samedi 13 novembre 2010

Lannemezan. Il a servi le général de Gaulle


Publié le 11/11/2010 09:20 Propos recueillis par Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Il a servi le général de Gaulle
témoignage
Marc Lassus devant ses photos souvenirs de l'Élysée./Photo C. S.
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Marc Lassus, de Lannemezan, a travaillé au service privé de l'Élysée lorsque le général de Gaulle était Président. Il raconte ces moments qui ont marqué sa vie.
Marc Lassus, 62 ans, retraité, ancien dépositaire central de presse, une figure à Lannemezan, a connu le général de Gaulle dans le cadre de son service militaire effectué à l'Élysée. Il nous dévoile quelques anecdotes auprès de cet homme qu'il qualifie d'« exceptionnel ».
Marc Lassus, à quelle occasion avez-vous pu travailler auprès du général de Gaulle ?
Ayant fait l'école hôtelière de Toulouse, j'ai été affecté au service auxiliaire des armées, régiment du train. Puis, au bout d'un mois de classe, j'ai eu l'honneur de rejoindre le service privé du général de Gaulle à l'Élysée, en 1968.
En quoi consistait votre travail auprès du général ?
Nous étions six militaires du régiment du train qui servions le général et madame lors des repas privés ou officiels.
Nous étions également chargés d'accueillir les visiteurs au vestibule d'honneur et de les diriger vers les huissiers et aides de camps.
De quelles anecdotes vous souvenez-vous plus particulièrement ?
Je me souviens du jour où le Président Nixon est arrivé avec un quart d'heure de retard. Le général attendait. Il dit à Nixon avec ironie : « Monsieur le Président, vous êtes arrivé avec quinze minutes de retard, vous repartirez avec quinze minutes de retard ».
La rigueur et l'exactitude, c'était toujours et tout le temps.
Une autre anecdote, lors d'un déjeuner avec des artistes, l'un d'eux n'était pas à l'heure, il n'a pas été accepté à table.
Autrement, le général impressionnait par son sérieux.
Je ne l'ai vu rire aux éclats qu'une seule fois. C'était lors d'un repas face à Fernandel.
On le disait aussi très attaché à sa famille…
Effectivement, il y avait un rituel du dimanche à l'Élysée lorsqu'il ne partait pas à Colombey. Le matin, il allait à la messe avec madame, à la chapelle de l'Élysée, et il prenait ensuite un repas avec sa famille. Il aimait être avec ses petits-enfants et posait toujours des questions sur la jeunesse.
Quelle dernière image garderez-vous de lui ?
Deux ou trois jours avant le référendum de 1968, on savait que les résultats électoraux lui étaient défavorables. Il régnait une ambiance très triste à l'Élysée. C'était la fin d'une belle histoire. Le général n'a rien laissé transparaître. Il est resté droit jusqu'au bout.
Ses souvenirs à l'Élysée
« Le général, lors de mes retours de permission, avait toujours un mot aimable et me demandait : « Alors, comment vont les Pyrénées ? ». C'était quelqu'un d'intègre, qui travaillait énormément avec sa garde rapprochée, Bernard Tricot, Jacques Foccard, Xavier De La Chevallerie, le colonel Laurent, Mlle Hurard et le commandant Flohic.
De l'Élysée, je garde aussi un souvenir très fort de mai 1968. Nous étions consignés durant un mois et nous avons eu très peur, surtout quand le général est parti à Baden-Baden ».

Lannemezan. Le point sur les minimes


Publié le 11/11/2010 11:26 B.R.
Lannemezan. Le point sur les minimes
rugby
Les moins de 15 ans de l'Entente./Photo B. R.
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Au stade François-Sarrat, les moins de 15 ans du regroupement CAL/MFC/USC rencontraient les équipes de la Section paloise et de Balma. Ces rencontres comptaient pour le challenge Groupama. La première rencontre opposait le CAL à la Section paloise. Face à une équipe très athlétique et parfaitement organisée, les jeunes du CAL subissaient dans le premier acte et concédaient deux essais aux puissants avants béarnais. Mais dans le second acte, les jeunes Lannemezanais revenaient très bien dans le match et s'efforçaient de mettre du rythme à la rencontre. C'est d'abord Gindre qui, au terme d'un mouvement collectif bien construit, aplatissait le premier essai. Un peu plus tard, c'est l'ouvreur Dupont qui profitait d'un bon travail dans l'axe de ses avants pour prendre le trou et inscrire l'essai de l'égalisation au terme d'une course de près de 60 mètres. Les jeunes du CAL ne se contentaient pas de ce résultat (on ne leur en tiendra pas rigueur !) et continuaient à écarter les ballons. Ils s'exposaient ainsi aux contres palois et devaient s'incliner en concédant deux essais dans les dernières minutes de la rencontre.
Dans la deuxième rencontre, les minimes étaient opposés à Balma, formation très joueuse, qui, dans son premier match, avait tenu les Palois en échec. La rencontre était très ouverte et spectaculaire, les deux équipes pratiquant un rugby très offensif. Les banlieusards toulousains prenaient l'avantage sur un bel essai d'ailier en débordement et dominaient le premier acte.
Mais en deuxième mi-temps, les jeunes Lannemezanais prenaient résolument le match à leur compte. Au terme d'un superbe mouvement collectif et grâce à un ballon rapidement libéré par son pack, c'est l'ouvreur Dupont, encore lui, qui s'infiltrait dans la défense adverse pour l'essai de l'égalisation. Malgré une nette domination en fin de match, les jeunes du CAL devaient se contenter du match nul. À défaut de victoire, les minimes du regroupement ont fait preuve de beaucoup d'enthousiasme pour un rugby très offensif et spectaculaire.
L'équipe des minimes : Mathieu Berbizier, Thomas Cante dos Santos, Clément Castéran, Gaëtan Crouau, Joris Daste, Luca Desbets, Luis Domingo, Antoine Dupont, Gautier Endefaque, Remy Féraut, Elliot Gindre, David Gistau, Ange Lambert, Loïc Moncassin, Gautier Perriguet, Raphaël Ricaud, Isac Simon, Hugo Verdu.
Entraîneurs : Jean-Luc Gales et Jean-François Héguy.

Lannemezan. Les résultats du FC Plateau

Publié le 11/11/2010 11:26 LaDepeche.fr
Lannemezan. Les résultats du FC Plateau
football
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U9 : Les deux équipes du FCP se déplaçaient à Guizerix à l'occasion d'un plateau, et les joueurs ont tous pu évoluer à leur rythme puisque deux niveaux étaient représentés lors de ce rassemblement. Convivialité et pédagogie étaient donc au rendez-vous.
U10 niveau 1 : Plateau de championnat à Guizerix. Deux matchs au rendez-vous, contre les deux équipes. U10 du club local, dont une superbe prestation du FCP face à Guizerix II lors de la première rencontre et une prestation plus laborieuse lors de la seconde opposition. Au bilan, 1 nul et une défaite.
U11 mixte niveau 1 : Championnat avec un plateau à Rabastens en compagnie du Val d'Adour et du club local. Voyage dont les joueurs du FCP ne sont pas revenus bredouilles, puisqu'auteurs de deux victoires à l'issue d'un plateau sympathique et convivial.
U13 : Premier tour d'une compétition futsal, où deux équipes du FCP étaient engagées. Et si les deux équipes n'ont obtenu que de biens décevants résultats, ça a surtout été l'occasion pour Guillaume Latour de faire participer tout son petit monde à la fête.
U15 : 5e journée de la poule de brassage district au cours de laquelle le FCP recevait les réservistes juillanais. Auteurs d'une bonne première période, les joueurs de la fusion n'ont jamais su élever leur niveau technique et gagner en lucidité afin de réellement surclasser l'équipe adverse. Victoire logique 5-2 tout de même au final, et une bonne après-midi pour une équipe très remaniée en vue du tour de coupe du Midi face à Séméac.
U17 : C'étaient deux équipes d'ores et déjà qualifiées pour la phase « élite » qui s'affrontaient au stade des Bourtoulets, avec la réception par le FCP des réservistes du TPF. Victoire logique des Tarbais malgré un combat des joueurs de la fusion au cours des 80 minutes. Et si les Tarbais ont gagné la bataille technique, c'est avec leurs armes que les « rouge et bleu » sont parvenus à inquiéter à plusieurs reprises leurs adversaires, ratant plusieurs fois le coche d'un rien. Belle réaction du groupe après la déroute en coupe la semaine précédente, et une nouvelle source d'espoir pour cette jeune équipe.
U19 : Les juniors du FCP se devaient de confirmer leur belle prestation fournie à Orleix deux semaines auparavant, pour rester au contact de la tête de la poule avec la réception de Luz/Pierrefitte. Chose faite, avec cette victoire 3-0 obtenue sans être réellement inquiétés, malgré une seconde période relativement décevante sur le plan collectif. Il y a encore une marge de progression collective certaine chez ce groupe, malgré des qualités déjà affirmées au sein de ce championnat. Bravo aux buteurs Darré, Massot et Monclus qui ont permis cette belle opération, sachant que les leaders séméacais ont pour la première fois de la saison concédé un match nul face à Orleix.

Lannemezan. À la rencontre de Marine Soubie


Publié le 11/11/2010 11:25 Propos recueillis par Yvan Rodriguez.
Lannemezan. À la rencontre de Marine Soubie
handball
Marine Soubie, sélectionnée en équipe régionale moins de 15 ans filles./ Photo DDM.
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Comme Simon Castéran, que nous vous avons présenté la semaine dernière, Marine Soubie est elle aussi dans l'équipe régionale de handball dans la catégorie moins de 15 ans. Marine a été formée au club, le Pays des Nestes Handball (PNH) actuellement, le Neste-Barousse dans le passé. Cette joueuse dotée d'un grand gabarit et d'une bonne connaissance du handball a participé aussi aux stages nationaux de zone.
Partons à la rencontre de cette jeune joueuse sympathique, dont le franc-parler ne laisse pas de place au doute !
Marine, pensais-tu être dans les 14 meilleures joueuses régionales de ta catégorie ?
Oui et non, mais je pensais avoir des chances, vu que j'avais participé au stage de zone. Le niveau était élevé et j'ai dû me faire violence pendant les trois jours de stage. J'ai donné le meilleur de moi-même et au final j'ai été prise. J'étais supercontente avec en plus la sélection de Simon Castéran chez les garçons, tous les deux, nous sommes des représentants du club.
Comment se sont passés les deux premiers matchs avec la sélection ?
Le début du premier match contre le Limousin a été un peu compliqué car on n'avait pas beaucoup de repères ensemble, et puis au fur et à mesure le jeu s'est mis en place, on l'a emporté 22-11, avec en plus une très bonne ambiance dans le groupe. Contre l'Aquitaine, on a mené au score toute la rencontre et puis dans les cinq dernières minutes on a déjoué, on s'est incliné 21-18.
À l'annonce de ta sélection, à qui ou à quoi as-tu pensé ?
J'ai tout d'abord pensé à Simon Castéran et au club, j'ai ensuite pensé à tout ce temps passé à jouer au handball, à mon évolution grâce à ma formation au sein du PNH. Et enfin, je me suis dit que j'avais énormément de chance de vivre ces moments-là, et que cette chance ne s'offre pas à tout le monde.

Les classements au TC


Publié le 11/11/2010 11:26 LaDepeche.fr
Les classements au TC
tennis
La relève se prépare.
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Voici les nouveaux classements des joueurs et joueuses du TC Lannemezan pour la saison 2010/2011.
Chez les hommes :
15/5 : Rémi Dupretz.
30 : Pierrick Feral et Cyril Hillion.
30/1 : Philippe Larrieu, Clément Chauvet, Jean-Baptiste Fis et Clotaire Democrite.
30/2 : Joël Lamarque.
30/4 : Yoann Bruzullier et Yann Berthelot.
30/5 : Bastien Bruzullier, Antoine Lacou, Éric Mugnier, Fred Hoette et Laurent Doux.
40 : Nicolas Coron.
Chez les dames :
15/2 : Céline Authenac.
15/4 : Charlotte Arnarez.
30/2 : Karine Prugent.
30/4 : Cindy Lajoye.
30/5 : Évelyne Bégué, Pauline Recurt et Manon Cestac.
40 : Romane Arnarez, Michelle Ciliberti, Élodie Raud et Léa Sentagne.

Lannemezan. Les bienfaits de l'atelier mémoire


Publié le 10/11/2010 11:46 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Les bienfaits de l'atelier mémoire
santé
Sandrine Duboé, animatrice de l'atelier mémoire à Lannemezan. /Photo C.S.
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L'atelier mémoire permet aux retraités de Lannemezan et du secteur de faire travailler leurs facultés et de partager leurs expériences lors de séances où la convivialité est de mise.
Sandrine Duboé, animatrice de l'atelier mémoire mis en place à Lannemezan, nous présente ce dispositif à destination des retraités.
Tout d'abord, Sandrine Duboé, en quoi consiste l'atelier mémoire ?
Dans une ambiance conviviale et ludique, ces ateliers comprennent des apports théoriques sur la mémoire, des exercices variés mobilisant les différentes fonctions intervenant dans la mémorisation (attention, concentration, organisation…). Par exemple, on propose des associations d'idées, comment mémoriser sa liste de courses, des noms propres de personnes… Des séances sont programmées à raison d'une heure et demie par semaine, les mercredis, de 14 heures à 15 h 30, à la mairie annexe, à compter de mars 2011. Les inscriptions sont prises dès maintenant.
À qui s'adresse t-il ?
L'atelier mémoire s'adresse aux personnes d'au moins 60 ans, de Lannemezan et des environs, bénéficiaires du régime général de la Sécurité sociale.
Quels sont ses bienfaits ?
On remarque, chez les personnes qui viennent à cet atelier, une meilleure confiance en soi. Elles comprennent que ce n'est pas parce qu'elles oublient certaines choses qu'elles sont frappées par la maladie d'Alzheimer. C'est un vieillissement normal. Dans cet atelier, les personnes apprennent à se connaître mieux elles-mêmes, à prendre conscience de leurs possibilités. Chacun a sa propre mémoire et ne doit pas chercher à se comparer à l'autre.
Que faut-il faire pour participer à l'atelier mémoire ?
Les personnes intéressées peuvent déposer leur inscription au CLIC Regain, rue Georges-Clémenceau (tél.05.62.40.25.59) ou auprès de moi-même au 06.63.97.55.52. Une contribution de 36 € sera demandée à chaque participant.
L'atelier mémoire, c'est aussi et surtout une sensibilisation à des attitudes de vie positives.

Lannemezan. Une sortie très appréciée à Biarritz


Publié le 10/11/2010 11:46 LaDepeche.fr
Lannemezan. Une sortie très appréciée à Biarritz
lycée michelet
Les 1re L du lycée Michelet de Lannemezan au Pays basque.
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Les classes de 1re L du lycée Michelet de Lannemezan ont délaissé leurs salles de cours pour aller, avec leur professeur de français, Mme Campagnari, et d'histoire, Mme Mur, l'espace d'une journée, visiter l'exposition « L'Océan : visions d'artistes du XIXe au XXIe siècle » à Biarritz ainsi que la maison de Louis XIV à Saint-de-Luz.
Par un temps magnifique, ils ont pu profiter pleinement de leur journée en s'offrant une pause déjeuner face au bleu de l'Océan.
Ils ont eu ensuite le privilège d'assister à une exposition marinée à la sculpture, à la peinture et à la splendeur de Biarritz retraçant la splendeur maritime.
Mélangée aux talents des artistes, cette exposition permet une rencontre entre les différents courants picturaux, lesquels se confondent pour donner une exposition enrichissante sur le plan culturel.
Cette vision merveilleuse nous ferait presque oublier le Roi Soleil, dont la magnifique demeure a été visitée le matin même. Demeure où le monarque a séjourné durant une quinzaine de jours.
Cette maison, encore habitée de nos jours, voit évoluer son mobilier de génération en génération côtoyant toujours avec respect les vestiges du passé.
Des souvenirs plein la tête, les élèves de 1re L du lycée Michelet de Lannemezan sont retournés à leurs cahiers, satisfaits de leur journée au Pays basque.
Les 1re L du lycée Michelet de Lannemezan au Pays basque.
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Lannemezan. 5e Trophée hivernal de Lécussan




Publié le 10/11/2010 11:47 LaDepeche.fr
Lannemezan. 5e Trophée hivernal de Lécussan
pétanque
Jean-Pierre Barthe, un président passionné par son club, au graphique avec Vanessa Cassaigneau./Photo DDM. Z.G.
Le plateau de Lannemezan, en cette fin de saison de pétanque, reste un refuge pour les aficionados des boules : le boulodrome de Lécussan (18 terrains couverts).
Le cinquième Trophée hivernal ouvrira ses portes ce samedi 13 novembre, à 14h30.Il se déroule en quatre tours qualificatifs (8 équipes aux trois premiers tours et 7 au quatrième) et une finale. Les compétitions sont en triplettes mixtes (2H + 1F) par poules. Il est doté de 2.250 € de prix plus le report des sommes des concours inachevés. Le 2e tour aura lieu le dimanche 21, le 3e le dimanche 28, à 14h30, et le dernier tour le samedi 4 décembre, à 14h30. Le dimanche 5 décembre auront lieu les finales dès 9h.Inscriptions au 05.61.95.67.06 ou au 06.81.36.12.67 auprès du président Jean-Pierre Barthe.
En 2009, le trophée avait attiré un total de 425 triplettes. Le niveau relevé fait se déplacer les équipes de tout Midi-Pyrénées avec la présence de divers champions départementaux ou de Ligue. La dernière édition avait vu la victoire de l'équipe de la BJ Colomiers de Nadia et Philippe Rouquier et Stéphane Berlier, qui se retrouve qualifiée d'office pour le dernier jour des finales, face à celle de Tarbes, Folon et Chouat (Lourdes).
infos : http://www.petanque-en-comminges.com/ Z.G.Publié le 10/11/2010 11:47 LaDepeche.fr

Conseil régional : les raisons de la scission de la droite




Conseil régional : les raisons de la scission de la droite
le 10.11.2010 à 17h47 - ObjectifNews.com



Neuf conseillers régionaux ont claqué la porte du groupe d’opposition « Osons Midi-Pyrénées » présidé par Brigitte Barèges au Conseil régional, lundi 8 novembre. Aujourd’hui, c’est l’heure du point. Gérard Trémège, maire de Tarbes et leader de ce nouveau groupe baptisé « Républicains et Territoires », détaille ses griefs et annonce vouloir « sortir de l’opposition systématique ». De son côté, « Osons Midi-Pyrénées » se dit surpris par cette annonce et se défend.
Jugeant cette décision « regrettable » dans un communiqué publié lundi en soirée, le groupe Osons Midi-Pyrénées s’est dit « surpris par cette démarche inattendue pour laquelle ne nous a été donnée aucune explication. » « Depuis huit mois, il y a une véritable opposition constructive au Conseil régional. Il n’y a pas eu le moindre problème en interne. On ne l’a pas vu venir », affirme l’un de ses membres, Thierry Deville.
Des propos fermement réfutés par Gérard Trémège qui estime « qu’il ne peut pas y avoir de surprise. Ou alors, il aurait fallu être sourd et aveugle ! J’ai attendu huit mois, j’ai laissé faire les choses, je suis resté au sein du groupe un conseiller régional de base. Ce n’est ni un coup politique, ni une décision prise sur un coup de tête. Mais maintenant, nous voulons une opposition constructive, responsable et respectueuse. »



Les raisons de la scission



« Là, nous étions dans des guerres permanentes sur tous les terrains : au Conseil régional, à l’UMP… Il faut sortir des postures politiciennes qui ne sont valables que pendant la campagne », estime Gérard Trémège. Le maire de Tarbes et les membres du nouveau groupe estiment n’être d’accord « ni sur le fond, ni sur la forme » avec « Osons Midi-Pyrénées ». Gérard Trémège énumère les points de discorde : « La structuration du groupe, la manière dont les décisions étaient prises, l’utilisation des deniers du groupe… Je ne fais pas de commentaires sur les collaborateurs qui ont été embauchés, mais nous voulons désormais nous appuyer sur des compétences réelles et sérieuses. »
Côté « Osons Midi-Pyrénées », Brigitte Barèges n’était pas joignable ce mardi. Membre du groupe, Thierry Deville voit dans ce départ « surtout des rapports humains qui s’expriment. Attention à ne pas surévaluer l’importance de cet événement. » Quant aux accusations, « ses membres sont peut-être beaucoup plus consensuels que nous. Si c’est pour voter à 95% les propositions de la majorité régionale… Cela veut peut-être simplement dire qu’ils n’ont pas de projets ? Dans ce groupe figure des gens qui ne sont pas venus une seule fois aux réunions de travail. » « Osons Midi-Pyrénées » s’interroge sur les motivations de la scission : « Faut-il y voir une démarche plus générale à visée nationale dans un contexte de remaniement ministériel ? Le premier acte de démarches individuelles pour des candidatures aux prochaines élections législatives et présidentielles ? S’agirait-il de l’ultime mouvement de mauvaise humeur après des primaires à l’UMP aux élections régionales dont le résultat était pourtant sans appel ? Sinon, ne faut-il pas voir dans cette aventure une volonté de porter atteinte à la démarche de rassemblement initiée par Dominique Baudis, Jean-Luc Moudenc et Brigitte Barèges dans le cadre des élections internes à l’UMP de la Haute-Garonne ? Ou l’ensemble de ces facteurs cumulés ? »



Et maintenant ?



Le président de Républicains et Territoires affirme que « ce n’est pas la guerre ! Il ne s’agit pas comme on peut l’entendre une fracture au sein de l’UMP, puisqu’Osons Midi-Pyrénées est sous la bannière Majorité présidentielle. » De fait, Républicains et Territoires se réclame de la même étiquette, sa composition en atteste : Gérard Trémège, Marie Déqué, Christiane Pieters et Monique Martignac (UMP), Stéphane Mirc, Jean-Luc Rivière (UMP/Parti Radical), Catherine Corrège et Laurent Cuzacq (Nouveau Centre) et Marie-Pierre Chaumette (MPF). Battu par Brigitte Barèges dans la course à l’investiture UMP lors des dernières régionales, Gérard Trémège assure qu’il ne s’agit pas d’un désir de vengeance et dresse une feuille de route pour les prochains mois. « Nous n’allons pas revenir sur les dernières élections du Conseil régional, qui nous ont vu être la liste la moins bien élue de France. Il faut repartir à la conquête de notre électorat. » Le nouveau groupe a en point de mire « la reconstruction de la droite et du centre, indispensable pour progresser aux élections cantonales de 2011, remporter les élections présidentielle et législatives de 2012 et reconquérir en 2014 les villes et territoires perdus. »
Pour Thierry Deville, « je ne suis pas sûr que les électeurs vont se retrouver dans cette décision de quitter le groupe. Et je ne vois pas ce qui va différencier leurs propositions politiques des nôtres : je suis convaincu que nous sommes en phase. A « Osons Midi-Pyrénées », nous nous bagarrons, nous proposons. Le travail de fond entrepris est en train de payer. La surprise passée, il faut revenir au fond. Quand par exemple va-t-on réfléchir à un véritable contournement routier de Toulouse ? » Brigitte Barèges quittera-t-elle son siège de conseillère régionale ? Déjà maire de Montauban et députée, elle est aussi présidente de la communauté d'agglomération de Montauban 3 Rivières. Lors de la campagne, elle avait annoncé son intention de quitter un mandat, ce qu'elle n'a finalement pas fait. L'obligation de démissionner pour cumul de mandat est actuellement suspendue à différents recours engagés par le Front National, sur lesquels le Conseil d'État se prononcera en décembre.« Actuellement, c'est prématuré, note Thierry Deville. Une démission du Conseil régional n'est pas à l'ordre du jour, rien n'est acté. »
Mikaël Lozano
En photo : Brigitte Barèges, chef de file d’ « Osons Midi-Pyrénées » et Gérard Trémège, président de « Républicains et Territoires » (© Rémi Benoit)

mercredi 10 novembre 2010

Rencontres Mid : 12 entreprises à l'honneur


Rencontres Mid : 12 entreprises à l'honneur
le 09.11.2010 à 17h42 - ObjectifNews.com


Les Rencontres Mid ont eu lieu ce mardi 9 novembre à Diagora Labège. MidInnov, organisé par l’agence Midi-Pyrénées Innovation, et MidInvest, mis en place par Midi-Pyrénées Expansion, devaient à nouveau faire le plein : plus d’un millier de personnes étaient attendues. Les Rencontres se veulent le moment de rencontres des entrepreneurs, des porteurs de projets et des investisseurs. Sélectionnées dans le cadre de MidInvest, douze entreprises ont été plus particulièrement mises en avant.
Le président du Conseil régional, accompagné d’Aurélie Picart, de la Direccte, et des présidents des agences MPE avec Bernard Plano et MPI avec Catherine Jeandel, a dressé un bilan des Rencontres Mid écoulées et de l’action de la Région lors d’un point presse en fin de matinée. Profitant de l’occasion pour rappeler que « entre 2004 et 2009, nous avons consacré 71 millions d’euros à l’innovation, mis sur pied 200 contrats d’appui à hauteur de 26 millions d’euros, lancé des appels à projets… N’oublions pas que Midi-Pyrénées est la 2e région française en matière d’intensité de la R&D derrière l’Ile-de-France. » Mais pour le président du Conseil régional, « on a changé d’échelle, nous sommes désormais dans un monde nouveau. Le danger serait de s’endormir, les autres nous rattraperaient très vite. La recherche et le transfert de technologies sont notre seule voie. »
Bernard Plano est revenu sur MidInvest, « lieu de rencontre entre le monde du capital-risque et les dirigeants de sociétés en devenir et en recherche de financements. 70% des entreprises passées par MidInvest ces dernières années ont aujourd’hui trouvé un financement. 200 entreprises et 60 investisseurs ont répondu présent pour cette nouvelle édition. 50 entreprises ont été reçues et accompagnées en amont, bénéficiant d’un séminaire de formation sur les enjeux de la levée de fonds et les clés d’un business-plan réussi. Nous en avons retenu 12 qui seront plus particulièrement mises en valeur tout au long de la journée. » Il s’agit d’Antabio (molécules thérapeutiques innovantes, Toulouse) ; Archivtech (service de sauvegarde externalisé, Lannemezan) ; Contactel (centre de relations clients, Toulouse) ; Gaiddon Software (traitement automatique d’images à très grande échelle, Toulouse) ; iMage’inn (dématérialisation d’images, Castres) ; Impetus Afea (logiciels de simulation numérique, Grenade-sur-Garonne) ; Inks (kit imprimantes, Toulouse) ; Instinct Maker (outils logiciels, Toulouse) ; Libcast (diffusion de contenus sur tout type de terminal, Bordeaux) ; Live M2M (prises électriques communicantes, Toulouse) ; Optimal-IT (e-commerce, Toulouse) et Squoring Technologies (développement de technologies automatisant la création de l’intelligence de personnages, pilotage d’applications logiciels, Toulouse).
Une rapide observation montre que 2/3 des entreprises sélectionnées sont domiciliées à Toulouse. « Cela traduit un déséquilibre contre lequel il est difficile de lutter, a reconnu Martin Malvy. Nous allons examiner tous les dossiers retoqués depuis deux ans et nous n’excluons pas des ajustements par la suite. C’est l’occasion de passer le message aux experts : on ne peut pas demander des critères identiques de sélection suivant si l’entreprise est ou non à Toulouse, on ne peut pas leur demander les mêmes performances. » Le président de Région s’est dit plutôt hostile à l’idée de « quotas », mais n’exclut pas d’y avoir recours. « De manière globale, il faut travailler avec les entreprises éloignées de Toulouse sur la mise en réseau, ce qui leur fait souvent défaut », complète Catherine Jeandel.
Concernant MidInnov, Catherine Jeandel a rappelé que MPI « accompagne environ 500 entreprises chaque année. Avant ce nouvel événement, associant les porteurs de projets, les compétences technologiques et les financeurs de l’innovation, 104 sociétés ont bénéficié d’un diagnostic. Par ailleurs, les Trophées Inn’Ovations sont de mieux en mieux perçus, nous avons cette année reçus 146 dossiers dans les différentes catégories. » La cérémonie de remise des prix était prévue à 18h30 (résultats à retrouver dans la Quotidienne de demain 18h). « La dotation est cette année en hausse et atteint 150.000 € », a précisé Martin Malvy.
Aurélie Picart a elle rappelé le rôle de la Direccte, « nouvelle direction régionale, dont l’objectif est de rendre les démarches plus simples pour les entreprises ». Glissant au passage qu’une cinquantaine de sociétés ont bénéficié de la plateforme d’orientation financière mises en place par les principaux organismes de Midi-Pyrénées.
Le président du Conseil économique, social et environnemental de Midi-Pyrénées ayant récemment proposé la fusion des agences MPE et MPI, la question a été posée à Martin Malvy. « Encore faut-il prouver que la fusion génèrera plus d’efficacité ainsi que des économies, a réagi ce dernier. Une convention lie les deux agences, qui se rencontrent régulièrement. Bientôt, elles se retrouveront sur le même plateau dans l’extension du Conseil régional. Rien n’est fermé, mais il y a sans doute d’autres choses à faire qu’une fusion. »
Mikaël Lozano
En photo : Aurélie Picart (Direccte), Bernard Plano (MPE), Martin Malvy (Conseil régional) et Catherine Jeandel (MPI)

mardi 9 novembre 2010

La droite se déchire au conseil régional


Publié le 09/11/2010 08:12 G.B.
La droite se déchire au conseil régional
politique
C'est en début d'après-midi que Martin Malvy a annoncé à l'assemblée la création d'un nouveau groupe d'opposition./ Photo archives DDM, Michel Labonne
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Neuf élus ont quitté le groupe d'opposition Osons Midi-Pyrénées présidé par Brigitte Barèges. Ils contestent les méthodes de la députée-maire de Montauban.
Frappé par la foudre, le groupe de Brigitte Barèges a éclaté. Il faut dire que l'atmosphère était devenue irrespirable entre les vingt-deux élus d'opposition au conseil régional Midi-Pyrénées. Hier, neuf d'entre eux ont claqué la porte du groupe Osons Midi-Pyrénées présidé par la députée-maire UMP de Montauban. Principal artisan de la révolte : le maire de Tarbes, Gérard Trémège, en désaccord avec Brigitte Barèges depuis l'installation de la nouvelle assemblée régionale, le 26 mars dernier. Trémège a emporté dans ses bagages des élus UMP, et pas les moindres : la chef de file du Gers, Christiane Pieters, celle du Lot, Monique Martignac, l'ancienne adjointe à la culture à la mairie de Toulouse, Marie Déqué, et des supporters de Barèges de la première heure comme Jean-Luc Rivière ou le maire de Léguevin, Stéphane Mirc. Laurent Cuzacq (Nouveau centre, Haute-Garonne), Marie-Pierre Chaumette (MPF, Haute-Garonne) et Catherine Corrège (Nouveau centre, Hautes-Pyrénées) complètent la liste des séditieux. Ils formeront désormais le groupe Républicains et Territoires présidé par Gérard Trémège.

La surprise du camp Barèges

Laurent Cuzacq justifie le clash par « le mode de gestion autocratique de Brigitte Barèges et surtout, son manque de crédibilité ». L'élu centriste évoque aussi des dissensions à propos du financement de l'association Osons Midi-Pyrénées.
Dans un communiqué, le groupe de Brigitte Barèges se dit « surpris par cette démarche inattendue sur laquelle ne nous a été donnée aucune explication. Depuis six mois, à aucun moment, aucune de ces personnes n'a exprimé de réserves quant aux positions que nous défendions et sur la façon dont l'opposition se mettait en place ». Fidèle du maire de Montauban, Vincent Novès déplore « une démarche précipitée. Je remarque que beaucoup, parmi ceux qui sont partis, adhèrent à des partis associés comme les Valoisiens, le Nouveau centre ou le MPF. Peut-être ont-ils obéi à des consignes nationales… Quant aux élus UMP qui ont suivi Gérard Trémège, ils se sont mis eux-mêmes en marge du mouvement. Ils auront du mal à se justifier auprès des militants. » D'autres élus d'opposition font aussi le lien avec la guerre qui fait rage en Haute-Garonne pour le contrôle de la fédération de l'UMP.

À gauche, on sourit : « Est-ce un rejet des méthodes de Mme Barèges, un refus des pratiques politiques diffamatoires qu'elle cultive, des mensonges qu'elle entretient, est-ce un désaccord local ou bien national ? » s'interroge le président du groupe socialiste, Thierry Suaud.
Pour Gérard Trémège en tout cas, l'occasion est belle de prendre le leadership de l'opposition régionale alors que le départ de Brigitte Barèges est imminent. La parlementaire ne peut en effet conserver son mandat au conseil régional (elle est déjà députée-maire) qu'à la faveur du recours déposé par le Front national au lendemain de l'élection. Le recours étant suspensif, Barèges reste conseillère régionale le temps que le Conseil d'État ne rende une décision… au mois de décembre prochain.
De fait, en quittant ses fonctions de la sorte, Brigitte Barèges renie les engagements qu'elle avait pris tout au long de la campagne devant les militants, ses électeurs et y compris répétés à plusieurs reprises lors des émissions télévisées entre les deux tours et le soir du second tour. Elle avait affirmé qu'elle ne quitterait jamais son mandat régional.
Trémège : «J'ai subi »
Gérard Trémège justifie la création du groupe Républicains et Territoires : « Depuis huit mois, j'étais d'une discrétion exemplaire. J'ai laissé Brigitte Barèges travailler, je ne me suis pas immiscé. J'ai tout regardé et j'ai subi. Nous voulons travailler différemment. Nous considérons que nous avons des propositions à faire. Et surtout, nous ne voulons pas donner des leçons à tout le monde ; pour ça, il faut être irréprochable». Gérard Trémège précise qu'Osons Midi-Pyrénées « n'est pas un groupe UMP et donc, il n'y a pas eu fracture ». Il précise qu'il ne s'agit en aucun cas « d'une revanche personnelle ».

Budget: «Nous ne désarmons pas !»

« Malgré les conséquences de la réforme fiscale qui étouffe les finances des collectivités nous maintenons nos priorités, nous ne désarmerons pas » a déclaré hier Martin Malvy. Le président de la région Midi-Pyrénées qui présidait hier le premier débat sur les orientations budgétaires a déploré que les régions n'aient plus de fiscalité directe. En effet seuls deux leviers sont désormais accessibles aux régions. La TIPP Grenelle permet aux régions en prélevant 80 centimes tous les cent litres de carburant de trouver une nouvelle recette destinée à financer le développement des transports collectifs, le TER en l'occurrence. La seconde ressource propre est assise sur les cartes grises : actuellement chaque carte émise génère 34 € pour la région. Mais cette ressource ne représente que 6 % du budget de la région. « Nous serons certainement appelés à augmenter car les marges de manœuvre sont devenues inexistantes » prévient Martin Malvy.
Décalage de l'investissement

Pourtant la Région s'est engagée dès 2009 à réduire les dépenses d'administration générale de 0,4 % avec notamment un gel des embauches. Concrètement, le Président de région a parlé hier d'« effort de rigueur » qui impliquerait une réduction de 20 à 25 % des dépenses d'investissement sans toutefois remettre en cause les priorités de la politique régionale (soutien à l'économie et à l'emploi, plan rail, formation…). « Nous étalerons nos dépenses dans le temps » précise Martin Malvy qui s'appuie sur une série d'audits qui servira « dans les semaines à venir » à arbitrer sur les différents budgets. Car si les dotations d'État censées compenser le manque à gagner resteront fixes, les dépenses, elles, seront mécaniquement orientées à la hausse. En 2010, le budget de la région s'est élevé à 1,2 milliard d'euros et dans les trois ans à venir devrait rester, au mieux, stable au pire serait inférieur à celui de 2010.

LGV : 102,38 millions d'€

Dans la perspective de la signature de la convention de financement de la ligne à grande vitesse (LGV) sur la partie Tours-Bordeaux, l'Assemblée plénière du Conseil régional Midi-Pyrénées a adopté hier une disposition autorisant la Région à verser sa participation à ce chantier, au fur et à mesure qu'elle y sera appelée, à hauteur de 102,38 millions d'euros. Evoquant les « contestations qui s'expriment ici et là », Martin Malvy a rappelé que seule une ligne nouvelle permettait d'obtenir des temps de parcours performants. Et d'ajouter : « Seule la création d'une LGV permettra de mettre en œuvre notre objectif de développement du fret - et notamment des trains longs - objectif également essentiel pour le développement durable de Midi-Pyrénées.
« La ligne à grande vitesse est essentielle au développement durable de Midi-Pyrénées » Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées

Le chiffre : 13 000

demandes > d'ordinateurs. La Région Midi-Pyrénées a reçu 13 000 demandes d'élèves de seconde souhaitant acquérir un ordinateur portable. Plus de 25 % des demandes émanaient de familles vivant sous le seuil d'un Smic.

Soirée « sixties » réussie


Publié le 06/11/2010 03:54 LaDepeche.fr
Soirée « sixties » réussie
animation
Une ambiance remarquable.
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« C'était une belle soirée, glisse Denise en quittant la salle des fêtes de Lannemezan, les petits danseurs sont formidables, l'orchestre et le menu parfaits et cette innovation des chanteurs à l'apéritif, ça met tout de suite dans l'ambiance ! » Et on peut lui faire confiance, à Denise, c'est une habituée de la grande soirée caritative organisée tous les ans par le Rotary-Club de Lannemezan et Inner Wheel.
La salle décorée avec des hula hoop, des 45 tours et des portraits des vedettes des années yé-yé ; les dames vêtues d'un tee-shirt orange flashy constellé de pin's et bandana canaille et les messieurs chemise blanche et cravate étroite en cuir noir, le service avait de l'allure.
Quant à l'ambiance de la soirée, elle fut remarquable. Les 350 convives se sont éclatés.
Rappelons que l'intégralité des bénéfices sera versée aux associations caritatives du Plateau, au centre de loisirs de Lannemezan et à un jeune rugbyman du CAL qui, blessé, doit maintenant se déplacer en fauteuil roulant.

256 116 € dans le cadre du Fonds d'Equipement Urb


Publié le 07/11/2010 03:46 JC.D.
256 116 € dans le cadre du Fonds d'Equipement Urbain
aides
Les élus du canton réunis/ Photo Jean-Claude Du Pont.
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Josette Durrieu présidente du Conseil Général et Bernard Plano, maire de Lannemezan ont signé la dotation pour la ville du Fonds d'Équipement Urbain (FEU) de l'ordre de 256.116 € pour les trois ans qui viennent. Cette subvention du Conseil général permettra à la commune de Lannemezan de réaliser différents projets : travaux sur les bâtiments communaux (écoles, équipements sportifs, accessibilité, restauration de l'orgue de l'Église…) pour 113.841 €, acquisition de matériel : 92.275 € et travaux d'éclairage public : 30.000 €. À l'occasion de cette cérémonie, Henri Forgues, Conseiller général avait invité les maires du canton pour une rencontre avec la présidente accompagnée pour la circonstance des directeurs de service du Conseil général. Il fut question des missions du Conseil général, et notamment du développement de l'infrastructure routière et du numérique.

Lannemezan. Les pommes : un atout pour le Plateau


Publié le 09/11/2010 11:02 Recueilli par Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Les pommes : un atout pour le Plateau
économie
Le pressage des pommes, dans la tradition./Photo archives DDM.
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La production de pommes a un passé sur le Plateau. L'association Casalères en Baronnies essaie de lui construire un avenir. Un enjeu pour les agriculteurs du secteur.
Jocelyne Cadot, la vice-présidente et conseillère technique de l'association Casalères en Baronnies, nous présente les enjeux et les atouts de la production de pommes pour le Plateau.
Comment vous est venue l'idée de relancer la production de la pomme ?
En Normande que je suis, m'intéresser à la pomme était une évidence (rires). De plus, il faut savoir que le piémont pyrénéen est le berceau de la culture de la pomme en France.
Qu'avez-vous entrepris ?
Notre but était de sauvegarder et valoriser les variétés de pommes anciennes. Par la création de notre association, nous avons mis en œuvre une structure semi-professionnelle avec un atelier cidrerie à Benqué et un verger conservatoire et une pépinière à Molère. Notre action a suscité deux installations : un pépiniériste et un fabricant de jus de fruits, la création de deux vergers de production. Deux autres projets professionnels sont en cours d'étude.
Que faut-il faire quand on veut se lancer dans la production de pommes ?
La production de pommes peut être un complément de revenu non négligeable pour les agriculteurs. L'investissement n'est pas très lourd. Les débouchés potentiels sont existants. Aujourd'hui, c'est la production qui fait défaut. Notre association aide à l'installation et les personnes intéressées par la production de pommes peuvent nous contacter.
La production de pommes a donc un avenir…
Tout à fait. Outre le fait de permettre à des agriculteurs de vivre mieux sur leur territoire, la production de pommes peut générer des emplois indirects tels que pépiniériste, cidrier… Pour en savoir plus, nous organisons des visites de l'atelier cidrerie et du verger conservatoire, le dimanche 21 novembre, à 10 heures et à 15 heures, à Benqué.
La production de pommes, ce n'est pas du passé, mais un enjeu d'avenir.
Renseignements complémentaires au 05.62.39.08.29

Lannemezan. Des animations pour le Téléthon


Publié le 09/11/2010 11:03 LaDepeche.fr
Lannemezan. Des animations pour le Téléthon
rendez-vous
Les bénévoles mobilisés pour le Téléthon à Lannemezan. /Photo J.-C. D.
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Alain Dassain assure, pour cette année encore, la coordination du Téléthon dans le secteur de Lannemezan.
Il est prévu, à la salle des fêtes de Lannemezan, le vendredi : soirée crêpes suivie d'une série de spectacles ; samedi : animations diverses pendant la journée.
Restauration : soupes, salon de thé, assiettes anglaises et loto en soirée.

Malvy évoque ses débuts de journaliste à Tarbes


Publié le 09/11/2010 10:53 LaDepeche.fr
Malvy évoque ses débuts de journaliste à Tarbes
Malvy évoque ses débuts de journaliste à Tarbes
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Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, a dédicacé son livre d'entretiens avec Jean-Christophe Giesbert et Marc Teynier, « Des Racines, des combats et des rêves », samedi, au Patati-Patata.
Dans les Hautes-Pyrénées, quels sont les racines, les combats et les rêves de Martin Malvy ?
Elles sont là, à « La dépêche ». En 65, c'était mon premier poste de journaliste. J'ai habité pendant 2 ans place de Verdun. Je raconte une anecdote dans mon livre : ma première rencontre physique avec François Mitterrand. Le général de Gaulle venait de faire un discours télévisé. Je devais faire réagir Mitterrand qui tenait un meeting place de Verdun. Mitterrand me dit : « Je ne peux pas vous répondre je ne sais pas ce qu'a dit de Gaulle ». Je lui réponds que j'ai le discours. Il me rétorque : « Lisez-le-moi ».
Quels autres souvenirs évoquez-vous dans votre livre ?
Une partie de mes racines professionnelles. J'ai été journaliste pendant 17 ans. Puis, mon entrée en politique. Ce n'est pas une décision manifeste, un choix complètement arrêté. Conseil général, maire, Assemblée nationale, ministère, j'évoque ce cheminement, cette immersion politique pendant 20 ans avant de faire le choix de la région. Dans la dernière partie du livre, ce sont des réflexions sur l'état de la France, la mondialisation. La France reste un pays jacobin qui a du mal à entériner la décentralisation. Alors que partout en Europe la régionalisation se développe, la France prend un chemin inverse. Cela me désole. La modernité qui vient de la recherche, de l'innovation, ce sont les pays d'Europe qui portent en avant le fait régional qui sont les plus réactifs, les plus dynamiques, car il y a une meilleure connaissance des hommes. Cette recentralisation de la France est paradoxale car le gouvernement ne reprend pas à son compte les compétences transférées aux collectivités. Il n'en a pas les moyens. Cela a pour conséquence l'affaiblissement des politiques publiques. Recueillis par Th. J.

L'investissement immobilier « boosté »


Publié le 06/11/2010 03:53 Christian Sarrabayrouse.
L'investissement immobilier « boosté »
cadre de vie
Le centre-ville de Lannemezan s'est embelli./Photo C. S.
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De nouvelles aides financières sont possibles dans le cadre de l'Opération programmée d'amélioration de l'habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU).
Lors du dernier conseil municipal de Lannemezan, les élus ont voté à l'unanimité la signature d'une nouvelle convention d'Opération programmée d'amélioration de l'habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU).
Il est vrai que cette opération s'inscrit depuis cinq ans dans un ensemble d'actions qui font partie du projet de ville de Lannemezan et qui visent à dynamiser l'investissement immobilier.
« Cette opération s'inscrit dans une stratégie globale d'urbanisme et de lutte contre l'immobilier vacant et insalubre », explique Bernard Plano, le maire de Lannemezan, qui a ensuite détaillé les résultats de la précédente opération OPAH-RU. Ainsi, 55 logements ont été remis sur le marché, soit 68 % des logements détectés, 20 logements insalubres ont été traités, soit 153 % des objectifs atteints ! 63 façades d'immeubles ont été ravalées.
« Ce bilan chiffré témoigne du réel succès de ce programme », fait valoir le maire de Lannemezan qui indique que la refonte du régime d'aides qui s'appliquera à partir du 1er janvier 2011 est axée sur trois piliers : le rééquilibre des aides à destination des propriétaires occupants, le traitement de l'habitat indigne et très dégradé, la meilleure intégration de l'objectif de maîtrise des charges et de rénovation thermique. « Dans cette optique, une nouvelle opération pourrait permettre de répondre aux objectifs de lutte contre l'habitat indigne, d'efficacité énergétique et d'adaptation des logements au vieillissement et au handicap. Par ailleurs, l'opération façade pourrait être reconduite », conclut Bernard Plano.
Les objectifs quantitatifs pourraient être les suivants : 75 opérations rénovation et 27 façades sur trois ans, pour un montant prévisionnel de 113.000 € de subventions communales, permettant d'engager environ 780.000 € de travaux.