vendredi 23 novembre 2012

Lannemezan. L'inquiétude et l'envie d'agir de la droite


Lannemezan. L'inquiétude et l'envie d'agir de la droite

RAPPORT DE LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES

Bernard Devillers et Jean-Claude Subias, de l'opposition municipale de droite à Lannemezan./Photo C.S. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Bernard Devillers et Jean-Claude Subias, de l'opposition municipale de droite à Lannemezan./Photo C.S. ()
Bernard Devillers et Jean-Claude Subias, de l'opposition municipale de droite à Lannemezan./Photo C.S.
Jean-Claude Subias et Bernard Devillers, conseillers municipaux de droite à Lannemezan, font une autre lecture que Bernard Plano sur le rapport de la chambre régionale des comptes.
L'opposition se dit partagée «entre inquiétude et envie d'agir».
Quelles conclusions tirez-vous du rapport présenté par la chambre régionale des comptes sur la situation financière de la ville de Lannemezan ?
Ce rapport ne dit que la vérité sur la situation financière de Lannemezan puisqu'il s'agit d'experts neutres et indépendants qui s'expriment. Notre rôle est d'en prendre acte et de trouver des remèdes. Quatre points nous inquiètent tout particulièrement : la dette, les travaux, la gestion du personnel et l'état financier global.
Il faut retenir que le coût de la dette est de 134 € par habitant, que les analyses des offres pour les marchés publics sont «parfois superficielles», que le temps effectif de travail du personnel communal est inférieur de 53 heures par an à celui prévu par la réglementation, ce qui représente un coût de 96.000 € par an pour la collectivité.
Résultat : la situation financière est préoccupante avec la perspective d'une hausse du remboursement de la dette à partir de 2017 et un effort budgétaire immédiat.
Quel regard portez-vous sur l'analyse faite dans nos colonnes, le 3 novembre, par le maire, Bernard Plano ?
C'est bien de commenter le rapport, mais où sont les solutions et quand vont-elles être mises en œuvre ? Pour notre part, nous préconisons le passage à l'intercommunalité des charges financières qui ne devraient pas être uniquement supportées par les Lannemezanais, la piscine en étant un exemple. Qu'attend M. Plano, qui est le président de la communauté de communes du plateau de Lannemezan, pour agir ? Concernant la gestion du personnel, il serait temps qu'un élu soit présent au quotidien pour planifier et surveiller le travail. Ce suivi de près est aussi valable pour les appels d'offres.
Votre conclusion…
Nous nous plaçons dans une opposition critique, mais résolument constructive… Si on veut bien nous écouter.

La réponse de Bernard Plano

«Ne faisons pas une fixation sur la dette car l'emprunt a été utilisé comme un outil stratégique de développement et il pèse à hauteur de 10 % de nos dépenses. La renégociation des emprunts faite en 2010 diminuera sensiblement ce ratio dans les années à venir. Par ailleurs, je retiens la suggestion du partage de certaines dépenses par une solidarité intercommunale, ce que j 'ai déjà proposé. Cette idée sera davantage recevable lors de l'élargissement de la communauté de communes prévue en 2014. Concernant la gestion du personnel, nos services sont bien organisés. Chaque adjoint a un contact régulier, mais on peut toujours s'améliorer.»
Propos recueillis par Christian Sarrabayrouse

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