association ResaBook Événements, basée à Lannemezan, vient de dévoiler la première partie de sa programmation. Le moment fort est prévu le vendredi 13 mai, à la salle des fêtes de Lannemezan, avec la venue de Vincent Moscato dans son one-man-show « Moscato fait son show ». Il cartonne tous les jours sur « RMC », il fait rire tous les soirs au théâtre du Gymnase à Paris, il est « Pompom » dans « Le fils à Jo »… Vincent Moscato viendra faire son show sur le Plateau. Retenez bien la date, les places seront en vente à l'office de tourisme de Lannemezan et au magasin Tartes et Bières de Tarbes, à partir du lundi 14 février. Deux autres rendez-vous au programme de ResaBook, au Centre Cap Pyrénées de Saint-Laurent-de-Neste avec deux soirées à thèmes. La première est fixée au samedi 19 février, à partir de 19 heures : « Soirée d'antan, soirée garbure ». Une rencontre autour de la gastronomie, du chant et de la musique. La seconde animation est prévue le dimanche 13 mars, à partir de 12 heures : « Poule et guinguette ! ». Une poule au pot qui sera suivie d'un bal avec l'orchestre Sentimental Musette. Renseignements au 06.77.84.58.76.

49 élèves du lycée en voyage en Sicile


Les élèves, très attentifs pendant la présentation du voyage qui dure une semaine et qui va les emmener en Sicile./Photo J.-C. D.
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Du 19 au 26 février, des élèves du Lycée Michelet partiront en voyage, destination la Sicile. Au programme : Pompéi, Naples, une traversée en bateau, Syracuse, Palerme…
Le 19 février, 39 élèves du lycée Michelet de Lannemezan prendront la route de la Sicile pour un retour prévu à Lannemezan, le 26 février. Le voyage a été présenté aux parents et aux élèves par Cyrille Dubreuil, le proviseur du lycée, avec à ses côtés Marie-Claude Martin, professeur de lettres, responsable du voyage ; Mmes Sarraméa et Rodé, accompagnatrices.
« Le voyage que nous vous présentons aujourd'hui est un bon projet d'étude, a estimé Cyril Dubreuil. Je ne doute pas que les 49 élèves auront à cœur de tirer tous les profits et vérifier par eux-mêmes la théorie de leurs cours. En outre, c'est aussi un encouragement pour remettre au goût du jour le latin et le grec, toujours enrichissants pour les élèves. »
Enrichissement personnel
Marie-Claude Martin, pour sa part, insista sur l'objectif, d'abord pédagogique. Un complément aux études théoriques en classe qui donnera aux lycéens l'occasion d'enrichir leurs cours de latin, de lettres, de géopolitique, sans oublier l'enrichissement personnel.
Toutes les visites seront accompagnées de questionnaires, rubriques, schémas et autres livrets préétablis au cours des séances de préparation au voyage.
Ces livrets permettront un véritable réinvestissement des connaissances mais aussi la possibilité de les faire partager au travers d'une exposition.
Le trajet s'effectuera en bus. Départ de Lannemezan, tôt, samedi matin 19 février, direction Pompéi : visite de la cité romaine.
Puis, embarquement le soir même en direction de Naples avec une traversée de nuit (en couchette) vers Palerme. Visite de la ville avant de gagner Taormina pour deux nuits d'hôtel. Deux jours de découvertes : Céfalu, Syracuse, aperçu de L'Etna, Agrigente, Ségeste, Montréale… Puis Palerme, retour en ferry vers Naples et cap sur Rome. Visite de la Rome antique : Forum Capitole, Colysée, Panthéon mais aussi Fontaine de Trévise et piazza Navone.
Clap de fin et retour sur Lannemezan.

Lannemezan. La CFDT rencontre les fonctionnaires


syndicats
Responsables et syndiqués de la CFDT : au premier plan, de gauche à droite, Claude Taria, Patrick Delaporte, Olivier Montmory ; au second plan, Daniel Cieutat et Cécile Cazassus./Photo A. Maillé.
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La Confédération française démocratique du travail (CFDT) est venue à la rencontre des agents des fonctions publiques territoriales du territoire sur leurs lieux de travail.
Les 1er, 2 et 3 février, le syndicat CFDT a été à la rencontre des agents de la fonction publique sur leurs lieux de travail.
Avec pour objectif d'être à leur écoute, de dialoguer avec eux, de parler de leur travail au quotidien, de leurs conditions de travail, des horaires de l'organisation des services, des métiers et parcours professionnels… Les agents avaient la parole, qu'il s'agisse des agents de la fonction publique territoriale, de la fonction publique hospitalière ou des fonctionnaires d'État, bien représentés d'ailleurs à Lannemezan, entre hôpitaux de Lannemezan, maison d'arrêt, CRS 29, mairie de Lannemezan et collectivités.
Un fonctionnaire sur deux
Hier, lors d'une conférence de presse, Patrick Delaporte, le secrétaire départemental de la CFDT, a dénoncé, entre autres, la Révision générale des politiques publiques, (RGPP) des services d'État qui vise à ne remplacer le départ que d'un fonctionnaire sur deux et qui préside à des fusions, des regroupements de services, avec pour constante la dégradation du service public offert aux citoyens et la dégradation des conditions de travail des agents.
Claude Taria, de l'Arco-CFDT, dénonce quant à lui la réforme des collectivités territoriales, le gel, voire la diminution par l'État de leurs budgets, le recours de plus en souvent aux emplois précaires aidés qui favorisent la précarité et la pauvreté. Et d'ajouter : « On parle beaucoup des problèmes d'emplois dans le privé, mais le public n'est pas non plus épargné ».
Daniel Cieutat, secrétaire CFDT des hôpitaux de Lannemezan, pointe lui aussi et, entre autres, le même problème du recours aux emplois précaire contractuels avec des perspectives d'accès à la fonction publique très aléatoires, voire inexistantes. Mais aussi la dégradation des services servis aux citoyens pour cause de manque de personnels.

Lannemezan. Un programme riche et varié pour les prochaines vacances


loisirs
Les enfants du centre de loisirs devant leur tour Eiffel./Photo DR
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Le centre de loisirs de Lannemezan est toujours en quête d'innovation afin de proposer, lors de ses périodes d'ouverture, des animations nouvelles, ludiques, mais aussi enrichissantes pour les enfants qui le fréquentent. Et justement, le centre sera ouvert lors des prochaines vacances scolaires, du 28 février au 11 mars prochain. Un bel exemple de cette politique est la tour Eiffel en papier mâché, haute de 2,50 m (voir notre photo), construite par les enfants.
Pour Anne Mamer, la directrice : « Cette minitour Eiffel a été construite dans le cadre du projet des mercredis de l'année 2010-2011 'Les arts s'invitent au centre de loisirs'. Au travers de ce thème, l'équipe d'animation propose aux enfants, toutes les semaines, un programme riche et varié en alliant des activités et animation ludiques, mais aussi culturelles et éducatives.
Un aperçu du programme des prochaines vacances : Pyrénées glisse, savourer les joies de la glisse, vivre l'hiver en milieu montagnard dans un chalet, partager un séjour entre copains. Lundi 28 février, vol au-dessus de la terre, fêtons les 50 ans du premier vol dans l'espace de Gagarine ; mercredi 2 mars, énergies renouvelables, construire et faire fonctionner des véhicules grâce à l'énergie solaire ; lundi 7 et mardi 3, en avant le carnaval, déguisements et divertissement pour un carnaval festif sur scène…
Renseignements et inscriptions au centre de loisirs, 369, rue du 4-Septembre à Lannemezan, tél. 05.62.98.50.84.

Lannemezan. 3 ans ferme pour avoir agressé un gardien



tribunal
Le jeune Fabrice Arbaoui, jugé hier en comparution immédiate, vient d'ajouter une condamnation supplémentaire à son casier : au total, il y en a désormais 23./Photo DDM, Joël Boyé.
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Le détenu de Lannemezan Fabrice Arbaoui, qui avait sauvagement agressé un gardien, le 31 janvier dernier, vient d'être condamné à 3 ans de prison ferme par le tribunal.
D'entrée de jeu, Fabrice Arbaoui donne le ton. Un ton agressif, désinvolte, provocateur. Le jeune homme de 23 ans est classé comme « DPS » : Détenu particulièrement surveillé et c'est la raison pour laquelle il est incarcéré en centrale pénitentiaire. A 2 3 ans à peine, il a déjà un casier très impressionnant, avec pas moins de 22 condamnations. Un chapelet aux grains presque tous identiques : rébellion, outrages, violences aggravées, violences sur les autorités, violences sur ascendant, stupéfiants, vols, port d'armes, évasions, etc. Et encore violences, rébellions, outrages… Pour l'agression du surveillant, la semaine dernière, il était jugé dans le cadre de la procédure de comparution immédiate et était en état de récidive. La totale. Ce matin du 31 janvier, à 8 h 30, il fait le ménage dans les coursives du 1er étage, en tant qu'auxiliaire ménager. Puis, brusquement, il monte au 2e, où il n'a rien à faire. Il croise Éric Z., un solide gardien de 1,95 m et 104 kg. Tout va alors très vite : Éric Z. se retrouve plaqué au sol et roué de coups. Le certificat médical est éloquent : fracture ouverte du nez, dents cassées, traumatisme facial complexe, ecchymoses, plaies ouvertes des lèvres, diminution de l'acuité visuelle, convergence des yeux…
Un massacre
La relation des faits, pourtant corroborée par pas moins de trois témoins, ne plaît pas au prévenu : « Non, c'est pas ça, je vous explique : il m'a regardé méchamment et m'a dit que j'étais un crève-la-faim. Je lui ai dit de partir, mais il a pas voulu. Il m'a frappé, je me suis juste défendu. Je sais pourquoi il a fait ça : il m'aime pas, mais ça, c'est pas grave. En fait, il voulait un arrêt de travail ». Les collègues du gardien, venus en nombre le soutenir, s'indignent. Arbaoui s'énerve dans le box quand on lui lit son propre certificat médical, qui ne fait état que d'un léger râpage à la main : « Le médecin avait dû fumer du shit ! Tout ça qu'il a marqué, il a dû se le faire en tombant sur la porte, chais pas moi ! Moi, j'ai évité ses coups et j'ai mis juste trois coups pour éviter qu'il me massacre ! Vous n'avez qu'à regarder les caméras ! » « C'est vous qui l'avez massacré ! Et justement, c'est ce que montrent les caméras », rétorque la présidente. Mais Arbaoui ne désarme pas et s'enferme dans ses mensonges évidents : « Non, tout ça, c'est du brodage ! Il faut arrêter de me prendre à partie de façon véhémente comme vous faites, et il faut être objectif et il faut pas céder à la pression de tous ces messieurs qui sont venus là, je ne sais pas trop pourquoi, à part me faire plonger ». Partie civile et ministère public vont démontrer, sans aucune peine, que l'agression était gratuite, violente, sournoise : on ne terrasse pas un géant de 1,95 m et 104 kg s'il est en position d'attaque ou sur la défensive. La défense va évoquer la « proportionnalité » : « On doit condamner sur des faits, pas sur un casier ». Les collègues du gardien ne vont pas broncher quand le plaideur dira que les faits « ne sont pas gravissimes comme on veut bien le montrer ». Le tribunal va suivre à la lettre les réquisitions du procureur : 3 ans de prison ferme. Fabrice Arbaoui, qui a déjà dépassé le cumul des peines, ne sortira pas avant au moins 2 019.

Lannemezan. Des sorties à thème pour les motards



association
Fin d'assemblée générale pour les motards qui ont défini le programme de leurs sorties. Le meilleur reste à venir./Photo A. Maillé.
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Lors de son assemblée générale annuelle, le club Les Motards du Plateau a élu son bureau et défini le programme des sorties et le choix des thèmes pour l'année 2011.
Samedi, l'association Les Motards du Plateau a tenu son assemblée générale annuelle au café de la Gare. Si l'on excepte les points « régaliens » de l'ordre du jour, tels rapport moral, bilan financier, élection du bureau, l'assemblée générale, composée d'une trentaine de motards, a surtout travaillé sur le programme des sorties 2011. Car si la passion de la moto est le lien premier qui rassemble les adhérents de l'association, les sorties organisées tous les ans, à raison d'une par mois, à partir de mars prochain, contribuent fortement à sceller des liens d'amitié et de convivialité parmi les motards. D'autant que Denis Duffo, le président du club, l'a indiqué, le choix des sorties à thème introduit également une notion de découverte du patrimoine régional.
Denis Duffo, qui s'est par ailleurs réjoui qu'à l'occasion de l'assemblée, deux nouveaux adhérents aient rejoint les rangs du club.
Sortie raquettes
Pour 2011, le montant de la cotisation a été établi à 50 € (par moto) et il a été également décidé de faire confectionner des chemises aux couleurs du club. Jean Maystre, le vice-président, a émis l'idée d'organiser, au mois de mars, une sortie raquettes en montagne avec une nuit passée au refuge du Marcadau, du côté de Cauteret.
Les sorties 2011: Le 6 mars, sortie en Chalosse, dans les Landes, du côté de Mugron ; le 3 avril, Espelette en Pays basque ; le 8 mai, journée grillades en Espagne, du côté d'Ainsa ; le 2 juin, le Cantal avec passage du gouffre de Padirac ; le 3 juillet, sortie à Artouste, avec le petit train ; les 6 et 7 août, voyage à Llivia, l'enclave espagnole du côté d'Andorre ; le 4 septembre, la route cathare, Montségur ; en octobre (date à définir), Saint-Jean-de-Luz ; en novembre, sortie à définir.
Le nouveau bureau.
Président : Denis Duffo. Vice-président : Jean Maystre. Trésorière : Isabelle Mortier. Trésorieradjoint : Patrick Musso. Secrétaire : Dominique Zapparoli. Secrétaireadjointe : Christelle Duffo. Coordinateurdes sorties : Christian Dazet.

Lannemezan. Le théâtre comique enchante le public



spectacle
Plus de 200 cents spectateurs pour « Mon colocataire est une garce »./Photo J.-C. D.
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Théâtre de boulevard ou «Théâtre de Bouvard» avec la pièce « Mon colocataire est une garce » ! En tout cas, une représentation qui a attiré à la salle des fêtes de Lannemezan plus de deux cents spectateurs ravis de la performance des acteurs qui ont su les captiver. Plus proches du café-théâtre que du vaudeville classique à dialogues ciselés et au troisième personnage décalé, les scènes à deux personnages doivent trouver une interface : le spectateur.
La difficulté majeure est de trouver le fil conducteur afin de faire du public son complice.
Sur la base des scènes préparées au feeling, l'improvisation peut être un élément d'enrichissement. C'est ce qu'ont su faire les deux acteurs.
Fabrice Swchingrouder a campé admirablement ce type simple, menant une vie honnête et ordinaire comme tout un chacun, plus généreux que naïf.
La probable duperie n'effleure même pas sa pensée.
Alexandra Michelle joue avec habileté de sa plastique superbe et du pouvoir de séduction naturel qu'il opère sur le sexe opposé.
Assurément, une bonne soirée ! À oublier les tourments de ce monde.
« À quand la prochaine ? », ont demandé plusieurs spectateurs !

La traversée centrale des Pyrénées avance


La TCP intéresse aussi le sud de l'Europe et le Maghreb. / photo archives DDM
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C'est un projet à deux décennies. Mais hier, les premières études officielles on t démarré à l'issue d'une réunion à Paris des partenaires du tunnel ferroviaire qui permettra la traversée centrale des Pyrénées (TCP). Cet axe sera mis au service des trains de marchandises et de voyageurs, des camions, des automobiles, et des cars de tourisme sur des trains navettes. De nombreux élus de la région ont participé à la réunion à laquelle assistaient également des représentants politiques espagnols, portugais et marocains. Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, s'est montré favorable à ce projet qui est en discussion entre la Commission européenne, l'Espagne et la France depuis quatre ans. «Avec ce projet, on recadre le Sud Ouest dans le concert européen de Copenhague au Maghreb. Cela rééquilibre l'Europe qui se développe jusqu'à présent vers l'Est. C'est un nouveau dispositif qui se met en marche et pour lequel il faudra prévoir de grands investissements. On ne peut pas continuer à faire l'Europe s'il n'existe pas de grands corridors économiques», a déclaré Martin Malvy. Josette Durrieu, présidente du conseil général des Hautes-Pyrénées, appuie aussi ce projet : «J'y apporte mon soutien absolu, notamment au tronçon Saragosse-Toulouse via Lannemezan. C'est l'intérêt économique du département.»
La région et le conseil général des Hautes-Pyrénées ont d'ailleurs lancé une étude sur les retombées économiques du projet de TCP. Mais les élus misent aussi sur l'impact écologique de ce nouvel axe ferroviaire : limitation des émissions de gaz à effet de serre, maîtrise de la consommation d'énergie fossile.
Pour l'instant, on en est encore au stade des études qui sera suivi de la définition des corridors, notamment celui reliant Lannemezan à Toulouse. La mise au débat public en France et en Espagne est prévue entre 2013 et 2015. «Mais cela avance, constate Malvy. Le sujet est régulièrement abordé dans les sommets franco-espagnols.»

jeudi 10 février 2011

Lannemezan. Capvern : extension du centre de tri


Guy Poedomenge, le président du Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD 65), lors de ses vœux./Photo C. S.
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Lors des vœux à Tilhouse, le Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD 65) a annoncé l'augmentation de la capacité du centre de tri de Capvern.
Hier, à la salle des fêtes de Tilhouse, le Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD) 65, par la voix de son président Guy Poedomenge, a présenté ses vœux. De nombreux élus étaient présents dont les conseillers généraux Guy Dufaure, Jean-Claude Duzer, Gérard Boube, Maurice Loudet, Henri Forgues, José Marthe. Bernard Plano, le maire de Lannemezan, était également là, ainsi que des salariés du SMTD, des entreprises partenaires et des représentants de collectivités adhérentes.
Dans son discours, Guy Poedomenge a retracé les principales actions de 2010 : la fin d'exploitation et la fermeture du dernier casier d'enfouissement des ordures ménagères résiduelles sur Capvern, qui marque aussi la fin d'une époque pour le site et son personnel ; la signature d'un contrat départemental unique avec Eco-Emballages, la fin de plusieurs mises à disposition des collectivités vers le SMTD…
Il fut ensuite question de 2011 qui sera, selon le président, « une année déterminante, avec une activité particulièrement chargée. Tous les dossiers majeurs auront été lancés et les premières installations verront le jour », a précisé Guy Poedomenge qui a expliqué que « la feuille de route est connue et le SMTD a obligation de résultats ». Il a aussi prévenu que « les coûts vont indéniablement augmenter pour l'usager du service. Mais soyez persuadés que si le statu quo avait prévalu, c'est vers une augmentation beaucoup plus forte que nous nous serions dirigés », a-t-il immédiatement ajouté.
2011 verra d'abord et surtout l'extension du centre de tri de Capvern, qui va devenir départemental à partir du 2e semestre 2012. Les travaux vont débuter à l'été 2011. Sa capacité va passer de 2.000 à 14.000 t. Une dizaine d'emplois sera créée. « Nous voulons en faire un outil performant », a indiqué Guy Poedomenge, satisfait que le SMTD 65 soit devenu, en quatre ans, « une véritable entité, reconnue ».

Arrens-Marsous. Arrens à fond


M. Fabre, J.-P. Da Costa, Ph. Lanne, V. Artigalas, B. Plano et J.-J. Lanne dans le dernier bâtiment du GAEC Le Bretou./Photo J. G.
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Réunion de travail entre le maire Marcel Fabre et ses conseillers G. Moliner, J.-P. Da Costa et V. Artigalas (conseillère régionale) et leurs visiteurs, Bernard Plano (conseiller général et président de MPE) et M. Peybernes, DGA, avec pour fil rouge l'économie et la promotion du Val d'Azun et plus particulièrement de la commune.
La visite du GAEC Le Bretou de PH. et J.-J. Lanne.
Fondé en 1999, c'est une exploitation bovine qui a bénéficié d'aides de la région. Ils sont membres du GAB 65 qui est aussi sur les tablettes de la région Midi-Pyrénées qui est la championne française du bio avec 47.000 exploitations. Elle accompagne les agriculteurs qui veulent se tourner vers le bio et leur apporte son soutien financier. La vente directe est la source de revenus de ce GAEC.
M. Plano suggère d'aller vers la diversification des produits en proposant des plats cuisinés, si ce n'est déjà fait, ou d'autres produits à imaginer et mettre en place.
L'hôtel d'entreprise qui va voir le jour sera construit à l'entrée de Marsous, pas loin de la nouvelle déchetterie en cours d'aménagement. M. Cousin, architecte de Lourdes, présente le projet qui comprend huit ateliers répartis en cinq bâtiments conçus sur le modèle des granges d'ici.
Non, les toits ne seront pas en tôle mais en ardoises et s'intégreront dans le paysage du Val d'Azun. Coûteux (817.000€), ce projet répond pourtant à une demande.
D'ores et déjà, six demandes de locations, pour l'essentiel par des locaux. La région apporte une subvention de 99.400€ et le département 73.050€. Il manque l'État.
J.-P. Cazaux présente le projet de label ou de marque propre à la production fromagère de la vallée et éventuellement l'étendre aux autres productions : bovins, ovins, etc., pour valoriser et vendre l'agrotourisme.
Avec le concours de l'Adefpo, des fromagers se sont lancés dans la démarche d'une formation.
Top info : EDF entreprend la construction de 30 bureaux à Arrens.
Qui a dit que le Val d'Azun ne bougeait pas ? Qui ?