mercredi 20 octobre 2010

Lannemezan. L'hôpital : un enjeu pour les agriculteurs


Publié le 19/10/2010 10:37 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. L'hôpital : un enjeu pour les agriculteurs
restauration
Henri Forgues, Alain Baqué, Hubert Delsart, Gérard Fernez, Stéphane Branger, Michel Ducuing. /Photo C.S.
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Les Hôpitaux de Lannemezan sont favorables à jouer la carte locale en matière de restauration. Un enjeu majeur pour les agriculteurs et une organisation à mettre en place.
À l'occasion de la semaine du Goût, un repas uniquement composé de produits des Hautes-Pyrénées a été servi, vendredi dernier, au restaurant du personnel à l'hôpital de Lannemezan. Cette action a été menée en partenariat avec l'association Croquez local en Pays des Nestes, qui regroupe 18 producteurs de la Barousse, des Baronnies, des vallées d'Aure et du Louron.
« Nous avons voulu mettre en avant les producteurs et les produits locaux. C'est aussi une démarche éco-responsable et une expérimentation pour aller plus loin en développant l'achat de produits de terroir, de proximité », indique Alain Baqué, le directeur de l'hôpital de Lannemezan, accompagné de Stéphane Branger, responsable de la restauration, et Gérard Fernez, directeur du service logistique. Quand on sait que 2.500 repas sont préparés par jour par l'hôpital de Lannemezan, pour ses besoins propres, mais aussi pour servir des structures extérieures, on mesure l'enjeu pour les agriculteurs haut-pyrénéens, et notamment du Pays des Nestes.
« Je me réjouis de la volonté manifestée par l'hôpital de Lannemezan de faire travailler les producteurs locaux. Ceci est vraiment encourageant », déclare Henri Forgues, le président du Pays des Nestes, entouré de Dominique Bouyer, animateur de l'association Croquez local, et Nelly Cantin, animatrice au Pays des Nestes. Pour leur part, les agriculteurs du secteur, par la voix d'Hubert Delsart, de Tajan, et de Michel Ducuing, d'Izaux, soulignent que « l'hôpital de Lannemezan représente un fort potentiel et que tout le monde peut y trouver son compte ».
Il reste maintenant à organiser cette vente en réseaux directs et en circuits courts.
Déjà, un premier pas a été franchi avec la consommation de yaourts haut-pyrénéens, depuis six mois, à l'hôpital de Lannemezan.
En tout cas, la volonté est là.

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