mardi 8 janvier 2013

Lannemezan. «Le Squat»: une comédie de première


Lannemezan. «Le Squat»: une comédie de première

À LA SALLE DES FÊTES

Marion Game et Geneviève Fontanel./Photo ddr - Tous droits réservés. Copie interdite.
Marion Game et Geneviève Fontanel./Photo ddr ()
Marion Game et Geneviève Fontanel./Photo ddr
Une tradition du service culturel de Lannemezan : commencer la nouvelle année par de l'humour et de la tendresse. Le samedi 19 janvier, à 20 h 30, vous êtes invités à assister, à la salle des fêtes, à la représentation de la comédie de Jean-Marie Chevret, «Le Squat», dans une mise en scène de Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, avec deux grandes dames du théâtre et de la télévision : Marion Game et Geneviève Fontanel.
Deux propriétaires d'un appartement bourgeois, les sœurs Figeac, reviennent à l'improviste et trouvent leur logement squatté ! Un couple en marge profite, avec la complicité du fils de la concierge, de leur absence pour descendre de leur chambre de bonne exiguë et savourer un peu plus de confort. Quid du dénouement, de la cohabitation qui se dessine ? Qui, à travers des confrontations de deux générations et deux mondes dissemblables, vont donner lieu à des situations drôles, cocasses, pleines d'humour, de tolérance et révéler des surprises et les caractères. Cette pièce a été nominée aux Molière en 2000 et a reçu le prix de la Solidarité et de l'Antiracisme des ONG de l'Onu.
Jean-Claude Du Pont
Réservations au 05.62.40.72.93 ou 05.62.40.72.72.
Placement numéroté. Tarif: 20€ et 25€.
La Dépêche du Midi

Lannemezan. Des étudiants parlent… à de futurs étudiants


Lannemezan. Des étudiants parlent… à de futurs étudiants

ORIENTATION

Les anciens élèves du lycée Michelet ont raconté leur vie d'étudiant./Photo C. S. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Les anciens élèves du lycée Michelet ont raconté leur vie d'étudiant./Photo C. S. ()
Les anciens élèves du lycée Michelet ont raconté leur vie d'étudiant./Photo C. S.
Opération innovante et intéressante au lycée Michelet de Lannemezan où des anciens élèves sont venus raconter leur vécu d'étudiant et dire l'intérêt de leur formation.
Dans le cadre du Parcours de découverte des métiers et des formations, Mmes Rodé et Sarraméa, enseignantes au lycée Michelet de Lannemezan, ont organisé le retour d'anciens élèves ayant intégré diverses filières de l'enseignement supérieur pour partager leur expérience et guider les élèves de terminale et de première dans leur orientation post-bac. Et la rencontre a été très appréciée et bénéfique… de part et d'autre.
«Je suis ravi de cette journée. L'idée était aussi de susciter des ambitions au niveau des élèves de terminale, de montrer que c'est possible dès l'instant où l'on a envie, des ambitions et un projet», soulignait Cyril Dubreuil, le proviseur de la cité scolaire de Lannemezan. Pour Patricia Rodé, professeur : «Les élèves sont assez perdus face à l'orientation. Nous avons privilégié la voix des jeunes de leur âge plutôt que celle des adultes».
On a donc vu des étudiants contents de revenir dans leur lycée et des lycéens à l'écoute des témoignages de plus «anciens». «J'ai bien aimé cette rencontre. Nous avons cherché à les rassurer et leur dire qu'on peut réussir», confiait Mélissa, qui a intégré l'école supérieure de commerce de Pau. «Dans les études, il faut savoir ce que l'on veut pour ne pas être déçu», conseillait Élie, étudiant infirmier à l'Ifsi de Bayonne.
À l'issue de ces échanges, étudiants, lycéens et encadrement affichaient un large sourire.
Le partage d'expériences avait eu lieu. Des jeunes avaient parlé à d'autres jeunes.

repères

Le chiffre : 40

anciens élèves > Sont revenus au lycée Michelet. Pour faire partager leur expérience d'étudiant.

Rendre ce que l'on a reçu

«J'ai apprécié la journée d'information à laquelle j'ai assisté il y a cinq ans, au lycée, et à mon tour, j'ai voulu informer les lycéens sur ma formation et sur mon expérience d'étudiant. Je leur ai dit qu'il fallait aller à la fac avec un but précis et ne pas se démoraliser, même si, parfois, on est amené à changer d'orientation», expliquait Marie, étudiante. A noter que lors de cette journée sur l'orientation, au lycée Michelet, une visioconférence avait été prévue avec une ancienne élève qui fait des études au Pérou.
Christian Sarrabayrouse

Lannemezan. 9.704,86 € : le Téléthon ne connaît pas la crise


Lannemezan. 9.704,86 € : le Téléthon ne connaît pas la crise

SOLIDARITÉ

Lors de la remise du chèque de 9.704,86 € au coordonnateur départemental. /Photo Alain Maillé. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Lors de la remise du chèque de 9.704,86 € au coordonnateur départemental. /Photo Alain Maillé. ()
Lors de la remise du chèque de 9.704,86 € au coordonnateur départemental. /Photo Alain Maillé.
Alors que les premières statistiques départementales laissent présager une stagnation des dons, à Lannemezan, c'est une hausse 10 % qui est enregistrée.
C'est une bonne surprise qui attendait, vendredi soir, les organisateurs du Téléthon à Lannemezan. Alors qu'en cette période de crise et de morosité ambiante on pouvait redouter une forme de démobilisation et une baisse des dons, c'est le contraire qui s'est produit. Contre toute attente, les sommes récoltées à l'occasion de l'édition 2012 du Téléthon, au mois de décembre dernier, affichent une hausse de 10 % pour s'établir à 9.704,86€. Soit une progression de 800 € par rapport à l'édition précédente. Vendredi, en fin d'après-midi, à la mairie de Lannemezan, lors de la symbolique et traditionnelle remise de chèque au nouveau coordonnateur départemental du Téléthon François Vandenemossellaer (qui prendra officiellement sa fonction d'ici peu), Sylvie Izdague et Jean-Marie Dabenta et les coordonnateurs locaux ont chaleureusement remercié touts ceux et celles qui, grâce à leur implication et participation respectives, ont permis un tel résultat, un tel succès pour l'édition 2012. Et d'ores et déjà d'appeler à la mobilisation pour le millésime 2013.
François Vandenemosselaer, entouré de Bernadette Cusso et Christine Tisné, de la coordination départementale du Téléthon, a félicité tous les acteurs pour cette mobilisation. «Au-delà du résultat final et de son objectif, a-t-il indiqué, le Téléthon se pose comme initiative qui crée du lien social, de la convivialité et de l'amitié. Une solidarité qui, notamment grâce à la mobilisation du tissu associatif, ne connaît pas la crise.»

repères

Le chiffre : 800

Euros > Supplémentaires. Par rapport à la dernière édition 2012.

Les acteurs du Téléthon 2012

Fnaca, ALAE des écoles primaires de Lannemezan, Majorettes du Plateau, club Passion 125, service des sports de la mairie, les associations Zumba, Planet Swing, D2L (Danse Loisirs), Eau et Danse, Les Bandouliers du Plateau, Femmes actives du Plateau, Inner Wheel, comité des fêtes de Lannemezan, les Cows-Boys du Plateau, hip-hop de Saint-Laurent-de-Neste, Secours catholique, mairie de Lannemezan, sonorisation Bertranuc et Pène.
Alain Maillé

À l'essai avant de passer au (triple) galop ?


À l'essai avant de passer au (triple) galop ?

RUGBY. CHALLENGE DE L'ESPÉRANCE. MARMANDE-LANNEMEZAN (DIMANCHE, À 15H).

Laurent Dossat, le coach du CAL, le dit sans équivoque aucune : «Le match de challenge de l'Espérance, demain, contre Marmande, se pose avant tout comme un match de préparation».
Une manière de préparer dans les meilleures conditions la venue de Nevers le dauphin de la poule, le 13 janvier, à François-Sarrat. Un gros rendez-vous pour le XV du Plateau qui s'était, au match aller, incliné dans la Nièvre sur le score de 47-15. Une rencontre bienvenue, voire indispensable, avoue Laurent Dossat qui, après près d'un mois d'interruption pour cause de trêve des confiseurs, voit dans ce déplacement à Marmande l'occasion de préparer, sérieusement cette prochaine échéance. Même si, avoue-t-il, «l'intensité du match ne sera certainement pas du niveau de ce que proposera Nevers à François-Sarrat». Et d'ajouter : «Nous abordons ce rendez-vous comme un match de préparation mais nous allons tenter d'y mettre les ingrédients qui nous seront, huit jours plus tard, indispensables pour espérer battre Nevers. Dans le Lot-et-Garonne, le groupe sera proche de sa composition habituelle avec, cependant, le retour après blessure d'Alexandre Ducasse, le talonneur, mais avec une ou deux absence pour de la «bobologie» comme David Dasté, en délicatesse avec ses dents de sagesse».
Pendant la trêve, le XV du Plateau n'a pas coupé plus de 5 jours avec ses habitudes d'entraînement.
«Par contre, avoue Laurent Dossat, nous avons privilégié la préparation physique avec des activités nouvelles comme le recours à des séances de boxe ou de lutte. Ce qui nous autorisera, la semaine qui précède la venue de Nevers, de mettre en place une préparation axée 100 % rugby».
Alain Maillé

Lannemezan. La vie des sections sportives


Lannemezan. La vie des sections sportives

LYCÉE MICHELET

Les skieurs et snowboarders rassemblés ont effectué un stage à Piau-Engaly. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Les skieurs et snowboarders rassemblés ont effectué un stage à Piau-Engaly. ()
Les skieurs et snowboarders rassemblés ont effectué un stage à Piau-Engaly.
Après celui de Tignes, rendez-vous était pris pour le stage annuel des Premières Neiges pyrénéennes à Piau-Engaly où les 33 skieurs et snowboarders du lycée Michelet de Lannemezan étaient présents. Encadrés par Fabien et Xavier Nestier, Maëva Pédrégosa pour les skieurs, Vincent Valéry et Jean-Manu Cayre pour les snowboarders, ce stage fut une grande réussite.
Réussite grâce à l'accueil de la station et de sa directrice Blandine Vernardet, ainsi que le service des pistes constamment à l'écoute pour mettre le groupe dans les meilleures conditions d'entraînement. La piste mise à disposition sur le secteur de l'Engaly a permis un important travail en super-G. La qualité de neige, la rotation rapide et le profil de la piste permettaient aux skieurs de perfectionner la vitesse et la glisse. De leur côté, les snowboarders répétaient inlassablement leurs gammes sous les yeux critiques et avisés de Jean-Manu et Vincent. Tous se retrouvaient par la suite, à 18 heures, dans deux salles de classe pour accomplir leurs devoirs scolaires, aidés en cela par Fabien, enseignant mis à disposition pour assurer le suivi entre l'établissement et les élèves.
Réussite car le travail effectué au sein des sections sportives vient d'être reconnu par les comités en validant la cité scolaire de Lannemezan comme centre d'entraînement régional. M. Dubreuil, proviseur, a pu, à l'occasion de ce stage, mettre en place le comité de pilotage de cette structure en présence des différents partenaires dont les présidents des comités Pyrénées-Est et Ouest, Claude Jean et Martial Martreuil. La cité scolaire s'engage ainsi à soutenir le parcours d'excellence sportive de la fédération vers le haut niveau en intégrant dès le collège les meilleurs éléments de la région pour les accompagner vers la réussite scolaire et sportive.
Réussite, enfin, car la notoriété des sections sportives a valu sur ce stage le tournage d'un reportage de «France 3» Midi-Pyrénées qui fera l'objet d'une retransmission télévisée, à la rentrée, sur les actualités régionales. Les objectifs, le fonctionnement, les résultats, l'articulation entre le scolaire et le sportif, sont les thèmes de ce reportage qui honore la cité scolaire, élèves et équipes éducatives, mais aussi les parents, très présents par leur soutien et regroupés au sein de l'ASCP (association pour le suivi et le soutien des skieurs et snowboarders de compétition pyrénéens).
Élèves et encadrement souhaitent apporter réconfort à Ella et Pierre, blessés lors de ce stage, et espèrent les revoir au plus vite sur les pistes enneigées. La blessure fait partie de l'activité sportive et le soutien, en pareil cas, peut assurer un meilleur rétablissement. Bon courage ! Bonne saison à tous ces sportifs méritants, ainsi qu'à toutes les personnes de l'encadrement.
La Dépêche du Midi

Lannemezan. Des dates de spectacle à retenir


Lannemezan. Des dates de spectacle à retenir

CULTURE

Voici quelques dates à noter sur votre agenda :
- Janvier : «Le Squat», de Jean-Marie Chevret, samedi 19, à la salle des fêtes. Une comédie théâtrale avec Marion Game («Scènes de ménages» sur «M6») et Geneviève Fontanel (sociétaire de la Comédie-Française).
-Mars : Journée internationale de la Femme : «Le bien-être», vendredi 8, à la salle des fêtes ; l'après-midi, récital Barbara ; Patricia Negrato, conférence sur le cancer ; le soir, chorale de Nistos et théâtre Hervé Carrère.
Conte en hiver FOL 65 (session scolaire), mardi 12, à la salle des fêtes.
Week-end Pagnol, Cie Baudrac and Co, création nationale, vendredi 29 et samedi 30, à la salle des fêtes.
- Avril : Chorale de Nistos en l'église Saint-Jean-Baptiste de Lannemezan.
- Mai : Hip-hop, battle chorégraphique, du mardi 7 au mercredi 15, à la salle des fêtes de Lannemezan.
- Septembre : «Le Clan des divorcées», comédie d'Alil Vardar, vendredi 27, à 21 heures, à la salle des fêtes de Lannemezan.
- Novembre : De Bach à Nougaro, vendredi 22 ou samedi 23, à la salle des fêtes de Lannemezan.
La Dépêche du Midi

Lannemezan. Les noces d'or de Jean et Marianne Autès


Lannemezan. Les noces d'or de Jean et Marianne Autès

CONTE DE NOËL

Jean et Marianne Autès./Photo J.-C. Du Pont. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Jean et Marianne Autès./Photo J.-C. Du Pont. ()
Jean et Marianne Autès./Photo J.-C. Du Pont.
L'amour, quand tu nous tiens ! Pour leurs noces d'or, Jean et Marianne Autès ont exprimé le désir de renouveler officiellement leurs vœux de mariage, jour pour jour, cinquante ans après, ce samedi 29 décembre 2012, à la mairie de Lannemezan, devant J.-M. Camacho, maire adjoint, et une foule d'amis. Jean et Marianne se distinguent par leur empathie naturelle mais aussi par leur accent, bien sûr. Chti'mis d'Armentières, certes, mais en filigrane pour Jean, une attache particulière à la Bigorre, d'abord par le grand-père paternel natif de Loudervielle et par sa naissance, en 1940, exode de la guerre oblige.
Quant à son épouse Marianne, Chti'mi pur sucre, elle l'attendait près de son estaminet du quartier, à Armentières, le 5 octobre 1959, à 11 h 25 précises ! Pour ne plus l'abandonner, si ce n'est le long temps du service militaire, et convoler en justes noces le samedi 29 décembre 1962.
De cette union, quatre enfants sont nés et maintenant 8 petit-enfants qui font le bonheur du couple. Après une vie professionnelle bien remplie et l'âge de la retraite aidant, Jean propose de réaliser le rêve de son père prématurément disparu : habiter et vivre en Bigorre ! Et de fait, le 21 juillet 1959, ils choisissent Lannemezan et depuis, en toute sympathie, ils s'intègrent facilement à la vie de la ville et à différentes associations du Plateau sans ombre au tableau. Le rêve est devenu réalité, devenir «presque» des Bigourdans ! Souhaitons-leur longue vie et encore beaucoup de bonheur !
Jean-Claude Du Pont

Lannemezan. Pour une Coulée verte entre Avezac et Arreau


Lannemezan. Pour une Coulée verte entre Avezac et Arreau

TOURISME - DÉVELOPPEMENT DURABLE

Jean-Louis Anglade, sur ce qui pourrait devenir la Coulée verte des Nestes (ici à Camous)./Photo A. Maillé. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Jean-Louis Anglade, sur ce qui pourrait devenir la Coulée verte des Nestes (ici à Camous)./Photo A. Maillé. ()
Jean-Louis Anglade, sur ce qui pourrait devenir la Coulée verte des Nestes (ici à Camous)./Photo A. Maillé.
Jean-Louis Anglade, maire d'Arreau et conseiller général du canton, veut réhabiliter la voie ferrée Lannemezan-Arreau afin d'en faire une coulée verte.
Créer la Coulée verte des Nestes entre Avezac-Gare sur le plateau de Lannemezan et Arreau, en vallée d'Aure, en lieu et place de la voie ferrée, Lannemezan-Arreau, aujourd'hui désaffectée, tel est le projet de Jean-Louis Anglade, maire de Cadéac et conseiller général du canton d'Arreau. «J'ai toujours eu cette idée en tête, avoue l'élu de la vallée d'Aure. Surtout depuis 1966, date où le dernier train est passé sur cet axe ferroviaire.»
La nouvelle voie que projette de créer Jean-Louis Anglade serait réservée, à l'instar de la Voie verte des Gaves qui connaît une grosse fréquentation, entre Lourdes et Pierrefite-Nestalas, aux cyclistes, aux promeneurs, joggers, piétons rollers, familles… Selon J.-L. Anglade : «Sur ce parcours de 22 km, très bucolique, qui longe la Neste sur une bonne partie de son tracé, il est possible de créer une chaussée de 3 m de large, dont la pente serait d'environ 1,5 %. Idéal pour les utilisateurs, notamment les cyclistes, dont beaucoup n'aiment pas emprunter la RD 929, cet axe routier très fréquenté. Cela constituerait un excellent itinéraire de délestage. J'ai rencontré le directeur régional de Réseau ferrée de France (RFF), propriétaire de la voie, qui est très favorable à ce projet, pour peu qu'il réponde à des critères de développement durable, ce qui est le cas». Les communes qui se trouvent sur le tracé ont toutes, sans exception, ainsi que d'autres du pays des Nestes, délibéré en faveur de la création de la Coulée verte des Nestes». à suivre…

repères

Le chiffre : 22

KM > De voie désaffectée. Entre Arreau et Lannemezan. Une pente de 1,5 % favorable à la promenade.

Le projet a la faveur des élus

Les conseils municipaux de toutes les municipalités situées sur l'emprise de la voie ferrée ont délibéré favorablement pour ce projet. Il s'agit des communes suivantes : Fréchet-Aure, Camous, Ilhet, Sarrancolin, Rebouc, Hèches, Izaux, Lortet, Avezac-Prat-Lahittte.
De nombreux autres villages des cantons du pays des Nestes ont aussi délibéré favorablement et au fil des réunions des conseils municipaux, d'autres municipalités apportent leur soutien à la future Coulée verte des Nestes.
Alain Maillé

Lannemezan. Voyage à travers le canton avec Marie-ClaireThuron


Lannemezan. Voyage à travers le canton avec Marie-ClaireThuron

LECTURE

Marie-Claire Thuron présente son livre : «De Lannemezan aux Baronnies»./Photo C. S. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Marie-Claire Thuron présente son livre : «De Lannemezan aux Baronnies»./Photo C. S. ()
Marie-Claire Thuron présente son livre : «De Lannemezan aux Baronnies»./Photo C. S.
Marie-Claire Thuron sort son dernier livre «De Lannemezan aux Baronnies». Une vraie et belle balade à travers le canton, ses caractéristiques et ses atouts.
C'est une enfant du pays, attachée à sa terre, qui écrit sur son canton. Marie-Claire Thuron, une figure sur le Plateau, vous invite à la suivre «De Lannemezan aux Baronnies». Dans son dernier livre, elle met un point d'honneur à fixer par écrit quelques pages de la mémoire de ce territoire qu'elle aime tant. C'est le fruit d'un important travail de recherches, aux Archives départementales, mais aussi dans les revues municipales qu'elle avait gardées et qui, reconnaît-elle, «l'ont bien aidée».
Et puis, Marie-Claire Thuron, la fille d'agriculteurs d'Houeydets, de la campagne, est allée sur place, s'imprégner de ces lieux. Cela se sent. Cela se lit. On trouve aussi dans ce livre beaucoup de données géographiques (la professeur d'histoire-géographie qu'elle fut n'est jamais très loin) et d'arguments étayés. Un chapitre est consacré à l'évolution du canton de 1850 à 2000. Les richesses du secteur sont mises en avant, de même que les croyances et traditions populaires locales : patrimoine culturel et naturel, vestiges historiques, histoires des «brouches» (sorcières) et des bandouliers, tourbières de Clarens, foires… Artiguemy y occupe une place particulière.
«Tout le monde peut se retrouver dans ce livre où la solidarité : valeur sûre et valeur refuge de ce canton y est décrite à travers le temps», souligne Marie-Claire Thuron, qui livre là un très beau coup de cœur, un hymne à l'amour et à la vie pour son «pays».
repères

Le chiffre : 2 011

Octobre > Date de la sortie. De son autre livre «L'aluminium à Lannemezan».

Bon à savoir

«De Lannemezan aux Baronnies», le livre de Marie-Claire Thuron paru aux éditions Lacour, de Nîmes, est, notamment, disponible à la librairie Le Vent des mots et à la Maison de la presse à Lannemezan. Prix : 20 €. Elle a aussi publié «Lannemezan, ville d'accueil» sur l'immigration, mais aussi «Lannemezan et son canton sous la plume des instituteurs», d'après des monographies communales de 1887 et «L'aluminium à Lannemezan».
Christian Sarrabayrouse

Lannemezan. Le point chez les jeunes du CAL


Lannemezan. Le point chez les jeunes du CAL

RUGBY

Les entraîneurs des cadets Teulière./Photo Joël Pailhé. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Les entraîneurs des cadets Teulière./Photo Joël Pailhé. ()
Les entraîneurs des cadets Teulière./Photo Joël Pailhé.
Ce dernier week-end, c'était la trêve des confiseurs, toutes les équipes du CAL étaient au repos. Nous profitons de ce petit intermède pour faire le point à mi-championnat pour chacune des formations. Détails.
La nationale B jouera, le 13 janvier, le 3e match retour contre Nevers, à François-Sarrat. À ce jour, les Bigourdans totalisent 21 pts avec 11 matchs et occupent la 6e place de la poule où Montauban est premier avec 30 pts ; 2e Oloron et Castanet avec 27 pts, 4e Nevers avec 26 pts, 5e Bagnères avec 25 pts. Suivent Saint-Médard-en-Jalles, 7e avec 19 pts ; Lourdes, 8e avec 18 pts ; Limoges, 9e avec 12 pts et Saint-Junien, 10e avec 11 pts.
Les cadets Teulière reprendront le championnat territorial Armagnac-Bigorre, le 12 janvier, contre Fleurance. Après 7 rencontres, les «rouge et blanc» occupent le fauteuil de dauphin avec 19 pts, derrière la Haute Save qui totalise 21 pts. Suivent : Bagnères, 3e avec 17 pts ; Lourdes, 4e avec 15 pts ; L'Isle-Jourdain, 5e avec 13 pts ; Masseube, 6e avec 11 pts ; Fleurance, 7e avec 8 pts, et Miélan, 8e avec 5 pts.
Les juniors Balandrade ont eu un début de saison assez difficile, leur dernière victoire face à Lourdes sera-t-elle celle du déclic ? À mi-parcours du championnat territorial, les gars de Montoro et Latino sont en queue de classement, 6e avec 7 points, devancés par Lourdes, Fleurance et L'Isle-Jourdain, 3e avec 9 pts. Bagnères est 2e avec 11 pts et Lombez-Samatan, 1er avec 15 pts.
Les Bélascain, en championnat de France, sont seconds avec 25 pts derrière Blagnac qui totalise 27 pts. Suivent : Mauléon, 3e avec 24 pts ; Morlaàs, 4e avec 20 pts ; Gimont, 5e avec 19 pts ; Hagetmau, 6e avec 11 pts, et Toulouse UC, 7e avec 6 pts. Reprise du championnat le 20 janvier, contre Blagnac, à Lannemezan. Samedi, nos représentants joueront à L'Isle-Jourdain le dernier match aller du championnat territorial.
L'école de rugby va reprendre ses activités dès la semaine prochaine. ce début d'année sera marqué par le Noël qui se déroulera le mercredi 9 janvier, à la salle des fêtes de Lannemezan.
Joël Pailhé

Le département gagne 1.722 habitants


Le département gagne 1.722 habitants

DÉMOGRAPHIE

Sur l'agglomération tarbaise, en hausse entre 2006 et 2010, le transfert de population de Tarbes vers les communes périphériques s'accélère./Photo Joël Boyé. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Sur l'agglomération tarbaise, en hausse entre 2006 et 2010, le transfert de population de Tarbes vers les communes périphériques s'accélère./Photo Joël Boyé. ()
Sur l'agglomération tarbaise, en hausse entre 2006 et 2010, le transfert de population de Tarbes vers les communes périphériques s'accélère./Photo Joël Boyé.
Au 1er janvier 2013, la population légale des Hautes-Pyrénées est de 229.458 habitants. Tarbes continue à perdre des habitants au profit des communes périphériques comme Aureilhan et Bordères.
C'est l'un des enseignements du nouveau recensement de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Aureilhan est sur le point de détrôner Bagnères-de-Bigorre (8.047 habitants) à la 3e place des villes les plus peuplées du département. La commune a gagné près de 500 habitants de 2006 à 2010, sa population municipale (Ndlr : excluant les personnes dont la résidence habituelle est dans une autre commune) passant de 7.469 à 7.911 âmes en quatre ans. «On bénéficie à la fois des avantages de la campagne et de la ville avec un niveau de service public intéressant. De plus, le prix des terrains est moins cher au nord qu'au sud et la fiscalité locale est avantageuse», se félicite le maire Yannick Boubée. Au top des villes qui connaissent un boom démographique, Bordères-sur-l'Echez (+364 à 4.243 habitants) et Laloubère (+230 à 1.936 habitants) arrivent juste derrière. Elles constituent l'essentiel de la hausse de population du département et confirment une tendance générale : le transfert de population de Tarbes (-2.399 passant de 45.433 à 43.034 habitants) comme de beaucoup de villes centre, vers les communes périphériques. Le maire de Tarbes et président du Grand Tarbes Gérard Trémège veut surtout retenir «l'évolution favorable sur l'agglomération qui s'explique surtout par le retour de retraités originaires de la région ou par l'installation de personnes attirées par notre qualité de vie. L'activité économique, notamment la création du parc des Pyrénées à Ibos, n'est pas étrangère à cette évolution. Les terrains disponibles pour la construction de maisons individuelles se situent essentiellement sur les communes autour de Tarbes, plutôt au sud. Au sein du conseil communautaire, cela va se traduire par un siège de délégué supplémentaire pour Laloubère et un siège de moins pour Séméac (Ndlr : -352, passant de 5.031 à 4.679 habitants)». «Cette baisse s'explique par un vieillissement de la population après une urbanisation importante dans les années «70» à «90», relativise le maire Geneviève Isson. Les projets de construction en cours devraient porter leurs fruits à l'avenir.»
Sur le pays de Lourdes, on observe aussi un transfert de population de Lourdes qui perd 522 habitants, passant de 15.265 à 14.743 âmes, vers les communes de la périphérie comme Poueyferré, Loubajac ou Jarret. Jean-Pierre Artiganave se réjouit «de la progression sur l'ensemble de la communauté de communes» comme président quand le maire de Lourdes «se préoccupe surtout du taux de vacance important des logements sociaux. Nous devons poursuivre nos efforts sur la réhabilitation de l'habitat social et des quartiers plus anciens. Le futur lotissement d'Anclades a pour but de répondre au besoin des jeunes ménages et à Lannedarré, une nouvelle offre sera destinée aux ménages plus aisés».
Dans le nord du département, Vic-en-Bigorre enregistre la plus forte hausse de population (+188), loin devant Rabastens (+41) et Maubourguet, en baisse. Pour le maire Jean Bordères, «cela s'explique par l'attractivité du bourg-centre qui propose un éventail complet de services et de commerces. Les deux lycées dynamisent notre population et les retraités reviennent au pays». Quant à la ville de Lannemezan, elle enregistre une quasi-stabilité de sa population.
Cyrille Marqué

Lannemezan. Le public découvre l'euphonium


Lannemezan. Le public découvre l'euphonium

CONCERT D'HIVER

Marc André et l'orchestre de la Société musicale du Plateau. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Marc André et l'orchestre de la Société musicale du Plateau. ()
Marc André et l'orchestre de la Société musicale du Plateau.
Une salle des fêtes comble : un honneur pour l'orchestre d'Harmonie de la Société musicale mais aussi le bonheur pour le public qui s'est encore régalé de musique durant deux heures ; du classique d'harmonie dont on ne lasse pas en entrée ; un feu d'artifice de fantaisie et de légèreté ensuite avec le superbe concerto «Pantomine» entre le soliste Marc André à l'euphonium et l'orchestre pour conclure la première partie. Ce fut aussi pour beaucoup la découverte de ce cuivre si discret et pourtant aux tons doux et profonds qui le font considérer comme le violoncelle de l'harmonie. La seconde partie s'est poursuivie sur le même rythme avec des compositions pour jazz où quelques musiciens de l'orchestre ont su faire apprécier leur talent dans de beaux solos de saxophone, de trombone, de trompette… Retour au chant traditionnel de Noël avant la conclusion sur un arrangement des plus emblématiques musiques de Nino Rota. Une fin de principe seulement, car d'applaudissements en applaudissements, le public a bénéficié de deux envolées supplémentaires.
Jean-Claude Du Pont

Lannemezan. «France 2» tourne à «Radio-Festival»


Lannemezan. «France 2» tourne à «Radio-Festival»

EMPLOI

Les participants du Rallye pour l'emploi de Lannemezan ont été filmés par «France 2». - Tous droits réservés. Copie interdite.
Les participants du Rallye pour l'emploi de Lannemezan ont été filmés par «France 2». ()
Les participants du Rallye pour l'emploi de Lannemezan ont été filmés par «France 2».
Une partie des demandeurs d'emploi qui ont participé au Rallye pour l'emploi qui consistait à visiter des entreprises du secteur sont venus s'exprimer à «Radio-Festival-Lannemezan» (95 FM), sous l'œil des caméras de «France 2». L'émission sera diffusée le 29 janvier dans le cadre d'une journée pour l'emploi.
Geneviève Pader, la chef d'antenne, a accueilli les demandeurs d'emploi et leur a permis d'enregistrer leur curriculum vitae en ligne. Les CV seront présentés, du lundi au vendredi à 11 h 30, dans le cadre de l'émission pour l'emploi de «Radio-Festival» et sur le site internet «rubrique emploi» de la radio. Le groupe de demandeurs d'emploi sera convoqué dans trois mois par le Crepi, pour voir l'évolution des recrutements. Déjà, au moins trois d'entre eux sont invités à des entretiens. Marion est d'ores et déjà embauchée chez PS.
À noter qu'au studio de «Radio-Festival», se trouvait en même temps une jeune chef d'entreprise, Chris Séguier-Lorka. Celle-ci a présenté son entreprise et un des demandeurs d'emploi s'est trouvé intéressé et certainement embauché.
Un vrai conte de Noël !
La Dépêche du Midi

Lannemezan. Du «bio du terroir» à la cantine des écoles


Lannemezan. Du «bio du terroir» à la cantine des écoles

RESTAURATION SCOLAIRE

De gauche à droite : Pascal Lachaud, Alain Baqué, Bernard Plano et Liliane Camblong-Ramis./Photo A. M. - Tous droits réservés. Copie interdite.
De gauche à droite : Pascal Lachaud, Alain Baqué, Bernard Plano et Liliane Camblong-Ramis./Photo A. M. ()
De gauche à droite : Pascal Lachaud, Alain Baqué, Bernard Plano et Liliane Camblong-Ramis./Photo A. M.
Grâce à une action conjointe des Hôpitaux de Lannemezan, de la municipalité et du GAB 65, le «bio du terroir» fait son entrée à la cantine des écoles.
C'est une convention signée entre les Hôpitaux de Lannemezan, le Groupement de l'agriculture biologique des Hautes-Pyrénées (GAB 65), représenté par Pascal Lachaud, et la caisse des écoles de Lannemezan, qui va permettre aux 330 élèves des 4 écoles primaires qui prennent leurs repas de midi à la cantine de Lannemezan de se restaurer bio dès ce mois de janvier 2013. À une nuance importante près : du bio oui, mais du bio produit localement sur le terroir par les agriculteurs du GAB. Et à une autre différence près, que les produits bio (légumes, viandes, fruits) ne seront pas servis dans un même repas, mais répartis tout au long de la semaine dans les menus élaborés et confectionnés par la cuisine centrale des Hôpitaux de Lannemezan dirigée par Stéphane Branger.
Pour Liliane Camblong-Ramis, adjointe au maire en charge de la restauration scolaire : «Au travers de cette initiative, se manifeste la volonté de la municipalité non seulement d'apporter la sécurité alimentaire par la qualité des produits utilisés, mais aussi de faire ou de refaire redécouvrir aux élèves la diversité nutritionnelle, et surtout gustative que permet l'utilisation des produits «bio du terroir» fournis par le GAB 65. Je me félicite également de la collaboration des parents d'élèves pour mener cette action à bien, ainsi que du professionnalisme dont font preuve les Hôpitaux de Lannemezan, derrière la volonté d'aboutir de leur directeur Alain Baqué».

Le chiffre : 330

repas > Livrés. Tous les jours dans les 4 groupes scolaires de Lannemezan.

Le GAB 65 pratique

Le GAB 65 fédère les paysans agrobiologistes sur l'ensemble du 65. Il promeut un développement cohérent, durable et solidaire du mode de production biologique français afin de préserver la terre et offrir des produits sains. Le GAB 65 s'est, entre autres actions, structuré pour permettre aux agriculteurs de se positionner sur le secteur de la restauration collective, pour nouer des partenariats avec les collectivités publiques, former les personnels de cuisine à l'utilisation des produits bio, etc.
Alain Maillé

Skier en sécurité après la série noire de Noël


Skier en sécurité après la série noire de Noël

MONTAGNE

C'était le premier jour de ski pour ce skieur, mais son genou n' a pas supporté la première chute./ Photo DDM, P.C. - Tous droits réservés. Copie interdite.
C'était le premier jour de ski pour ce skieur, mais son genou n' a pas supporté la première chute./ Photo DDM, P.C. ()
C'était le premier jour de ski pour ce skieur, mais son genou n' a pas supporté la première chute./ Photo DDM, P.C.
Quatre personnes ont trouvé la mort entre le 22 et le 29 décembre dans des stations des Pyrénées. Une tragique série noire qui rappelle aussi qu'aucune sortie n'est anodine en montagne, malgré les progrès de la sécurité.
Mercredi 26 décembre 2012, domaine du Tourmalet dans les Hautes-Pyrénées. Sur une piste bleue, un surfeur espagnol de 26 ans tente un saut périlleux et se brise les cervicales en retombant. Même jour, dans les Pyrénées-Orientales : un adolescent de 14 ans se tue en percutant un arbre à Saint-Pierre del Forcats. Ax les Trois-Domaines en Ariège, ce samedi : apparemment gênée par un autre skieur, une débutante trouve la mort sur une piste verte en heurtant violemment un poteau.
Si l'on ajoute à ces trois accidents celui, rarissime, d'un skieur de 18 ans ayant chuté le 22 décembre d'un télésiège à Gourette, dans les Pyrénées-Atlantiques, et décédé à la suite d'une complication pulmonaire liée à son état critique, la première semaine des vacances de neige a définitivement pris une dimension tragique, dans les Pyrénées, cette année.
«Mais de là à extrapoler, dire que les sports d'hiver sont plus dangereux qu'avant, il y a un pas à ne pas franchir : chaque accident est particulier, a sa propre génèse», rappelle un gendarme de haute-montagne... qui, à l'instar de tous les secouristes professionnels n'en relève pas moins une profonde évolution du risque dans les stations, depuis 10 ans.
«Car le paradoxe, c'est que l'amélioration des pistes et du matériel génère aujourd'hui des accidents plus graves alors que les stations ont fait de gros efforts sur la sécurité», relève le lieutenant Julien Passeron, commandant de la section montagne des CRS de Lannemezan.
«Il y a de moins en moins de bosses, les gens prennent de plus en plus de vitesse, quand ils percutent, il y a de plus en plus de dégâts, nous rencontrons désormais une traumatologie plus grave, avec des fractures du fémur alors qu'avant, c'était surtout des entorses du genou», précise-t-il.
«On a des traumatismes de type «routier», du fait de la vitesse», confirme-t-on aussi, côté PGHM, en soulignant un autre cocktail détonnant. «Au ski, débutants et skieurs confirmés évoluent sur un domaine commun. Or les pistes d'apprentissage sont au pied des stations, là où tout le monde converge. Certes, les responsables de la sécurité font le maximum pour installer des chicanes, des filets et ralentir le flux, mais pour prévenir l'accident, c'est l'éducation à la cohabitation sur les pistes qu'il faut poursuivre, car en montagne, on ne peut pas tout sécuriser, tout aseptiser» conclut ce gendarme.

Nivellement par le bas...

Chez les professionnels de la montagne, un constat revient de saison en saison. «Il y a de plus en plus de monde sur les pistes, mais avec une évolution de la clientèle aussi. Les cours de ski représentant un budget, on préfère de plus en plus s'en passer en croyant que le matériel fait tout. Et quand on apprend, seul, sans moniteur, on apprend mal. Pas de bases techniques, pas d'éducation au «skier ensemble»: on assiste à un véritable nivellement par le bas», estiment nombre de secouristes.
«Globalement, le nombre d'accidents reste stable, mais on constate des accidents plus graves.»
Dr Jean-Dominique Laporte, association des Médecins de Montagne

Le chiffre : 12

mille>accidents de ski par an dans les Pyrénées. C'est l'estimation donnée par l'association des Médecins de Montagne, qui en totalise environ 140 000, en moyenne, dans les 280 stations de sports d'hiver que compte la France.

«Le skieur doit savoir adapter sa vitesse»

Il vient du plat pays. De Bruxelles, exactement. Mais c'est un passionné de montagne. Depuis six ans, le Dr Olivier Decoster est donc l'un des deux médecins officiant l'hiver à Peyragudes. «La station a fait le choix d'avoir un cabinet médical ouvert au pied des pistes. Elle me loge et me fournit cet outil de travail, doté d'une salle de radiologie, ce qui me permet de traiter directement une majorité de blessés qui n'iront pas encombrer les urgences» explique-t-il, installé au rez-de-chaussée du bâtiment des pisteurs.
Ses débuts dans les Pyrénées ? Ce généraliste, bon connaisseur de la traumatologie, n'est pas près de les oublier. «Je venais d'arriver, c'était le premier jour d'ouverture de la station et j'ai été appelé sur une collision : le skieur était mort», se souvient-il. Ajoutant «terrible, mais l'exception».
«L'an passé, sur 950 blessés, je n'ai appelé que 40 fois l'ambulance, ce n'est pas beaucoup» relativise-t-il d'ailleurs, en suivant. «C'est le double intérêt d'avoir un cabinet médical dans la station : c'est bon pour le patient qui est pris en charge rapidement sur place et bon pour la collectivité car ça coûte moins cher qu'en institution hospitalière», souligne-t-il. Quant au constat qu'il dresse sur l'accidentologie, il est clair. «Au ski, la règle c'est que le skieur doit savoir adapter sa vitesse à son niveau et aux circonstances. Or le problème majeur, c'est qu'on glisse de plus en plus vite, aujourd'hui, et qu'on voit de plus en plus de personnes arriver sans jamais avoir skié, entraînées par des amis qui leur disent qu'avec les skis paraboliques ça tourne tout seul et qu'ils vont apprendre en deux descentes. Personnellement, cette irresponsabilité me révolte, car ces débutants se laissent entraîner, sans savoir s'arrêter, jusqu'au moment où ils rencontrent un obstacle et finissent plus ou moins gravement blessés», explique le Dr Decoster qui en appelle juste au «bon sens».
Préparation physique, bonne alimentation au petit-déjeuner pour «éviter le coup de barre avec son pic d'accidents à 11 h 30» et connaître ses limites pour ne pas faire «la descente de trop en fin de journée»… «Il faut aussi savoir que la gravité des accidents varie en fonction de la neige. Ce message s'adresse surtout aux jeunes snowboarders : lorsque la neige est dure comme en ce moment, mieux vaut faire du ski que du surf pour éviter la véritable «épidémie» de fracture des poignets que je constate actuellement et bien sûr, toujours protéger sa tête avec un casque».
P.C.
Pierre Challier

Lannemezan. Pour 2013, Henri Forgues prédit une année difficile


Lannemezan. Pour 2013, Henri Forgues prédit une année difficile

RÉUNION DES MAIRES DU CANTON

Henri Forgues a annoncé une année 2013 difficile./Photo A. M. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Henri Forgues a annoncé une année 2013 difficile./Photo A. M. ()
Henri Forgues a annoncé une année 2013 difficile./Photo A. M.
La traditionnelle réunion des maires du canton, organisée par Henri Forgues, le conseiller général du canton de Lannemezan, au Moulin de Sarlabous, a permis aux maires des 26 communes du canton de faire le point sur les dossiers en cours ou à venir. Des dossiers éligibles aux aides de l'État ou du conseil général, tels le FAR (Fonds d'aménagement rural) et le FEU (Fonds d'équipement urbains) ou encore comme la DGE. Henri Forgues l'a annoncé : «Compte tenu de la crise, des restrictions sont à attendre». Cette réunion a aussi été l'occasion de présenter l'Adac nouvellement créée (Agence départementale d'accompagnement des collectivités). Une structure qui a vocation à apporter aux communes du 65 une assistance technique, juridique et financière lors de la constitution de différents dossiers.
A. M.

Lannemezan. Un don de 8.200 € pour les enfants en difficulté


Lannemezan. Un don de 8.200 € pour les enfants en difficulté

ROTARY, INNER WHEEL

Lors de la remise du chèque aux associations par Jean-Jacques Duboisdendien et Nicole Duclos./ Photo A. M. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Lors de la remise du chèque aux associations par Jean-Jacques Duboisdendien et Nicole Duclos./ Photo A. M. ()
Lors de la remise du chèque aux associations par Jean-Jacques Duboisdendien et Nicole Duclos./ Photo A. M.
Grâce à l'organisation de Fiesta latina, une soirée dîner dansant, 8.200 € ont pu être récoltés et reversés au profit d'associations caritatives et de structures spécialisées.
Qu'il s'agisse des rotariens du Rotary-Club de Lannemezan ou de leurs épouses d'Inner Wheel, leur credo reste inlassablement le même :
«Servir d'abord». C'est à ce titre que, dernièrement, dans les salons de l'hôtel des Pyrénées, Nicole Duclos et Jean-Jacques Duboisdendien, les présidents respectifs des deux clubs, ont remis un chèque de 8.200 €, dont le montant va bénéficier à des associations et à des organismes qui œuvrent au profit d'enfants défavorisés.
Une somme qui est le fruit de la soirée de solidarité, un dîner dansant, que rotariens et membres d'Inner Wheel organisent tous les ans au mois d'octobre à la salle des fêtes de Lannemezan, et dont le thème était cette année : «Fiesta latina», et dont les bénéfices sont intégralement reversés au profit de l'enfance défavorisée. Une somme qui est le fruit, a indiqué Jean-Jacques Duboisdendien, de l'investissement personnel et bénévoles des membres des deux associations, mais aussi le résultat de l'engagement de partenaires, tels les Hôpitaux de Lannemezan pour la restauration, de l'office de tourisme pour la gestion de la billetterie et de la ville de Lannemezan pour les volets technique et communication.
Cette année, a indiqué Nicole Duclos : «Cette somme va permettre de financer des projets locaux, car notre action s'inscrit avant tout dans la proximité». Mais sachant que le Rotary de Lannemezan s'investit dans des actions humanitaires ou de solidarité au plan national et international. Alain Maillé

repères

Le chiffre : 6

associations > Qui œuvrent pour les enfants défavorisés. Choisies au plan local.

Les associations bénéficiaires

3.500 € pour les associations caritatives du Plateau : Croix-Rouge, Secours populaire, entraide paroissiale.
2.000 € pour le centre de loisirs de Lannemezan.
1.000 € pour l'hôpital de jour L'Esclaride (jeunes enfants atteints des troubles du développement, et enfants autistes).
800 € pour les Hôpitaux de Lannemezan.
400 € pour l'Institut des Nestes de Lannemezan.
500 € au profit de Planète Autisme (enfants autistes).
La Dépêche du Midi

Lannemezan. 100 ans pour Odette Barèges


Lannemezan. 100 ans pour Odette Barèges

ANNIVERSAIRE

Vendredi 28 décembre, entourée de ses parents et amis, Odette Barèges a fêté ses 100 ans./ Photo Alain Maillé. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Vendredi 28 décembre, entourée de ses parents et amis, Odette Barèges a fêté ses 100 ans./ Photo Alain Maillé. ()
Vendredi 28 décembre, entourée de ses parents et amis, Odette Barèges a fêté ses 100 ans./ Photo Alain Maillé.
Elle est née le 28 décembre 1912, sur le bassin d'Arcachon, où elle a passé sa petite enfance. Vendredi, justement un 28 décembre, Odette Barrère, «une jeune centenaire», a fêté les 100 ans de sa naissance, à la salle des fêtes d'Escala, entourée et choyée par ses amis et sa famille, dont sa fille Gisèle et son fils Pierre, ses trois petits-enfants, ses deux arrière-petits-fils et de nombreux nièces et neveux. Odette découvre la Bigorre à Tarbes, en 1929. Après de brillantes études à l'école Pigier de Toulouse, elle rejoint le groupe Alsthom à Tarbes, à un poste de responsabilité. Elle rencontre Louis Barèges, de Capvern, et l'épouse en 1931. Installée à Lannemezan, elle change de profession et restera jusqu'à sa retraite au cabinet dentaire du docteur Cayre. Odette a été une femme engagée qui, dans sa jeunesse, a participé activement à la Résistance. Très famille, elle a aidé et toujours conseillé ses proches. Très «nature» aussi, sa fille Gisèle se rappelle qu'en 1990 encore, Odette partait volontiers aux champignons, pour en revenir rarement bredouille. Notre journal s'associe à la joie de la famille et souhaite longue vie à Odette. A. M.
La Dépêche du Midi

Lannemezan. Une borne éthylotest pour un réveillon en sécurité


Lannemezan. Une borne éthylotest pour un réveillon en sécurité

INITIATIVE/SÉCURITÉ

Michel Montoro devant la borne éthylotest qu'il met à disposition de ses clients./Photo A. Maillé. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Michel Montoro devant la borne éthylotest qu'il met à disposition de ses clients./Photo A. Maillé. ()
Michel Montoro devant la borne éthylotest qu'il met à disposition de ses clients./Photo A. Maillé.
Une première sur le Plateau et ses environs. A la Pachamama, le bar à thème concert de Lannemezan, une borne éthylotest est à la disposition des clients.
La nuit de la Saint-Sylvestre coûte la vie à beaucoup de fêtards, qui au petit matin prennent le volant, alors qu'ils sont sous l'emprise de l'alcool. Avec, à la clé, nombre d'accidents mortels, ou dans le meilleur cas, une contravention, un retrait, voire une annulation du permis de conduire. Afin de faire que cette soirée du réveillon 2012 ne se termine pas dans la douleur, Michel Montoro, le patron de la Pachamama, le bar à thème concert de Lannemezan, a voulu apporter sa pierre à l'édifice.
Dans son établissement de la rue Pasteur, il met gratuitement une borne éthylotest à la disposition de ses clients. Afin de leur permettre, en fin de soirée, de connaître leur taux d'alcoolémie, et le cas échéant de différer leur départ, ou de confier le volant à une personne dont l'imprégnation alcoolique est négative.
Un investissement de 2.000 € que Michel Montoro n'a pas hésité à engager. «J'avais cette idée dès l'ouverture de mon établissement il y a trois ans, confie Michel Montoro. Je ne suis pas là pour donner des leçons de morale ou dicter un comportement. Le souci qui m'anime est de délivrer une information à mes clients, qui leur permette de quitter mon établissement et de rentrer chez eux en sécurité. En attendant que ma borne éthylotest arrive, c'est la préfecture des Hautes-Pyrénées qui m'a en prêté une. À cet égard, je remercie Jean-Claude Latapie, le «Monsieur Sécurité routière» de la préfecture, qui m'a aidé dans ce projet.»

repères

Le chiffre : 0,50

gramme > D'alcool par litre de sang. Taux maximal autorisé pour un conducteur.

Attention ! 1.150 tués en 2011

L'alcool au volant est, en France, à l'origine de près d'un tiers des décès sur la route. Le taux maximal d'alcool autorisé dans le sang pour un conducteur est de 0,50 g d'alcool par litre de sang (soit 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré). Les sanctions sont : entre 0,5 et 0,8 g, amende de 135 € et retrait de 6 points sur le permis de conduire.
Au-delà de 0,80 g, c'est un délit passible de 2 ans d'emprisonnement, de 4.500 € d'amende, et d'un retrait de 6 points.
Alain Maillé