Lannemezan. Au Vent des mots profession : libraire
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culture
Un lieu permanent de rencontre et d'échange. /Photo J.-C. D.
Le Vent des mots honore la ville deLannemezan en offrant au public une des rares vraies librairies classique qui subsiste encore et qui fait le bonheur des auteurs et lecteurs du Plateau.
Par vocation et par passion de la littérature, Sylvie Blanquet et Jacqui Arnal ont fait, il y a huit ans, le pari, avec succès (+ 40.000 ventes), de faire vivre en milieu semi-rural une librairie dédiée uniquement à la vente du livre, viable et pérenne, alors qu’ailleurs, même dans les métropoles, ce type de commerce disparaît.
Pour Jacquie: «Les livres sont écrits pour satisfaire à travers une infinité de goûts de l’esprit par la documentation ou l’imaginaire. C’est pourquoi une librairie demeure un lieu particulier où le métier de libraire est essentiel en conseil et orientation, en même temps qu’il apprend à cibler les goûts de son public pour le satisfaire immédiatement. C’est là notre atout mais aussi notre faiblesse. Cela nécessite un stock, en permanence conséquent et financièrement lourd de centaines de milliers d’euros, qui nous affaiblit face à la concurrence de la grande distribution qui dispose de temps et de moyens».
Exception culturelle
Pour Sylvie: «Le livre n’est pas une marchandise ordinaire. C’est un objet de mystère, de curiosité, d’enrichissement dont l’esprit a besoin. Nulle part mieux que dans une librairie, nous trouvons cette atmosphère propice à la découverte et le plaisir de discuter, de partager l’amour de l’écriture» où peuvent se croiser toutes les catégories de public. Serons-nous les derniers ! Oui, si nous ne sommes pas protégés par l’exception culturelle». Jean-Claude Du Pont
repères
Le chiffre : 34 000
Livres> En stock et à disposition immédiate du public.
Une vitrine littéraire efficace
Un autre aspect positif de la librairie a été de créer un lieu de rencontre entre auteurs et lecteurs. Une opération qui vise un double objectif : faire connaître les auteurs et faciliter la vie des maisons d’éditions, surtout les petites. Ce moment riche d’enseignements pour le public et les auteurs locaux est très prisé et un sacré catalyseur dans cet exercice difficile et aléatoire de l’écriture.
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