vendredi 1 avril 2011

Le Front de gauche remercie

Le Front de gauche remercie

Yvette Lesage et Roland Cazeneuve nous adressent ce communiqué :

« Nous remercions chaleureusement les électrices et électeurs du canton de Saint-Laurent-de-Neste qui ont voté pour nous lors du premier tour de l'élection cantonale du 20 mars. Tout d'abord, il faut noter un écroulement du score de la droite et de l'extrême droite sur le canton, c'est dire combien la politique ultra-libérale de Sarkozy est rejetée au bout de quatre ans de pouvoir. Avec 474 voix et 22,66 % d'influence, le Front de gauche a nettement progressé par rapport aux derniers scrutins. Ce très bon résultat dénote l'intérêt accordé par la population à une autre façon de faire de la politique et pour un autre projet cantonal. En effet, pour dépasser un certain clientélisme et une évidente volonté hégémonique de la part de la présidente du conseil général, vous êtes nombreux à nous avoir fait confiance. C'est un vote d'espoir que nous entendons. Dès maintenant, avec l'entrée au conseil général du Front de gauche en la personne de Jean Buron, le maire de Bazet, qui a été élu dimanche, malgré le maintien du maire socialiste d'Ibos Daniel Frossard, les valeurs que nous avons porté lors de la campagne électorale et dans lesquelles vous vous êtes retrouvés font leur entrée dans cette institution départementale et vont bousculer cet entre soi qui y règne depuis maintenant trop longtemps. Vous pouvez compter sur nous. À bientôt de nous rencontrer à nouveau, dès maintenant et jusqu'aux échéances de 2012 pour, ensemble, mener nos combats et faire avancer nos idées ».

Michel Pélieu, au 3e tour présidence du conseil général


Michel Pélieu, au 3e tour présidence du conseil général

Chantal Robin-Rodrigo et tous les élus du PRG saluent l'élection de Michel Pélieu, le nouveau président issu des rangs radicaux de gauche/Photo DDM, José Navarro OAS_AD("Position1");


Au soir du deuxième tour des élections cantonales marquées pour le PS par la perte de deux cantons et pour le PRG par le gain d'un siège, les deux se retrouvaient à égalité, à 14 élus chacun. Hier, la voix de Jean Buron a fait la différence en faveur du radical de gauche Michel Pélieu. C'est dans une ambiance extrêmement tendue que s'est déroulée l'élection du 49e président du Conseil général des Hautes-Pyrénées. Dès les premières paroles du doyen de l'assemblée, le radical argelésien Georges Azavant, qui copréside la séance avec le benjamin au look d'ado, le socialiste tarbais Frédéric Laval, Jean-Claude Palmade donne le ton d'une après-midi où l'ancien secrétaire fédéral du PS allait jouer les snipers et dégainer à tout bout de champ ! Malgré le feu croisé nourri par Jean Glavany, de retour au conseil, et de Rolland Castells, qui préfigurait ainsi qu'il allait passer l'arme à gauche, Georges Azavant restait ferme sur ses dispositions et l'on pouvait passer au vote. Allait alors s'engager une formidable partie de poker qui aurait fait le bonheur de quelques chaînes cryptées. Trois candidats au premier tour : la présidente sortante, Josette Durrieu, pour le PS ; Chantal Robin-Rodrigo annonçait le nom de Michel Pélieu pour le PRG et Jean Buron, au nom du Front de Gauche, se désignait également candidat. Au final, match nul, 15-15 (14 socialistes plus le socialiste prodige Claude Miqueu, 14 radicaux plus le nouvel élu sans-étiquette Jean-Louis Anglade), 1 pour Buron, 3 blancs (Entente Républicaine). Deuxième tour, nouvelle distribution de rôles, puisque Jean Buron ne se représentait pas, et de cartes : Josette Durrieu 15, Michel Pélieu 16, blancs 3. L'as sorti de sa manche par l'élu du Louron était-il le soutien, jusque-là indéterminé, de Jean Buron ou celui, annoncé, de Jacques Béhague ? Impossible à dire avec certitude. Le suspense montait d'un ton. Troisième donne. Décisive celle-là puisqu'il suffisait alors d'arriver en tête. Pour assurer le coup, on pensait que le PRG allait sortir le joker d'âge avec Georges Azavant, mais non, la députée de la 2e circonscription lançait crânement le nom de Michel Pélieu. Coup de bluff ou coup de génie ? Pour avoir amèrement regretté la maldonne de la précédente élection, on savait que les radicaux ne bluffaient pas, assurés du soutien de Jean Buron et de Jacques Béhague pour donner à Michel Pélieu 17 voix et la présidence, 16 pour Josette Durrieu avec le ralliement de Rolland Castells, et le bulletin blanc de l'intégrité faite élu, José Marthe. Chantal Robin-Rodrigo et François Fortassin pouvaient laisser échapper une larme, Jean-Claude Palmade mettre sa main réconfortante sur l'épaule de Josette Durrieu, le PRG venait de reconquérir le Conseil général des Hautes-Pyrénées et de porter à sa tête un homme soucieux de réconciliation et de rassemblement : il va pour cela falloir laisser du temps aux cicatrices pour se fermer…



Les Pyrénées-Atlantiques basculent Le socialiste Georges Labazée a été élu, hier, à Pau président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques succédant ainsi à l'UMP Jean Castaings et devenant le premier dirigeant de gauche dans ce département détenu par la droite depuis sa création en 1969. Georges Labazée, qui était seul en lice pour diriger le Parlement de Navarre, a été élu avec 29 voix, soit une de plus que le nombre de conseillers de gauche élus dans la nouvelle assemblée. Il y a eu 21 votes blancs et deux bulletins nuls au terme de ce scrutin. «Jo» Labazée, comme il est amicalement appelé dans le département, âgé de 67 ans, né dans le Haut-Béarn, est fils d'agriculteur. Ancien instituteur, il a été conseiller général, toujours réélu depuis 1976, puis conseiller régional, et suppléant à l'Assemblée nationale entre 1981 et 1986 de l'ancien député-maire socialiste de Pau André Labarrère.


Le chiffre : 17 voix> Election. C'est le nombre de voix qui se sont portées sur le nom de MichelPelieu (PRG) au troisième tour pour son élection à la présidence du conseil général. Josette Durrieu (PS) a obtenu 16 suffrages. Il y a eu un bulletin blanc. « Il n'y a pas de territoire condamné, il n'y a que des territoires sans projets partagés et sans hommes et femmes de qualité, impliqués, pour les porter. » Michel Pelieu, président du conseil général des Hautes-Pyrénées


michel pelieu

«Ambition et détermination» Quel sentiment l'emporte après votre élections à la présidence ? J'aborde cette fonction avec beaucoup d'émotion et surtout beaucoup d'humilité. Je sais que la tâche n'est pas facile, mais j'ai l'ambition de rassembler. La campagne a créé quelques divisions entre nous. à partir de demain, nous avons une volonté de rassemblement autour de projets en cours ou à venir. Ce département est dynamique, il convient de poursuivre sur cette dynamique dans un style différent.

Y a-t-il une méthode Pelieu ?

Je suis quelqu'un issu du terrain pas issu du sérail politique. Je suis là avec la démarche d'un aménageur, d'un développeur, d'un bâtisseur. Il faut créer de la richesse pour le département pour pouvoir la redistribuer sous forme d'emplois, de revenus, simplement avec la force du bon sens, avec pragmatisme et en même temps avec une dimension humaniste et sociale. Je ne suis pas un Ayatollah politique… Si on fait du libéralisme à l'excès, ce sont les réalités sociales qui rappellent à l'ordre. Si on fait du social à l'excès, c'est la réalité économique qui rappelle à l'ordre. La gouvernance va-t-elle changer ? Au cours des trois dernières années, il y a eu une forme de gouvernance sans partage que je n'ai pas vraiment appréciée. Je souhaite associer toutes les composantes du conseil, de l'Entente républicaine jusqu'au Front de gauche. Dans un petit département comme le nôtre, avec de faibles moyens, on n'est pas là pour rentrer dans des débats politiques et philosophiques mais pour travailler avec toutes les composantes de l'assemblée. Le Louron est présenté parfois comme un laboratoire du développement local… Le Louron est un petit canton avec peu de moyens. J'ai toujours appris à faire plus avec moins. J'ai dû investir des millions et des millions d'euros avec des prises de risque pour rattraper des années de retard. Cette prise de risques est nécessaire pour continuer à avancer. Au niveau du département, on a des contraintes financières avec une dette qui est allée en s'amplifiant. Il faudra composer avec. La démarche qui m'anime au niveau du Louron, j'ai envie de la transposer au niveau du département. Et le wimax ? Je souhaite la mise en place rapide d'une commission mixte intergroupe qui va devoir travailler rapidement et rendre des conclusions dans les 2 à 3 mois. Il s'agit de savoir comment on poursuit ce projet haut débit qui est un outil majeur pour l'aménagement du territoire. Donc temps mort peut-être sur le volet wimax (qui ne représente que 7,3 % des abonnés) et poursuite de l'autre volet haut débit. Quelle sera votre première décision ? Ce sera d'aller à la rencontre des 1 700 personnes qui travaillent maintenant au conseil général. Il y avait depuis quelques mois un emballement dans cette maison. Il va falloir calmer cet emballement, se structurer et repartir sur des projets avec ambition et détermination.


front de gauche

Jean Buron pour «l'unité»

Jean Buron a le sourire. Normal, c'est sa première journée «officielle». Toutefois, une petite amertume subsiste. «J'avais préparé une intervention que j'aurais aimé lire publiquement avant le vote, afin d'affirmer symboliquement la présence d'une 3e composante à gauche. D'autre part, j'expliquais le pourquoi de ma candidature au 1er tour, par le fait, notamment, qu'il n'y avait, de toute façon, pas de candidature unique à gauche, alors que nous avions, au Front de gauche, toujours prôné l'unité. De même, nous avions quelques exigences, notamment un engagement sur une pratique basée sur la transparence dans le traitement des grands dossiers, sur lesquels il faudra informer et faire participer les citoyens. Nous demandons aussi une remise à plat des Partenariats Public/Privé, les PPP, afin d'examiner leur bien-fondé et un moratoire immédiat sur le Wimax. Enfin, nous demandions à être associés à l'exécutif.» C'est à dire une vice-présidence ? «Pourquoi pas, dans l'aide sociale ou dans l'éducation», prédit-il, avant d'ajouter : «Quant à mon vote,que je ne regrette absolument pas, le PRG a été beaucoup plus clair sur les exigences que nous avions formulées.»

Rolland Castells > Le département a un président de droite

Je quitte l'entente républicaine. J'ai du respect pour José Marthe. Beaucoup moins pour Jacques Béhague qui a osé inverser son vote suite à un coup de fil d'Alain Juppé. Quand on magouille, il faut que ça se sache. Jacques Béhague est une marionnette. Je vais écrire à Alain Juppé qui est venu faire de la politique politicienne. Le PRG ne nous a jamais fait de cadeau. François Fortassin a laminé notre groupe. La droite républicaine est sous-représentée… Moi, je n'ai rien demandé. J'étais déterminé à voter Josette Durrieu. Pendant 3 ans, elle a fait du boulot et a respecté l'opposition. Dans un département, que le parti majoritaire en voix ait la présidence ne me choque pas… Aujourd'hui, le conseil général des Hautes-Pyrénées a un président de droite. Jacques Béhague (ER) > Je ne regrette pas mon choix. Je regrette que Rolland Castells quitte le groupe. Nous avons fait un choix politique différent… Je suis conscient d'avoir fait pencher vers l'élection de Michel Pélieu. Je l'avais annoncé et je ne regrette pas mon choix... J'ai plus d'affinités avec les radicaux. On est toujours attentif à l'appel d'un ministre, mais cela n'a fait que confirmer ma conviction. Cela n'aurait rien changé si Alain Juppé ne m'avait pas appelé. Je rappelle que j'avais déjà voté à deux reprises pour François Fortassin. Claude Miqueu (DVG)> Je respecte le vote. Je suis un républicain, et je respecte le vote, l'analyse se fera plus tard. Même si nous fondons un groupe avec Rolland Castells, je me considère toujours dans la majorité départementale. Et je servirai loyalement Michel Pélieu, comme j'ai pu le faire avec trois présidents différents, Hubert Peyou, François Fortassin et Josette Durreu, dans mes domaines de compétences, la gestion de l'eau et le développement économique. Jean Glavany (PS)> Je suis serein. Je vis très bien mon retour au conseil général. J'ai rarement été aussi serein et détendu, c'est drôle. Je ne sollicite aucune vice-présidence pour ne pas cumuler. Marie-Pierre Vieu (FG)> Ni Malvy, ni Obama. Je tiens à dire que je n'ai pas reçu d'appel de Martin Malvy, ni d'Obama d'ailleurs...

exécutif

Buron et Béhague obtiennent une vice-présidence

La composition de la commission permanente - l'exécutif du conseil général - voilà qui relève du quatrième tour âprement disputé. C'est tout d'abord Jean-Claude Palmade (PS) qui demande que le nombre de membres englobe l'intégralité des conseillers. « C'est le cas dans de nombreux départements et nous y gagnerons en démocratie ». François Fortassin (PRG) rétorque que cela existe dans de rares départements. Ce que lui conteste Jean Glavany (PS). Jean Buron (PCF) estime que si l'on fait cela « le conseil général et la commission permanente font double emploi. C'est une négation du fonctionnement démocratique ». Après une interruption de séance, la proposition est mise aux voix : 16 pour, 16 contre et 2 abstentions. La voix du président étant prépondérante, la requête est rejetée. La commission permanente compte donc 18 membres - le président en est membre de droit - dont douze vice-présidents. Trois listes sont en lice. La liste PS, celle du PRG et celle de l'Entente Républicaine. La liste PS obtient 8 membres, celle du PRG 8 et celle de l'Entente Républicaine 1. Le parti socialiste décroche 6 vice-présidences dont la première pour Josette Durrieu. Le parti radical de gauche possède trois vice-présidences. Le divers gauche Claude Miqueu obtient une vice-présidence. Idem pour le communiste Jean Buron et l'UMP Jacques Béhague, récompensés comme il se doit pour leur vote déterminant en faveur de Michel Pélieu.

La commission permanente

Président : Michel Pélieu. 1er vice-président : Josette Durrieu. 2e vice-président : Chantal Robin-Rodrigo. 3e vice-président: Guy Dufaure. 4e vice-président: Jean-Claude Palmade. 5e vice-président: Jean Buron. 6e vice-président : Claude Miqueu. 7e vice-président : François Fortassin. 8e vice-président: Jean-Claude Duzer. 9e vice-président: André Fourcade. 10e vice-président: Maryse Beyrié. 11e vice-président : Maurice Loudet. 12e vice-président: Jacques Béhague. Membres: J. Guilhas, B. Verdier, J. Bourdeu, R. Vignes et J. Marthe.

Résultats des cantonales canton par canton


Résultats des cantonales canton par canton Midi-Pyrénées Le naufrage de l'UMP en Midi-Pyrénées OAS_AD("Position1");


Dans le Grand Sud, la participation est plus forte que dans l'Hexagone. La gauche progresse dans la plupart des départements. De son côté, le FN perce et sera souvent présent au second tour. L'UMP, lui, s'écroule. C'est une tradition. Ici, on vote, même pour des élections cantonales. Certes, la participation est en forte baisse par rapport aux dernières élections, mais on enregistre quand même des scores honorables dans le Lot (55 % de participation) l'Ariège (53%) ou dans le Gers (56 %). Et toujours selon la tradition, le Grand Sud va donner la prime aux sortants, avec un bon nombre de réélections dès le premier tour, notamment celle de présidents de conseils généraux, Jean-Michel Baylet en Tarn-et-Garonne, Philippe Martin dans le Gers, Pierre Izard en Haute-Garonne et Thierry Carcenac dans le Tarn. Tradition toujours : le Sud reste rose, et, globalement la gauche renforce toutes ses positions. La tache blanche de Midi-Pyrénées, l'Aveyron, traditionnellement à droite n'a pas basculé à gauche, comme l'espérait le PS, mais tout reste possible au deuxième tour, même si la partie s'annonce très serrée. Enfin, l'UMP subit une véritable raclée : elle sera totalement absente du second tour dans l'Aude et plafonne avec un score de 10,40 % en dessous du FN dans les Hautes-Pyrénées. Le FN, précisément, pointe son nez dans les cantonales. S'il est inexistant dans certains départements (Gers, Lot), il réalise des scores impressionnants dans certains secteurs : à Moissac, en Tarn-et-Garonne, il s'invite au second tour. Il sera aussi présent au second tour dans cinq cantons audois, deux à Carcassonne, un à Narbonne, un à Lézignan, et un à Coursan. Forte poussée aussi dans le Tarn à Mazamet, Albi et Graulhet, et dans une moindre mesure, en Ariège, à Pamiers et Lavelanet. Autour de Toulouse, le FN sera présent au deuxième tour à Muret, Tournefeuille ou Blagnac. Du jamais vu.Un nouvel appel au rassemblement a été publié hier à l'issue d'une réunion des partenaires de la gauche au siège du PS. « Nous appelons toutes les forces de gauche, les écologistes, les démocrates et les républicains à se rassembler dans tous les départements, à se mobiliser et à s'unir pour battre la droite et l'extrême droite au deuxième tour des élections cantonales, derrière les candidats de gauche et écologistes arrivés en tête au premier tour »

Résultats des cantonales dans votre canton - carte interactive


Résultats des cantonales dans votre canton - carte interactive Une petite fille dépose le bulletin de vote de sa mère dans l'urne, le 27 mars 2011 lors du second tour des cantonales, à Marseille Anne-Christine Poujoulat AFP OAS_AD("Position1");


La Dépêche.fr vous propose de découvrir les résultats du deuxième tour des élections cantonales, canton par canton.A l'échelle nationale, le PS a recueilli 35 % des suffrages, l'UMP 20,24 % et le FN 11,73 % des voix. Dans la région Midi-Pyrénées, les grands tendances du premier tour ont été confirmées.Dans le département de l'Aveyron, la majorité, présidée par Jean-Claude Luche sort confortée du scrutin en gagnant un siège par rapport à 2004. Bernard Saules, l'ex-arbitre international, lui a permis de gagner le canton ruthénois en lice.Autre fait marquant de ce deuxième tour des élections, la position difficile de Josette Durieu, la présidente du conseil général des Hautes-Pyrénées. En effet, bien que toujours à gauche, le département pourrait basculer entre les mains du PRG, qui égale le total de siège du PS (14). C'est Jean Duron, élu du Front de Gauche à Bordères-sur-l'Echez, qui aura le rôle d'arbitre entre ces deux formations.Un seul élu Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) n'a été recensé en Midi-Pyrénées, il s'agit de Patrick Jimena sur le canton Toulouse-13.Dans le Lot, Gérard Miquel, le président du conseil général a souffert pour battre la candidate EELV, Evelyne Liarson. Il n'a effet été élu que de 9 voix. Un recours pourrait être envisagé du côté du parti écologiste. Moins de 46% de participationMoins de 46 %, c'est le taux de participation relevé par le ministère de l'Intérieur lors de ce deuxième tour des élections cantonales. Un chiffre en très net recul par rapport au second tour des cantonales de 2004.Il s'agit, selon le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, du plus faible taux de participation jamais enregistré pour des élections cantonales.

Cantonales. 13,69% de participation à 12h00. Les enjeux du second tour...


Cantonales. 13,69% de participation à 12h00. Les enjeux du second tour... Politique Les électeurs voteront aujourd'hui dans 1 566 cantons. / Photo DDM, archives OAS_AD("Position1"); Le taux de participation pour le second tour des élections cantonales s'élevait à 13,69% dimanche à 12h00 (10h00 GMT), contre 15,70% la semaine dernière à la même heure, annonce le ministère de l'Intérieur. Lors du premier tour, moins d'un électeur sur deux s'est rendu aux urnes, soit une abstention de 55,6%. Jusqu'alors, seules deux élections européennes avaient enregistré des niveaux supérieurs d'abstention: 59,3% en 2009 et 57,2% en 2004. Sur les 2.026 sièges en jeu dans les cantons, 1.566 restent à pourvoir dimanche lors de ce scrutin qui constitue le dernier véritable galop d'essai avant la présidentielle de l'an prochain. Les bureaux de vote ont ouvert à 08h00 (06h00 GMT) en France métropolitaine.La plupart ferment à 18h00 (16h00 GMT) mais ils resteront ouverts jusqu'à 20h00 (18h00 GMT) dans quelques grandes agglomérations. Les enjeux Après un premier tour marqué par une abstention sans précédent (55,6 %), les Français seront-ils plus nombreux à se rendre dans les bureaux de vote aujourd'hui pour le second tour des élections cantonales ? La cacophonie et le concert médiatique de l'entre-deux-tours auront-t-ils une influence sur le résultat définitif de ce scrutin, dernier grand rendez-vous électoral avant la présidentielle et les législatives de 2 012 ? Ce qui est certain, c'est que le rapport de force droite-gauche, les résultats du Front national et les chiffres déterminants de l'abstention seront analysés de très près ce soir, à l'issue du second tour du scrutin. Avec ses quelque 200 duels Front national/Parti socialiste, le second tour des cantonales devrait confirmer aujourd'hui la prééminence de la gauche dans les départements et pourrait, pour la première fois, donner des conseillers généraux au parti lepéniste qui a mis à mal l'UMP, divisée sur l'attitude à adopter pour le contrer. Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements sur 100 et entend franchir la barre des 60. Plusieurs cantons vont être particulièrement observés aujourd'hui, soit parce qu'ils constituent des cantons-charnières pouvant faire basculer leur département à droite ou à gauche, soit parce qu'ils peuvent être remportés par le Front national. 1 566 cantons sont encore à pourvoir sur les 2 026 renouvelables. Les bureaux de vote sont ouverts de 8 heures jusqu'à 18 heures et jusqu'à 20 heures dans les grandes villes.

Lannemezan. Les faits marquants des cantonales dans le secteur


Lannemezan. Les faits marquants des cantonales dans le secteur élections On votera à nouveau, dimanche, dans le canton d'Arreau./Photo C. S. OAS_AD("Position1");


Dans le secteur, Michel Pélieu, Jean-Claude Duzer, François Fortassin, Josette Durrieu et Maryse Beyrié conservent leur siège de conseiller général. Sept cantons : Arreau, Bordères-Louron, Mauléon-Barousse, Saint-Laurent-de-Neste, Vielle-Aure, Trie-sur-Baïse et Pouyastruc étaient renouvelables sur les vallées et dans le pays des Coteaux. Canton d'Arreau : Au 2e tour, Pierre Lafont (Parti socialiste, 30,73 % au 1er tour) sera opposé à Jean-Louis Anglade (Sans étiquette, 27,22 % au 1er tour). Jean-Bertrand Dubarry (Divers gauche) ne franchit pas de peu la barre des 12,5 % d'inscrits. Si Arreau et Sarrancolin ont largement voté pour Pierre Lafont, en revanche Jean-Louis Anglade l'a emporté dans des communes comme Ancizan, Bazus-Aure et Cadéac ou Guchen. Comment se passera le report des voix ? C'est la clé du scrutin de dimanche prochain. Canton de Pouyastruc : Le 2e tour opposera Marie-Josiane Bédouret (PS, 42,70 % au 1er tour) à Gilbert Daydé (Sans étiquette, 26,53 % au 1er tour). Que feront les électeurs de Daniel Jannel (Front de gauche, 14,34 % au 1er tour), de la droite, du MoDem (Claude Garbison, 7,32 % au 1er tour) et d'extrême droite (9,11 % au 1er tour) ? Le Wimax s'invitera-t-il au débat ? La commune de Pouyastruc fera-t-elle la différence (163 voix pour Bédouret contre 72 pour Daydé au 1er tour). Le suspense demeure. Ailleurs, les sortants : Michel Pélieu (à Bordères-Louron, 70,06 %), Jean-Claude Duzer (à Trie, 66,01 %), François Fortassin (à Mauléon-Barousse, 63,36 %), Josette Durrieu (à Saint-Laurent, 59,75 %) et Maryse Beyrié (à Vielle-Aure, 58,53 %) sont confortablement réélus. repères Le chiffre : 2 cantons > 2e tour. Pour les coteaux et les vallées, il y aura un 2e tour dans les cantons d'Arreau et Pouyastruc. Saint-Laurent-de-Neste exemplaire À Saint-Laurent-de-Neste, on a innové en projetant sur un écran les résultats du canton, commune par commune, en quasi-instantané. Une initiative fort appréciée par les électeurs présents au moment du dépouillement. Un travail remarquable de Gilbert Carrère, Yoan Rumeau, mais aussi de l'ensemble des élus de Saint-Laurent-de-Neste avec à leur tête, le maire Jean-Luc Rumeau. Un exemple, en tout cas, pour les autres communes chargées de centraliser les résultats dans les cantons.

Lannemezan. Wimax : nouvelles mesures effectuées à Avezac


Lannemezan. Wimax : nouvelles mesures effectuées à Avezac santé David Touaibi, directeur de Hautes-Pyrénées Numérique, et Laurent Mohedano, de l'Apave./Photo C. S. OAS_AD("Position1");


Après Cieutat, hier, ont eu lieu des mesures de champs électromagnétiques à Avezac-Prat-Lahitte concernant la technologie hertzienne Wimax. Le Wimax est un sujet « sensible » dans le département, et notamment sur le Plateau et les environs. Aussi, hier après-midi, ont été effectuées des mesures de champs magnétiques, près du pylône installé à Avezac-Prat. « Pour respecter le principe de précaution, Hautes-Pyrénées Numérique a décidé de réaliser des mesures de contrôle du niveau d'émission et de réception des ondes électromagnétiques. Ces mesures sont réalisées par l'Apave, laboratoire indépendant, neutre », explique David Touaibi, le directeur de Hautes-Pyrénées Numérique. Laurent Mohedano, responsable réseaux de communication et automatismes, annonce le résultat : « 0,115 V par mètre, alors qu'il ne faut pas dépasser 61 V/m ». Le responsable de Hautes-Pyrénées Numérique précise que la distance de l'appareil est à 206 m de l'antenne Wimax contre 500 à 600 m lorsque la mesure avait été effectuée à Cieutat, ce qui avait été jugé trop lointain par les « opposants » à cette technologie. « Et puis, on n'a pas baissé le niveau des antennes. Pour preuve, le service internet fonctionne normalement », fait aussi valoir David Touaibi en faisant la démonstration sur un ordinateur portable. Les résultats seront rendus publics d'ici un mois. « On n'a rien à cacher. On doit de la transparence. Il y a des normes et des protocoles à respecter », conclut le directeur de Hautes-Pyrénées Numérique. repères Le chiffre : 61 volts > Par mètre. C'est la norme française et européenne de précaution. Toujours sceptique Sylvette, riveraine, est venue assister aux mesures effectuées par l'Apave. Malgré tout, elle reste sceptique : « Je ne suis pas rassurée, même avec ces mesures. Je reste inquiète par rapport à la santé. Ce coin était tranquille. Je suis très déçue de cette implantation d'antenne qui n'est pas esthétique ».

Lannemezan. Jeunes Argentins en visite


Lannemezan. Jeunes Argentins en visite rotary Mauricio, Marcos, Juan Carlos, Carla et Carlos accueillis au siège du Rotary de Lannemezan par Christopher Overton le président./Photo D.R. OAS_AD("Position1"); Dans le cadre des Actions jeunesse, initiées par le district Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon du Rotary, cinq jeunes Argentins ont été accueillis, jeudi dernier, par les rotariens lannemezanais. Une visite sur le Plateau qui s'inscrit dans le cadre du séjour d'un mois, sur le sol français, de Mauricio, un professeur de français de Buenos-Aires ; Marcos, un expert-comptable ; Juan Carlos, un professeur d'éducation physique ; Carla, styliste de son état, et Carlos, avocat. Avec, pour objectif de rencontrer leurs homologues français. Afin d'évoquer les difficultés rencontrées, les méthodes employées, les savoir-faire, etc., mais aussi de se perfectionner dans la pratique de la langue française et de nouer des relations amicales. A cette occasion, ces jeunes professionnels ont visité les entreprises lannemezanaises Prugent Ébénisterie et PSI. C'est la fondation du Rotary qui a pris en charge les séjours en France des jeunes Argentins. À charge de revanche, puisque de jeunes Français traverseront l'Atlantique pour se rendre en Argentine.

Lannemezan. Bravo aux salariés de Carbone Savoie !


Lannemezan. Bravo aux salariés de Carbone Savoie ! entreprise Les deux équipes gagnantes de Carbone Savoie Lannemezan/Photo DDM, OAS_AD("Position1"); Les salariés de Carbone Savoie Lannemezan ont été récompensés par leur groupe Rio Tinto pour leurs performances et leur souci de la sécurité. C'est dans l'un des plus prestigieux sites des Pyrénées que la société a choisi d'organiser la cérémonie de remise de son prix Bravo ! Ce programme de reconnaissance, lancé dans l'ensemble du groupe Rio Tinto, vise à souligner les réalisations exceptionnelles et significatives des salariés du groupe. Pour son édition 2010, ce ne sont pas moins de 19 dossiers qui ont été proposés par ses trois sites français. Parmi les quatre équipes primées, l'usine de Lannemezan a fièrement été représentée avec deux projets récompensés : le premier dans le domaine de la sécurité pour l'emballage des produits finis et le second dans le cadre de la performance opérationnelle à travers l'augmentation des capacités de l'atelier d'usinage lors du démarrage du site. La cérémonie s'est déroulée au sommet du pic du Midi de Bigorre, lieu exceptionnel et unique, dont l'histoire n'est pas sans rappeler l'engagement des hommes et femmes de Carbone Savoie qui, depuis plus de 100 ans, contribuent à renforcer sa position de leader mondial de produits cathodiques pour la production d'aluminium. C'est ainsi au-dessus des nuages que les « bravo ! » ont été décernés en la présence de Jean-Pierre Cleirec, PDG de la société : « Une journée conviviale qui a permis de revenir sur l'histoire du site et de découvrir ou redécouvrir la beauté de la chaîne des Pyrénées ». Carbone Savoie est une société, filiale à 100 % du groupe Rio Tinto Alcan, spécialisée dans la fabrication des cathodes en carbone et en graphite, utilisées dans la fabrication et la maintenance des cuves d'électrolyse de l'aluminium. Rio Tinto Alcan est un important groupe minier et de production d'aluminium international dont le siège social est situé au Royaume-Uni.

Lannemezan. Gendarmerie : action de sensibilisation des seniors


Lannemezan. Gendarmerie : action de sensibilisation des seniors sécurité/délinquance Le lieutenant Xavier Debacq a expliqué les méthodes des voyous et les moyens de les déjouer./Photo A. M. OAS_AD("Position1");



Les personnes âgées sont plus vulnérables face aux escroqueries et aux cambriolages. La gendarmerie nationale mène des actions d'information et de mise en garde. Mardi après-midi, le lieutenant Xavier Debacq, le commandant de la communauté de brigades de gendarmerie de Lannemezan, avait convié, à l'espace Paul-Bert, les membres du club du 3e âge Le Renouveau du Plateau à assister à une réunion de sensibilisation à la problématique des cambriolages. Et son appel a été entendu. Devant une quarantaine de personnes, très attentives après la projection d'un film de sensibilisation, le lieutenant a listé, expérience à l'appui, les diverses manières dont les cambrioleurs, par ruse, par escroqueries ou par abus de faiblesse, tentent de parvenir à leurs fins. Avec beaucoup d'exemples, dont certains ont été, à la grande surprise de l'assistance, commis à Lannemezan même. Selon le lieutenant : « L'année dernière, la préfecture avait souhaité de telles réunions de sensibilisation en direction des personnes âgées ». Pour le lieutenant Debacq : « Nous avions déjà tenu une telle réunion en 2009. Mais je souhaitais ressensibiliser les gens car on s'aperçoit que, régulièrement, les conseils de prudence, de vigilance, s'oublient très vite. Je peux citer l'exemple des gens mal intentionnés qui s'introduisent chez des personnes âgées en prétextant aller chercher leur dans le jardin le ballon de leur enfant. Et lorsqu'ils se trouvent tout seuls, ils font main basse sur les bijoux, l'argent liquide, etc. J'ai demandé aux personnes présentes de faire passer le message à leurs amis et à leurs connaissances ». repères Le chiffre : 40 Personnes > Des seniors. Ont écouté les conseils du lieutenant pour prévenir les cambriolages. Quelques conseils simples Ne pas garder d'argent en espèces chez soi, faire attention aux escroqueries aux distributeurs de billets, par internet. Attention aux faux s commerçants ambulants qui vendent des matelas, qui traitent les charpentes contre les termites. Éviter de laisser entrer des inconnus chez soi et de les laisser seuls, comme les faux pompiers, électriciens, gaziers. Ne pas faire confiance aux gens que l'on ne connaît pas. Attention aux clés de la maison rangées sous le paillasson, dans un pot de fleurs, etc. Et malgré cela, en cas de cambriolage, prévenir rapidement la gendarmerie (17) et tenter de donner une description des auteurs.

Gaston-Fébus en finale


Gaston-Fébus en finale rugby scolaire Les jeunes rugbymen du collège Gaston-Fébus./Photo J. P. OAS_AD("Position1");


La semaine dernière se déroulait, à Capvern, le championnat interacadémiques excellence à XII de rugby. La section sportive rugby du collège Gaston-Fébus, le collège de Talence et le collège La Jordane d'Aurillac se sont affrontés en tournoi triangulaire. Les deux premiers de ce tournoi ont obtenu un billet pour les finales du championnat de France UNSS qui se dérouleront à Orléans, du 17 au 19 mai prochain. Les Bigourdans ont entamé le tournoi face à une redoutable formation girondine de Talence qui s'est soldée par une défaite : 19 à 7. L'équipe perdante a enchaîné la seconde rencontre contre Aurillac, qui s'est soldée par un résultat nul : 12-12. Pour terminer, Talence a écrasé la formation auvergnate. Résultat final : Talence et Lannemezan sont qualifiés. Bravo à ces jeunes joueurs dont la majorité est issue de l'école de rugby du Plateau et félicitations aux éducateurs et responsables. Joël Pailhé

Lannemezan. Le député Pierre Forgues


Lannemezan. Le député Pierre Forgues en toute intimité Pierre Forgues à l'Assemblée nationale./Photo DDM. OAS_AD("Position1");



Pierre Forgues, 72 ans, parlementaire de cette circonscription, élu pour la première fois député en 1978, nous raconte sa vie d'élu. Confidences d'un homme fidèle à ses idées et à sa personnalité. Tout d'abord, Pierre Forgues, est-ce exact que vous ne serez pas candidat à un nouveau mandat de député ? Oui, je confirme que je ne serai pas candidat au prochain renouvellement de l'Assemblée nationale. Je crois que j'ai l'âge pour faire valoir mes droits à la retraite (rires). Quels sont vos plus beaux souvenirs de ces années de député ? J'ai mille souvenirs et il est difficile de faire une sélection. Parmi les voyages à l'étranger, dans le cadre de ma fonction au groupe de l'Espace à l'Assemblée, je garde un souvenir particulier du Japon où je me suis rendu il y a deux mois. C'est un pays surprenant, ultra-modernisé. Compte tenu du drame épouvantable que vivent les Japonais, je n'ai pas oublié la chaleur de leur accueil et l'amitié qu'ils manifestaient pour le peuple de France. À Noël 2009, j'ai visité des entreprises américaines liées au spatial. Ma visite à la Nasa me reste particulièrement en mémoire. New York est aussi une ville fascinante. Ensuite, il y a l'Éthiopie où j'ai pu mesurer combien le chemin est long pour parvenir à une démocratie et pour libérer la condition des femmes. Pendant toutes ces années, j'ai rencontré de très nombreux responsables politiques, des chefs d'État, des ministres, au final, je suis convaincu que la qualité de l'échange n'est pas liée à l'importance de la fonction, mais à la qualité morale et intellectuelle de la personne. Justement, quelles sont les personnalités qui vous ont marqué ? Par exemple, en Éthiopie, j'ai rencontré la femme de l'ambassadeur de France qui avait mis en place une maison d'accueil en faveur de jeunes femmes éthiopiennes qui avaient subi des sévices physiques irréversibles. Personne ne l'obligeait à s'impliquer sur ce problème, mais elle le faisait par humanité. Au Salvador, j'ai côtoyé un homme du Secours populaire français qui apprenait aux gens du pays à cultiver la terre et à élever des animaux. Avec très peu d'argent, il faisait beaucoup. Toutes ces rencontres valent largement les discussions de « haut niveau ». Prochainement : L'après vie de député de Pierre Forgues.

Les Reichel B se distinguent


Les Reichel B se distinguent rugby Les Reichel B se distinguent OAS_AD("Position1");



La première mi-temps fut entièrement dominée par les juniors de Lannemezan. La première pénalité, après dix minutes de jeu, concrétisait une grosse domination des avants du CAL. Hélas ! Romain Duport échoua dans sa première tentative mais il était évident que compte tenu de la domination, le score allait enfler rapidement. « Les rouge et blanc » de Villefranche faisaient en tout trois incursions dans le camp lannemezannais. Et pourtant, après deux essais refusés pour nos joueurs, la mi-temps allait être sifflée sur le score nul de 0-0, quand, dans le temps additionnel, les avants du CAL progressaient et Baguette, porté par tout le pack, s'affalait dans l'en-but. Dès la reprise, Villefranche revenait grâce à une pénalité, puis, contre le cours du jeu, prenait l'avantage au score. Les Lannemezannais remettaient leur emprise sur le match et une nouvelle pénalité de Garros permit de repasser devant au score. La fatigue venant, des espaces se créaient. Durrieu, positionné à l'arrière, slalomait à travers la défense, se glissait entre les derniers défenseurs et plongeait sous les poteaux. Hélas ! le ballon lui échappait au moment d'aplatir. Les juniors repartaient à l'assaut avec de beaux mouvements de jeu. Duport perçait et après un nouveau temps de jeu, c'est encore Baguette qui lâchait tous ses poursuivants pour marquer son deuxième essai personnel. « C'est le Cercle, c'est le Cercle…». Il y a bien longtemps (depuis Carcassonne ?) que l'hymne du Cal ne s'était pas entendu sur un terrain de rugby. Les juniors l'ont chanté pour célébrer cette victoire, pour le plus grand plaisir des supporters. Prochain match contre l'Étoile sportive catalane qui a battu Bagnères.

Lannemezan. Gendarmes retraités : priorité à l'entraide


Lannemezan. Gendarmes retraités : priorité à l'entraide social À l'heure de la remise de diplôme, Gérald Matyn remet le diplôme à Jean-Pierre Lestage./ Photo A. Maillé. OAS_AD("Position1");


L'Association des retraités de la gendarmerie, section de Lannemezan, s'investit en priorité dans des actions à caractère social à destination de ses membres. Samedi, la section de Lannemezan de la Fédération nationale des retraités de la gendarmerie nationale (FNRG) a tenu son assemblée générale à la salle du Renouveau du Plateau à Lannemezan, en présence de 70 personnes, dont Francis Ibos, le président des anciens combattants ; du colonel Francis Boutan, président du comité de la Légion d'honneur, et de Daniel Hélloire, le président de la 846e section des médaillés militaires. Lors de son rapport moral, Gérald Matyn, le président, a indiqué que l'objet social de l'association était de défendre les intérêts matériels et moraux des gendarmes retraités mais aussi des veuves, des orphelins, sans oublier les gendarmes d'active. L'association est ouverte à tous, même aux gendarmes en activité. Gérald Matyn a rappelé que les activités et interventions de l'association étaient nombreuses et variées mais, pour l'essentiel, orientées vers le domaine social, pour les ressortissants hospitalisés, convalescents, en maison de retraite ou encore rencontrant des difficultés. Afin de leur apporter un réconfort moral, de rompre leur solitude, notamment lors des fêtes de fin d'année. Mais aussi d'organiser tous les ans la traditionnelle sortie au Pas de La Case, la journée grillades, la journée cohésion. À l'issue de l'assemblée, le rapport moral et d'activité, le compte rendu financier, ont été adoptés à l'unanimité. repères Le chiffre : 137 Membres adhérents > Sur 176 retraités. Réparties sur 8 cantons. Jean-Pierre Lestage à l'honneur À l'issue de l'assemblée générale, Jean-Pierre Lestage, délégué du secteur de Loures-Barrouse et porte-drapeau suppléant, a reçu, des mains de Gérald Matyn, pour services rendus, le diplôme d'honneur de la FNRG. Le bureau de l'association. Président : Gérald Matyn. Vice-président : Laurent Cazalas. Secrétaire : Christian Bournonville. Trésorier : Serge Sastre. Porte-drapeau x : Antoine Marmouget et Émile Bernigole.

Lannemezan. L'astronomie mise à la portée de tous


Lannemezan. L'astronomie mise à la portée de tous Culture Initiation à l'astronomie pour les primaires, grâce à des outils simples et spécialement étudiés./ Photo A.Maillé OAS_AD("Position1");


Vendredi dernier, l'association toulousaine des Petits débrouillards de Pascal Desjours et Elodie Portalier, coordinatrice, a donné le ton. Leurs stands d'initiation ont conquis les écoliers de Lannemezan et probablement révélé des vocations. Les élèves du primaire se sont passionnés sur les outils simples et adaptés, ont pu expérimenter les principales lois de la physique. Ils ont pu utiliser la lunette de Galilée, étudier une projection de notre galaxie. Pour ce qui concerne l'observation des étoiles en direct, les caprices de la météorologique du jour n'ont pas permis de passer à la pratique. Mais les conférenciers ont su faire partager leur passion à un public qui avait répondu présent. Rencontres et conférences Lors d'une première partie, sur le parking du McDonald, Philippe Tosi, du Planétarium de Nîmes, et Jérôme Frayret, de la Sapo de Pau, des habitués réguliers de l'observatoire du pic du Midi, ont su expliquer simplement les composantes et fonctionnements d'une lunette ou d'un télescope. Dans la seconde partie, à la salle des fêtes de Lannemezan, Rémi Cabanac, responsable scientifique du pic du Midi, a présenté une vidéo sur la vie quotidienne de l'observatoire et a répondu aux questions de la soixantaine de spectateurs présents. La manifestation se prolongeait hier samedi avec l'exposition toujours ouverte au public et le clou de l'événement : la conférence-débat avec Olivier Las Vergnas, astrophysicien, écrivain, président de l'Association française d'astronomie, directeur d'Univers Science et de la revue scientifique « Ciel & Espace ». Les étoiles sur toiles Parallèlement, les organisateurs avaient invité l'artiste Bernard Roucoll à présenter ses œuvres picturales ou des compositions certaines d'inspiration galactique. Un réel succès qui a ravi élèves, enseignants, et adultes.

Lannemezan. Les principales réalisations à venir


Lannemezan. Les principales réalisations à venir conseil communautaire L'aire d'accueil des gens du voyage à Lannemezan est en cours de construction./Photo C.S. OAS_AD("Position1");


Le Débat d'orientations budgétaires (DOB) était le principal sujet du dernier conseil communautaire de la Communauté de communes du plateau de Lannemezan (CCPL). Mais, comme pour le débat d'orientations budgétaires communal, de débat, il n'y eut point. Bernard Plano, le président de la CCPL, déroula les grandes actions à venir après avoir retracé le contexte économique difficile et les incertitudes sur la fiscalité. « La réforme de la taxe professionnelle décidée en 2010 est préoccupante car son remplacement n'est pas lisible », a t-il indiqué. Concernant la zone d'activités de Campistrous, il expliqua que les services de l'État (DDT) ont souhaité une modification du périmètre du projet. Aussi, afin d'avancer dans la réalisation de cette zone, il demanda de prévoir un complément d'études. Le président de la CCPL précisa qu'une fois celui-ci terminé, il faudra déterminer la faisabilité de cette zone économique, ce qui amènera à acheter les terrains nécessaires dans le cadre d'une première phase de réalisation. À propos du CM10, les conclusions d'une étude de faisabilité sur la réalisation d'une zone d'intérêt régional prévue sur 40 hectares seront rendues courant juillet et permettront de décider de la réalisation ou pas de cette zone. Concernant une zone économique, rue des Usines, l'élu souligna qu'il y aura lieu de se déterminer pour sa création à cet endroit et de prévoir l'acquisition de terrains en conséquence. Autre point : il est envisagé la construction d'un hôtel d'entreprises qui permettrait de répondre aux demandes d'artisans à la recherche de locaux en location. Sur le forum du goût et des saveurs, Bernard Plano fit savoir qu'il y avait lieu de prévoir une première tranche de financement pour l'acquisition de locaux ou de terrains. Pour l'aire d'accueil des gens du voyage à Lannemezan, les travaux, en cours, devraient être terminés courant juin. La réalisation d'une maison intercommunale qui pourrait aussi accueillir des services destinés à la population (Mission locale, MSA, CAF…) est aussi envisagée avec les crédits nécessaires qui l'accompagnent. Hébergement des seniors « Aujourd'hui, une étude est engagée pour voir l'émergence d'hébergements destinés à nos seniors. Il y a donc lieu de prévoir la continuation de celle-ci et aussi peut-être à terme de mener une réflexion sur la réalisation d'une telle structure » a, notamment, indiqué Bernard Plano, lors du dernier conseil communautaire de la Communauté de communes du Plateau (CCPL) de Lannemezan.

Lannemezan. « Les perfs » des Joggers


Lannemezan. « Les perfs » des Joggers course La satisfaction à l'arrivée./Photo DDM. OAS_AD("Position1");


La nouvelle saison a démarré pour les Joggers du Plateau par le trail des coteaux de Bellevue, dans la banlieue toulousaine. Une belle mise en jambes pour Jean Salomon qui termine 41e en 1h48' et Philippe Dubois 55e en 1h51'. La deuxième sortie avait lieu pour le traditionnel trail de Bordères-sur-l'échez. Parmi les 92 arrivants, Denis Cibat finit 24e en 2h53', Pierre Latour 41e en 3h11' et Stéphane Lartigue 50e en 3h14'. Jean-François Destrian, malheureusement blessé, n'a pu rallier l'arrivée. Il est à noter qu'en plus des sorties du dimanche, les coureurs se retrouvent les mercredis, à 17 heures, pour un entraînement à faible allure. Vous pouvez contacter le 06.25.46.05.71 pour connaître les lieux de rendez-vous et avoir des informations.

Mécontentement au lycée Michelet


Mécontentement au lycée Michelet éducation nationale Les lycéens protestent contre la suppression d'un poste de CPE. /Photo DDM. OAS_AD("Position1");


« À la suite de la décision de supprimer un poste de conseiller principal d'éducation (CPE) à la rentrée prochaine, nous avons voulu montrer notre mécontentement en nous rassemblant devant les entrées du lycée », expliquent certains élèves qui ne comprennent pas cette suppression de poste car, disent-ils, « le nombre d'heures de surveillance est déjà très important ». Une pétition a été lancée. Ce jeudi, lycéens, parents d'élèves et professeurs se réuniront pour savoir la suite à donner à ce mouvement. Ils sont d'autant plus inquiets qu'un poste d'allemand pourrait être supprimé et qu'un poste de lettres modernes ne sera pas pourvu après le départ à la retraite du professeur. En guise de protestation, les lycéens arborent un autocollant.