Travailler toute l'année grâce aux saisons
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initiative
Isabel et Fernando, venus se renseigner pour une formation, hier, au GIPE de Saint-Lary. / Photo DDM P.C.
Sans surprise, le nombre des inscrits à Pôleemploi
fin septembre, dévoilé hier en fin de journée est en hausse après le bug du mois d’août qui avait gonflé la baisse ce mois-là. Mais le gouvernement maintient son objectif d’inverser la courbe à la fin de l’année, une question de «crédibilité».
fin septembre, dévoilé hier en fin de journée est en hausse après le bug du mois d’août qui avait gonflé la baisse ce mois-là. Mais le gouvernement maintient son objectif d’inverser la courbe à la fin de l’année, une question de «crédibilité».
Saisonnier, ça peut aussi être un travail à temps complet. Grâce à cette idée, le GIPE de Saint-Lary est devenu une adresse courue depuis 1996 dans la vallée d’Aure, le Louron, à Lannemezan et… bien au-delà des Hautes-Pyrénées. Car le GIPE sert souvent de marchepied pour trouver ensuite un emploistable dans l’hôtellerie, la restauration, le tourisme voire les métiers de la montagne.
stable dans l’hôtellerie, la restauration, le tourisme voire les métiers de la montagne.Enchaîner les saisons
Le Gipe ? Le Guichet initiative pluriactivité emploi. «Notre objectif initial n’a pas varié. Nous sommes là pour faire en sorte que les gens travaillent le plus longtemps possible en organisant la complémentarité de leurs activités saisonnières, en leur permettant d’enchaîner les CDD tout au long de l’année, raison pour laquelle nous travaillons très bien en partenariat avec Pôle emploi et avec les Maisons du Saisonnier d’Arcachon, Bayonne et du Cap d’Agde. Mais nous sommes aussi là pour les aider à progresser dans leur vie professionnelle grâce à des projets de formation», résume Nathalie Palacin, à la tête de cette structure depuis 2000.
. «Notre objectif initial n’a pas varié. Nous sommes là pour faire en sorte que les gens travaillent le plus longtemps possible en organisant la complémentarité de leurs activités saisonnières, en leur permettant d’enchaîner les CDD tout au long de l’année, raison pour laquelle nous travaillons très bien en partenariat avec Pôle emploi et avec les Maisons du Saisonnier d’Arcachon, Bayonne et du Cap d’Agde. Mais nous sommes aussi là pour les aider à progresser dans leur vie professionnelle grâce à des projets de formation», résume Nathalie Palacin, à la tête de cette structure depuis 2000.
De fait il y a «peu de chômeurs longue durée» parmi les 250 travailleurs locaux (1) que suit chaque année le Gipe, également régulièrement sollicité par environ 700 saisonniers extérieurs.
Des offres renouvellées
«Malgré la crise, nous n’avons pas de baisse du nombre d’offres d’emploi proposées et mieux, nous constatons un renouvellement des entreprises qui recrutent» se félicite Nathalie Palacin car «cela signifie que ceux qui travaillent avec nous depuis longtemps ont fidélisé leurs employés et que ce sont donc de nouvelles entreprises qui font appel à nos services».
proposées et mieux, nous constatons un renouvellement des entreprises qui recrutent» se félicite Nathalie Palacin car «cela signifie que ceux qui travaillent avec nous depuis longtemps ont fidélisé leurs employés et que ce sont donc de nouvelles entreprises qui font appel à nos services».
Hôteliers, restaurateurs, stations… «Lors de notre forum emploi du 17 octobre dernier nous avons ainsi pu proposer 225 postes dont 50 % ont immédiatement été pourvus», note Frédérique Peyres, chargée de l’accueil et de la mise en relation des patrons et des salariés.
Certes, cette année, avec 700 visiteurs comptabilisés, l’affluence a été plus forte que les années précédentes, compte tenu de la demande actuelle, mais bon an mal an, l’activité de la vallée progressant aussi, l’adresse reste bonne pour trouver du travail. D’autant qu’elle se double d’une politique du logement saisonnier abordable à Saint-Lary avec 51 logements disponibles entre la station et le village.
Formation
Bilan, environ 30 % des personnes passées par le GIPE depuis sa création ont réussi à annualiser leur parcours voire à trouver un CDI et 10 % se sont installés pour vivre dans la vallée. D’où sans doute aussi cette explosion des demandes de formation pour apprendre les travaux sur corde, le travail de pisteur secouriste ou d’accompagnateur canyoning, «les gens ayant plusieurs cordes à leur arc travaillent plus longtemps» rappelle Nathalie Palacin.
(1) pouvant justifier de deux années de saisons dans la vallée.
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