Lannemezan. Une soirée d'allégresse musicale
CULTURE
La représentation de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, copie conforme de celle de la veille à la Halle aux grains de Toulouse, a comblé d'aise et de joie les 500 spectateurs de la salle des fêtes de Lannemezan. Cela tient, bien évidemment, à la haute tenue des musiciens dirigés par Giovanni Antonini mais aussi au choix éclectique des œuvres du programme, souvent oubliées pour de grands standards plus demandés, que ce soit de Mozart ou Beethoven. Dommage, à en juger par ce qu'on a pu découvrir et savourer ce soir-là. En ouverture, les spectateurs ont apprécié un océan d'originalité et de fraîcheur avec la symphonie de J.-M. Krauss, contemporain de Mozart. Le «Concerto pour clarinette», de Mozart, qui a suivi, ne pouvait trouver, aujourd'hui, plus génial que Martin Fröst comme soliste. Les rappels du public n'en finissaient pas et ont permis d'entendre encore par trois fois les prouesses du virtuose. Et enfin, la petite symphonie (n° 8) de Beethoven, légère et inspirée d'un autre génie de la composition avec sa façon de faire participer l'ensemble des pupitres de l'orchestre. On en redemande !
Jean-Claude Du Pont.
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