Publié le 03/12/2010 03:48 Josiane Battoue.
Cap sur le développement
nouveau schéma régional
Martin Malvy et Josette Durrieu./ Photo DDM, Joël Boyé.
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Élaborer un nouveau schéma régional de développement économique, de l'innovation et de la recherche pour la période 2011-2016. Tel était l'objectif de la réunion de concertation qui s'est tenue hier, à l'hôtel du département de Tarbes. Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, et Josette Durrieu, présidente du conseil général, ont présenté, auparavant, le bilan du précédent schéma économique et les enjeux de cette nouvelle concertation. Étaient également présents Bernard Raynaud, vice-président en charge de l'économie à la région, ainsi que Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion (MPE), et aussi Claude Miqueu, président du Comité départemental de développement économique (CDDE).
Josette Durrieu rappelait tout d'abord que les « Hautes-Pyrénées se positionnent comme un département qui a souffert et perdu 10.000 emplois en dix ans ». Et de citer Giat et Pechiney avant d'évoquer l'existence, aujourd'hui, d'un « tissu intermédiaire de PME », puis de mettre en avant une résistance des Hautes-Pyrénées à la déprise industrielle. Elle résumait : « Si on ne va pas mieux, on ne va pas plus mal. Nous avons gardé le rail[Alstom] et l'aéronautique[Socata] , c'est important ». Toulouse aurait servi, analyse-t-elle, le développement des zones voisines. Puis de rappeler que le pôle céramique et l'agro-industrie ont bénéficié d'un accompagnement. Quant à Tarmac, il a bien démarré. La présidente met par ailleurs l'accent sur l'industrie tertiaire : Lourdes, 2e pôle hôtelier. Les Hautes-Pyrénées sont également le 2e pôle de centres d'appels. Elle ajoute que l'industrie du tourisme représente 17 millions de nuitées et que les flux migratoires sont positifs dans le département. Au total, les actions du conseil général dans le cadre du schéma régional représentent 3 M€ par an. Et Martin Malvy d'expliquer que les départements, à travers des conventions, s'inscrivent dans le cadre défini par ce schéma. Il évoque, notamment, la chance pour les Hautes-Pyrénées « d'avoir avec l'Enit un support universitaire et de recherche important ». C'est l'un des enjeux, ainsi que la formation, le haut débit ou l'Agenda 21 régional. Il insiste, par ailleurs, sur les contrats d'appui. Dans le département, 52 ont été signés (Knauf, Végeplast, Boostec…). De plus, un dispositif est destiné aux petites entreprises. Enfin, un soutien est apporté aux zones d'activités économiques d'intérêt régional (comme Pyrène Aéropôle) ainsi qu'aux pépinières d'entreprises. Sans oublier thermalisme et stations de ski, agriculture et artisanat.
Cap sur le développement
nouveau schéma régional
Martin Malvy et Josette Durrieu./ Photo DDM, Joël Boyé.
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Élaborer un nouveau schéma régional de développement économique, de l'innovation et de la recherche pour la période 2011-2016. Tel était l'objectif de la réunion de concertation qui s'est tenue hier, à l'hôtel du département de Tarbes. Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, et Josette Durrieu, présidente du conseil général, ont présenté, auparavant, le bilan du précédent schéma économique et les enjeux de cette nouvelle concertation. Étaient également présents Bernard Raynaud, vice-président en charge de l'économie à la région, ainsi que Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion (MPE), et aussi Claude Miqueu, président du Comité départemental de développement économique (CDDE).
Josette Durrieu rappelait tout d'abord que les « Hautes-Pyrénées se positionnent comme un département qui a souffert et perdu 10.000 emplois en dix ans ». Et de citer Giat et Pechiney avant d'évoquer l'existence, aujourd'hui, d'un « tissu intermédiaire de PME », puis de mettre en avant une résistance des Hautes-Pyrénées à la déprise industrielle. Elle résumait : « Si on ne va pas mieux, on ne va pas plus mal. Nous avons gardé le rail[Alstom] et l'aéronautique[Socata] , c'est important ». Toulouse aurait servi, analyse-t-elle, le développement des zones voisines. Puis de rappeler que le pôle céramique et l'agro-industrie ont bénéficié d'un accompagnement. Quant à Tarmac, il a bien démarré. La présidente met par ailleurs l'accent sur l'industrie tertiaire : Lourdes, 2e pôle hôtelier. Les Hautes-Pyrénées sont également le 2e pôle de centres d'appels. Elle ajoute que l'industrie du tourisme représente 17 millions de nuitées et que les flux migratoires sont positifs dans le département. Au total, les actions du conseil général dans le cadre du schéma régional représentent 3 M€ par an. Et Martin Malvy d'expliquer que les départements, à travers des conventions, s'inscrivent dans le cadre défini par ce schéma. Il évoque, notamment, la chance pour les Hautes-Pyrénées « d'avoir avec l'Enit un support universitaire et de recherche important ». C'est l'un des enjeux, ainsi que la formation, le haut débit ou l'Agenda 21 régional. Il insiste, par ailleurs, sur les contrats d'appui. Dans le département, 52 ont été signés (Knauf, Végeplast, Boostec…). De plus, un dispositif est destiné aux petites entreprises. Enfin, un soutien est apporté aux zones d'activités économiques d'intérêt régional (comme Pyrène Aéropôle) ainsi qu'aux pépinières d'entreprises. Sans oublier thermalisme et stations de ski, agriculture et artisanat.
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