vendredi 23 novembre 2012

Lannemezan. «La réouverture de la maternité est une priorité»


Lannemezan. «La réouverture de la maternité est une priorité»

SANTÉ

Le PCF local se mobilise pour la réouverture de la maternité à Lannemezan./Photo C.S. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Le PCF local se mobilise pour la réouverture de la maternité à Lannemezan./Photo C.S. ()
Le PCF local se mobilise pour la réouverture de la maternité à Lannemezan./Photo C.S.
La réouverture de la maternité de Lannemezan redevient un sujet d'actualité sur le Plateau où de plus en plus de voix s'élèvent pour ce service public de proximité.
Le dramatique fait divers qui s'est passé dans le Lot, avec le décès d'un nouveau-né, a relancé le débat pour la réouverture de la maternité à Lannemezan. Le Parti communiste local (PCF), partenaire du Front de gauche, repart en lutte contre la désertification médicale. «Alors que François Hollande préconise qu'aucun Français ne doit se situer à plus de 30 minutes des soins d'urgence, beaucoup de villages de nos vallées sont à plus de 45 minutes d'une maternité», déclare Yvette Lesage, membre du PCF. «Faut-il attendre qu'un drame survienne dans le secteur pour prendre la décision qui s'impose, à savoir la réouverture de la maternité de Lannemezan ? Un refus pourrait être assimilé à une non-assistance à personne en danger», ajoute Andrée Pécondom, également du PCF.
Les communistes interpellent directement les élus de la majorité présidentielle. «Les intentions et les paroles, c'est bien trop peu, maintenant, passons aux actes. Le changement pour la santé, c'est vraiment urgent», souligne Jean-Claude de Vita, le secrétaire de la section locale du PCF.
«Il faut maintenant que les élus fassent pression sur le ministère de la Santé et l'Agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées pour la réouverture de la maternité de Lannemezan, comme le préconisait le tribunal administratif de Pau», précise Liliane Zentil, membre du PCF. «Nous voulons plus que jamais naître, vivre et se soigner sur notre Plateau», conclut Marie-Claude de Vita.

repères

Le chiffre : 111

communes > Sont directement concernées. Pour la réouverture de la maternité de Lannemezan.

Les autres priorités du PCF

Le PCF local demande «l'abrogation de la loi Bachelot qui ne prend pas en compte les besoins des populations et l'éloignement géographique et s'inscrit dans une logique purement comptable et marchande». Il se mobilise pour la suppression de la tarification à l'acte (T2A) qui, selon lui, fait la part belle au privé et rend vulnérable le service public. «Dans l'attente de la suppression des Agences régionales de santé (ARS), nous demandons un moratoire suspensif des décisions de cette instance», souligne Jean-Claude de Vita.
PUBLIÉ LE 30/10/2012 08:02
Christian Sarrabayrouse

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