vendredi 23 novembre 2012

Tarbes. Les maires exposent leurs inquiétudes


Tarbes. Les maires exposent leurs inquiétudes

FOIRE

Daniel Frossard a présidé les débats dans l'uaditorium de la CCI./Photo Rachel Barranco - Tous droits réservés. Copie interdite.
Daniel Frossard a présidé les débats dans l'uaditorium de la CCI./Photo Rachel Barranco ()
Daniel Frossard a présidé les débats dans l'uaditorium de la CCI./Photo Rachel Barranco
«La crise impose de se questionner au quotidien sur la manière de gérer les services publics.» Daniel Frossard, le président de l'Association des maires, aura bien résumé les interrogations qui ont animé l'assemblée générale des maires du département.
Sur fond d'incertitudes, de nombreux points ont été abordés au cours de cette matinée de travaux dans l'auditorium de la CCI, en marge de la Foire-Expo. À commencer par l'intercommunalité pour laquelle la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) doit se réunir le 8 novembre. La question est sensible, surtout dans un territoire montagnard (35 % des communes des Hautes-Pyrénées comptent moins de 100 habitants). Depuis dix-huit mois, le schéma a évolué et «pourrait être arrêté dès la prochaine CDCI, précise Daniel Frossard. Il compterait 29 communautés de communes contre 36. Il y aura une fusion des trois communautés du canton de Pouyastruc, un rapprochement de celles de Lannemezan et Galan, une fusion des deux collectivités des Baronnies ainsi que des trois communautés du nord du département. Des discussions restent à mener sur le Louron et la vallée d'Aure, le pays Toy et Gavarnie ou encore sur Lourdes». Les 21 communes jusqu'ici isolées intégreraient toutes une communauté.

Dialogue plutôt que caméras

Autre intervention, celle des deux référents sûreté de la police et de la gendarmerie qui ont vanté les mérites de la vidéoprotection. Les grandes villes comme Tarbes s'y sont déjà mises. D'autres comme Vic-en-Bigorre vont suivre. Mais la vidéoprotection n'a trouvé que peu d'écho auprès des maires ruraux. «Pour la sûreté, le meilleur remède, c'est le renseignement, a plaidé François Fortassin. La gendarmerie doit avoir un contact régulier avec les maires. Cela contribuerait à la tranquillité dans nos campagnes. Comme on dit, on a plus de renseignement dans les cafés qu'à la sortie des églises.» Une boutade reprise au vol par le préfet Henri d'Abzac qui souhaite instaurer des réunions rapprochées entre le chef de brigade et le maire, ainsi qu'un point semestriel entre les gendarmes et les élus d'un canton.
Andy Barréjot

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