mardi 9 novembre 2010

Malvy évoque ses débuts de journaliste à Tarbes


Publié le 09/11/2010 10:53 LaDepeche.fr
Malvy évoque ses débuts de journaliste à Tarbes
Malvy évoque ses débuts de journaliste à Tarbes
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Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, a dédicacé son livre d'entretiens avec Jean-Christophe Giesbert et Marc Teynier, « Des Racines, des combats et des rêves », samedi, au Patati-Patata.
Dans les Hautes-Pyrénées, quels sont les racines, les combats et les rêves de Martin Malvy ?
Elles sont là, à « La dépêche ». En 65, c'était mon premier poste de journaliste. J'ai habité pendant 2 ans place de Verdun. Je raconte une anecdote dans mon livre : ma première rencontre physique avec François Mitterrand. Le général de Gaulle venait de faire un discours télévisé. Je devais faire réagir Mitterrand qui tenait un meeting place de Verdun. Mitterrand me dit : « Je ne peux pas vous répondre je ne sais pas ce qu'a dit de Gaulle ». Je lui réponds que j'ai le discours. Il me rétorque : « Lisez-le-moi ».
Quels autres souvenirs évoquez-vous dans votre livre ?
Une partie de mes racines professionnelles. J'ai été journaliste pendant 17 ans. Puis, mon entrée en politique. Ce n'est pas une décision manifeste, un choix complètement arrêté. Conseil général, maire, Assemblée nationale, ministère, j'évoque ce cheminement, cette immersion politique pendant 20 ans avant de faire le choix de la région. Dans la dernière partie du livre, ce sont des réflexions sur l'état de la France, la mondialisation. La France reste un pays jacobin qui a du mal à entériner la décentralisation. Alors que partout en Europe la régionalisation se développe, la France prend un chemin inverse. Cela me désole. La modernité qui vient de la recherche, de l'innovation, ce sont les pays d'Europe qui portent en avant le fait régional qui sont les plus réactifs, les plus dynamiques, car il y a une meilleure connaissance des hommes. Cette recentralisation de la France est paradoxale car le gouvernement ne reprend pas à son compte les compétences transférées aux collectivités. Il n'en a pas les moyens. Cela a pour conséquence l'affaiblissement des politiques publiques. Recueillis par Th. J.

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