mardi 8 octobre 2013

Lannemezan. Barozzi en sommeil artificiel

Lannemezan. Barozzi en sommeil artificiel

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Barozzi, à gauche, va remplacer Oosthuizen, et reçoit les consignes de Laurent Dossat./ Photo DDM, R.B.
Barozzi, à gauche, va remplacer Oosthuizen, et reçoit les consignes de Laurent Dossat./ Photo DDM, R.B.
Blessé dimanche après-midi lors du match de Fédérale 1 entre Lannemezan et Bagnères, Alexandre Barozzi a été opéré hier d’une «fracture d’une vertèbre cervicale et a été plongé dans un sommeil artificiel», selon le président de Lannemezan, Alain Dassain.
Un accident, un simple fait de jeu, une mêlée écroulée, aux terribles conséquences pour le pilier du FCL qui avait effectué son retour dans les Hautes-Pyrénées cette saison (il est né à Tarbes il y a bientôt 27 ans) après avoir été formé à Auch (trois saisons en Pro D2) puis avoir porté les couleurs de Biarritz et de Brive.
Il a quitté le monde du rugby pro pour passer un Brevet de responsable agricole (BPREA) afin de reprendre l’exploitation de son oncle, sachant que le professionnalisme n’a qu’un temps.

«La tête au fond du seau»

Mais de son passage chez les pro, il en a conservé la rigueur. «Il est très bien préparé physiquement, comme un professionnel», précise Alain Dassain qui ajoute : «Il n’a pas été victime d’un excès de fatigue.» En effet, selon la rotation des piliers droits instaurée depuis le début de saison, Alexandre Barozzi avait remplacé Oosthuizen depuis vingt minutes avant qu’il ne s’écroule face à son vis-à-vis Luc Martinet.
Ce dernier a été très choqué par l’accident subi par son adversaire. Il n’est pas le seul. «On a la tête au fond du seau. Aujourd’hui, l’essentiel c’est Alexandre. Je ne sais pas comment on va rebondir», avoue, meurtri, Bernard Sigogna le manageur sportif du club du plateau. Il est vrai que, garçon attachant, l’ancien pilier auscitain fait l’unanimité sur sa personne. «Il s’est très vite intégré. Il a amené son expérience et de la sérénité», confie, de son côté Jean Baillès, coentraîneur de la réserve du FCL. «il n’a pas joué la star, mais au contraire s’est rapidement fondu dans le groupe, poursuit-il. C’est quelqu’un de modeste et de très agréable.»
À Lannemezan commence maintenant une longue attente.
Et les messages de soutien affluent comme ceux adressés par ses anciens coéquipiers à commencer par les Biarrots Sylvain Marconnet, Imanol Harinordoquy, Benoît August, Alex Menini («La famille des premières lignes pense à toi», a-t-il tweeté), mais aussi le Stade Montois, l’ancien Briviste natif de Tarbes Vincent Forgues ou encore le «Bayonnais» Pepito Elhorga.
Autant de témoignages qui viennent apporter un peu de réconfort à son épouse Isabelle et au petit Leandro tout juste âgé de quelques mois.

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