Lannemezan. Ils aiment le télétravail et leur entreprise et le disent
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Meilleur Contact
Vivivane Delaigue-Millet, Jimmy Daube et Gisèle Balard, salariés à Meilleur Contact./Photo C. S.
Des salariés de Meilleur Contact à Saint-Laurent-de-Neste présentent une autre vision du télétravail et de leur entreprise. Une autre voix dans un univers souvent décrié.
Ils prennent aujourd’hui la parole parce qu’ils en ont assez d’entendre toujours des aspects négatifs sur le télétravail et sur leur entreprise, en l’occurrence, Meilleur Contact à Saint-Laurent-de-Neste.
Gisèle Balard, Viviane Delaigue-Millet et Jimmy Daube, chargés de clientèle, tiennent à dire qu’ils sont bien dans leur job qui consiste à essentiellement répondre aux clients en travaillant deux tiers du temps à leur domicile et un tiers sur site.
Concernant le stress, ils font valoir qu’il fait partie de la vie et du monde du travail en général et que «leur métier n’est pas plus stressant qu’un autre». Gisèle Balard indique que la direction et le CHS-CT sont en train de mener une action pour mesurer les risques psychosociaux dans l’entreprise. «Les clients paient pour un service, on peut comprendre leur impatience. Et puis, quand un appel devient conflictuel, nous sommes formés à gérer une certaine agressivité. Nous pouvons toujours aussi nous appuyer sur notre encadrement», explique Jimmy Daube.
Concernant les avantages de leur profession, Viviane Delaigue-Millet met en avant le fait de pouvoir travailler à domicile, dans un cadre choisi, au calme, «ce qui est rassurant». Il y a également les économies réalisées : frais d’essence, entretien du véhicule…
Enfin, à Meilleur Contact, les salariés, sans qualification particulière, sont embauchés en contrat à durée indéterminée, avec une évolution de salaire suite à des primes.
repères
Le chiffre : 15
Mai
2010 > Date d’embauche. De Viviane Delaigue-Millet, l’une des premières salariées à Meilleur Contact.
Une caméra qui devient familière
Les salariés de Meilleur Contact ont une webcam
fixée à leur ordinateur quand ils travaillent à leur domicile. «On travaille sans y penser et on finit par l’oublier. Elle ne constitue pas un stress», souligne Viviane Delaigue-Millet. «De plus, quand on fait son travail consciencieusement, elle n’est en rien un outil de flicage, mais constitue plutôt un gage de sécurité pour le salarié et l’employeur, par exemple en cas de malaise ou de mal-être», expliquent Gisèle Balard et Jimmy Daube.
fixée à leur ordinateur quand ils travaillent à leur domicile. «On travaille sans y penser et on finit par l’oublier. Elle ne constitue pas un stress», souligne Viviane Delaigue-Millet. «De plus, quand on fait son travail consciencieusement, elle n’est en rien un outil de flicage, mais constitue plutôt un gage de sécurité pour le salarié et l’employeur, par exemple en cas de malaise ou de mal-être», expliquent Gisèle Balard et Jimmy Daube.
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