Lannemezan. L'appel à l'aide du rural à l'État pour fonctionner
collectivités
Le sous-préfet, Stéphane Costaglioli, s'entretient avec Josette Durrieu à la Maison du savoir./Photo C. S.
Dialogue franc et direct, mais aussi en toute convivialité dans le canton de Saint-Laurent-de-Neste entre les élus et le sous-préfet de Bagnères.
Stéphane Costaglioli, le sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre, était en visite sur le canton de Saint-Laurent-de-Neste. Au programme : le Cetir et l’hôtel d’entreprises, la Maison du savoir, le collège de Saint-Laurent-de-Neste, la brasserie artisanale La Nestoise et un déjeuner de travail avec les élus à la mairie de Saint-Laurent-de-Neste.
Le représentant de l’État a pu mesurer et apprécier le dynamisme de ce territoire rural, la volonté d’entreprendre et de bien faire de ses acteurs, mais aussi appréhender les difficultés et les besoins.
Tout au long de cette visite, Josette Durrieu, la conseillère générale du canton, n’a pas manqué de lui dire combien il était difficile de faire vivre et d’animer un territoire sur la durée, avec en particulier les charges de fonctionnement à assurer.
Et souvent, les déficits sont comblés par les collectivités.
«L’effort est énorme, mais à quel prix. On dure depuis quinze ans. On donnera tout ce que l’on pourra» a, notamment, déclaré l’élue qui a mis en avant l’engagement des jeunes qui travaillent pour ce territoire, mais dont l’avenir professionnel n’est pas assuré.
«Aidez-nous. La collectivité ne pourra pas tout porter», a lancé Josette Durrieu à M. le sous-préfet qui a répondu qu’il se battrait aux côtés des élus pour l’investissement, mais aussi pour le fonctionnement des structures. Un sous-préfet qui s’est présenté comme quelqu’un qui croit beaucoup à la connaissance du terrain et sans langue de bois.
repères
Le chiffre : 47
Salariés > Sur l’ensemble de la communauté de communes. De Saint-Laurent-de-Nestes.
«La parole est libre»
Suite aux inondations de juin dernier, plusieurs maires du canton de Saint-Laurent ont fait part de leurs problèmes. De la transparence sur les actions, des réponses mieux adaptées aux situations locales, une analyse fine de ce qui s’est passé pour mieux se prémunir pour l’avenir, un meilleur entretien de la Neste, la révision de la loi sur l’eau ont été, notamment, demandés. «Paris ne vous oublie pas. Des arbitrages sont en cours», a indiqué le sous-préfet, attentif également à l’avenir du centre de vacances Le Bataillet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire