vendredi 22 novembre 2013

Lannemezan. Cuisine et circuits courts

Lannemezan. Cuisine et circuits courts

collège

Sandrine Cazenavette (à droite) et ses cuisiniers./Photo Jean-Claude Du Pont.
Sandrine Cazenavette (à droite) et ses cuisiniers./Photo Jean-Claude Du Pont.
Intérêts convergents bien compris, une délégation de la chambre d’agriculture, conduite par le vice-président Michel Dubosc, visitait, durant la semaine dédiée au goût, plusieurs cités scolaires avec l’objectif de sensibiliser les maîtres de cuisine sur les avantages de se fournir auprès des producteurs du terroir : goût, fraîcheur, proximité…
Au collège Gaston-Fébus, qui confectionne plus 1.000 repas/jour, il a trouvé avec la jeune chef de cuisine Sabine Cazenavette une oreille attentive. Pour la circonstance, elle avait concocté un repas typiquement basque : tapas, poulet, gâteau… et yaourts bigourdans, apprécié, voire même révélateur chez beaucoup d’élèves.
Néanmoins, en l’état actuel, les repas de ce type coûtent plus cher et sont à proposer aux meilleures occasions. De plus, Sandrine Cazenavette avance prudemment des remarques sur la fiabilité dans la durée, le prix et aussi la gestion des conventions passées. Ces arguments sont bien entendus par Michel Dubosc, également président de l’Association des producteurs de Bigorre qui regroupe 1.400 exploitants, lequel déclare : «Tout se négocie ! Question prix, globalement, nos repas sont 10 centimes au-dessus de la moyenne, mais nous garantissons la fiabilité sur la durée. De surcroît, dorénavant, nous assurons aussi la fourniture de plats cuisinés depuis notre nouvelle plateforme de traitement». Jean-Claude Du Pont

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