mardi 2 novembre 2010

Photovoltaïque : l'entreprise Terra Solis en appel à la Région


Publié le 28/10/2010 07:56 E.D.
Photovoltaïque : l'entreprise Terra Solis en appel à la Région
Polémique
Pour Terra Solis, le but du gouvernement est « de casser les PME du secteur». / Photo DDM.
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Face à la politique du gouvernement, la société Terra Solis, lance un appel à Martin Malvy, pour que celui-ci aide les PME dans le cadre de son projet de green vallée.
« Puisque le président d'en haut n'a pas répondu, nous nous adressons à celui en dessous ». À Terra Solis, la colère gronde. Dans cette petite entreprise de photovoltaïque on ne goûte que modérément les dernières mesures du gouvernement en la matière. Malgré les nombreuses protestations de la filière, dont une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ce dernier maintient le cap. Terra Solis a donc décidé de lancer un appel au président du conseil régional : Martin Malvy. « Martin Malvy veut faire de la région une green vallée. Dans le cadre de ce programme, nous lui demandons d'attribuer une partie de ce marché aux PME. Pour que nous soyons les dignes ambassadeurs de cette green vallée en Ariège », indique Philippe Gény, le responsable de la communication de l'entreprise.
Car pour Terra Solis, toute la politique du gouvernement n'a qu'un but : casser les PME pour permettre aux grands groupes de s'approprier la majorité du marché photovoltaïque en France. En effet, seul les grands groupes pourront faire face à la baisse du tarif de rachat de l'électricité en produisant plus. « En freinant les sites isolés, il y a une vraie volonté de casser les PME. Si on continue ainsi, sur 100 sociétés spécialisées dans ce domaine, il n'en restera plus que dix », assure Philippe Gény. « Après quand on nous dit que les PME sont l'avenir de la France, cela me fait rigoler », ajoute-t-il.
Or, pour Terra Solis, les PME sont aussi garantes d'une certaine éthique.
C'est d'ailleurs, toute l'histoire de cette PME, créée en 2009 par quinze collègues, qui n'étaient plus en phase avec la politique de leur employeur. Terra Solis ne travaille pas dans les chantiers de fermes de panneaux solaires, par exemple. « Pour constituer cette société, nous sommes passés par des étapes très difficiles. Nous avons beaucoup travaillé et fait beaucoup de sacrifices. Et aujourd'hui, on nous met des bâtons dans les roues », tempête Philippe Gény.Les dernières mesures gouvernementales ont mis un véritable frein au développement portant prometteur de la société. Plus que les PME, pour les associés de Terra Solis, c'est toute la filière qu'on assassine. Cela malgré le Grenelle de l'environnement et le grand retard de la France par rapport notamment à son voisin allemand.

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