mercredi 6 novembre 2013

Des rives du Gers aux bords de la Garonne

Des rives du Gers aux bords de la Garonne

Du côté des jeunes. Hugo Verdu demi de mêlée des juniors Crabos.

Petit gabarrit, Hugo Verdu travaille son physique pour gagner un peu de masse musculaire. /Photo LPB
Petit gabarrit, Hugo Verdu travaille son physique pour gagner unpeu de masse musculaire. /Photo LPB
Masseube, Saint-Gaudens, Lannemezan et depuis juin 2013 Agen où le jeune Hugo Verdu vient de poser ses valises. Demi de mêlée de formation, il espère bien s’imposer au sein de l’équipe juniors Crabos.
À bientôt 17 ans, Hugo Verdu a décidé de franchir le pas en optant pour le SUA. Il débute très jeune à Masseube et, suite à des problèmes familiaux, quitte Masseube et joue à Saint-Gaudens où il reste quelques années puis il obtient une double licence Saint- Gaudens-Masseube et joue pour l’un ou l’autre club en fonction des circonstances. À son entrée en 4e, il souhaite franchir un premier palier et, comme le collège de Lannemezan possède une section rugby, il signe au club local alors en fédérale. Toujours dans un souci d’élever son niveau, il choisit, en juin 2013 de signer au SUA, où, sous le numéro 9, il espère bien s’imposer au sein de l’équipe des juniors Crabos. Dans cette optique ses talents naissants de buteur pourraient bien constituer un argument décisif.

D'abord le bac…

Actuellement interne au lycée De-Baudre, il envisage sans trop d’appréhension le bac S en juin prochain. La transition avec le lycée de Lannemezan ne lui a pas posé beaucoup de problèmes même si, en un premier temps, il a dû s’adapter à l’internat. Pour la suite, Hugo n’est pas très fixé sur ce qu’il fera de son bac, mais pour le moment les STAPS ont sa préférence. Sur le plan rugby, il appréhendait un peu la transition : «J’avais entendu dire que dans les grands clubs, beaucoup de jeunes avaient la «grosse tête». En fait je n’ai pas du tout retrouvé ça ici, j’ai été facilement intégré dans le groupe parce qu’on a tous le même esprit. Nous ne sommes que trois nouveaux dans le groupe des Crabos et notre intégration s’est faite sans problème.

Un autre rythme de travail

Pourtant le rythme de travail est bien différent de celui qu’il a connu en cadets à Lannemezan avec pratiquement une présence journalière au club : le lundi est consacré à la récupération avec le staff médical; mardi, musculation complétée par des ateliers de technique individuelle. «Actuellement nous travaillons le jeu au pied» précise Hugo. Le mercredi muscu puis entraînement collectif; à nouveau muscu le jeudi; enfin le vendredi entraînement collectif et mise en place en fonction de la date du match (samedi ou dimanche). Finalement, ce qui a plus frappé Hugo, c’est davantage la différence de gabarits entre Lannemezan et Agen : «Ici on est beaucoup plus athlétiques et avec mes 64 kilos pour 1m76, j’ai du travail, il faut que je prenne du poids….mais pas à n’importe quel prix et, de toute façon, le collectif passe avant les problèmes individuels».
À propos de collectif, Hugo a pu en mesurer l’importance lors d’un récent match de championnat à Tarbes : «Il a fallu qu’on se serre les coudes face à certains comportements, mais cela n’a pas suffi !» Ce match a été encore un peu plus particulier pour lui puisqu’il retrouvait à cette occasion, dans l’équipe en face, le copain avec lequel il formait la charnière de Lannemezan l’an dernier. Cela n’a pas changé grand-chose à l’atmosphère pourrie de la rencontre.
Études ? Rugby professionnel ? Même si Hugo ne focalise sur rien, n’exclut rien. Il pense être encore un peu jeune pour avoir à faire un choix et il avoue que l’avis de quelques personnes l’aidera, notamment celui de son père Philippe, ancien joueur lui-même, et qui suit attentivement sa progression.

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