jeudi 6 décembre 2012

Lannemezan. Une décision de la direction qui fait débat


Lannemezan. Une décision de la direction qui fait débat

HOSPITALISATION LIBRE EN PSYCHIATRIE

Le collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan multiplie les démarches de protestation./Photo archives. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Le collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan multiplie les démarches de protestation./Photo archives. ()
Le collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan multiplie les démarches de protestation./Photo archives.
La décision de la direction des Hôpitaux de Lannemezan de mettre en place un forfait de 41 € pour un séjour en chambre seule en psychiatrie ne manque pas de soulever des protestations.
Le Collectif de défense des hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan) multiplie les démarches pour dénoncer l'instauration d'un forfait journalier de 41 € pour tout séjour en chambre seule en hospitalisation libre en psychiatrie. Ainsi, il a écrit au ministère de la Santé. Dans sa réponse du 12 octobre dernier, Marc Meunier, le chef de cabinet, rappelle que «ce tarif est fixé de manière discrétionnaire par le directeur de l'établissement et ne fait pas l'objet de validation par le directeur général de l'Agence régionale de santé». Il ajoute «qu'après contact avec le centre hospitalier, il s'avère que l'établissement s'est engagé à ne facturer ce forfait qu'aux patients bénéficiant d'une prise en charge dudit forfait par leur mutuelle complémentaire» et précise que «si, en raison de la durée de séjour, il devait y avoir arrêt du remboursement du forfait par la mutuelle, le forfait journalier cesserait d'être facturé». Le ministère des Affaires Sociales et de la Santé conclut que «le directeur de l'établissement a assuré qu'une vigilance particulière serait accordée aux incidences éventuelles de l'application de ce tarif, et notamment au traitement que lui réserveraient les mutuelles».
Le collectif s'est aussi adressé à Jean Glavany qui, dans un courrier du 27 septembre, dit «partager l'inquiétude» à propos de cette mesure. Le député s'est engagé à adresser un courrier à la ministre de la Santé pour l'alerter.

repères

Le chiffre : 10

novembre > C'était la date des rencontres nationales. Des comités de défense, à Briançon.

Le Comminges aussi «vigilant»

Pierre Izard, le président du conseil général de la Haute-Haronne, a répondu au collectif et écrit à l'Agence régionale de la santé (ARS). On peut lire : «Je tiens à vous faire part de mon inquiétude quant à l'application de cette mesure qui diminuerait l'accès aux soins.
J'espère que l'ARS pourra dissuader la direction des Hôpitaux de Lannemezan d'appliquer cette mesure potentiellement dangereuse pour la sécurité des malades et de la population».
Christian Sarrabayrouse
PUBLIÉ LE 14/11/2012 08:30

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