Lannemezan. Un mandat accompli pour Madeleine Séris
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Madeleine Séris, déléguée en charge de la culture à Lannemezan./Photo J.-C. D.
Il y a six ans, le conseil municipal deLannemezan désignait Madeleine Séris comme déléguée en charge du service culturel de la ville. Voilà la fin du mandat et les questions qu’on se pose sur son déroulement.
Comment s’est passé cet exercice, Madeleine Séris ?
Trop vite, la transition n’était pas évidente avec l’exercice précédent du fait de maintenir des offres de bon niveau avec un budget fortement réduit.
Vous y êtes parvenue tout de même ?
On peut dire ça, mais avec beaucoup de rigueur, de vigilance et de disponibilité pour faire avancer les choses.
C’est une bonne méthode qui a donné des résultats ?
Je pense que oui, en toute modestie. Mon souci a été de viser juste en tenant compte des souhaits du public. Ni ignare ni élitiste, il a fallu jouer avec ses centres d’intérêt et diversifier les spectacles. En outre, nous avons pu aménager une galerie d’exposition intéressante.
Par exemple ?
La création de cette galerie a été une bonne vitrine pour faire connaître les artistes de la région. Des exposants qui se comptent par plusieurs dizaines.
Qu’en est-il des représentations à la salle des fêtes ?
Là aussi, quand je fais le récapitulatif, je m’aperçois de la diversité des spectacles proposés, un peu pour tous les goûts : théâtre à texte (Ionesco, Pagnol), théâtre de boulevard («Pénélope», «Le Squat», «Le Clan des divorcées»), de la scène (Anne Roumanoff, Titoff), comédie musicale («Starmania»), musique philharmonique (Orchestre du Capitole), et musique de chambre (quatuor Parisi), danse moderne, hip-hop… pardon pour ceux que j’oublie.
Une question plus personnelle, votre idée de la culture a-t-elle changé ?
Oui, c’est plus clair, la culture, ce n’est pas qu’un amusement, c’est aussi une émotion, une approche humaniste et spirituelle de nos existences. C’est aussi un vecteur économique important, j’ai toujours veillé à ce que les invités résident à Lannemezan même.
Vous votez pour un second mandat ?
Si on me le demande : Oui… à la culture.
Bien sûr, des projets sont prêts, mais votre souhait ?
Continuer à progresser dans la qualité et élargir les échanges et collaborations avec Toulouse et la région Midi-Pyrénées.
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