vendredi 23 novembre 2012

Lannemezan. «Il n'y a pas de maternité à moins de 30 minutes»


Lannemezan. «Il n'y a pas de maternité à moins de 30 minutes»

SANTÉ

Geneviève Estibal et le Collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan, déterminés./Photo archives. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Geneviève Estibal et le Collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan, déterminés./Photo archives. ()
Geneviève Estibal et le Collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan, déterminés./Photo archives.
Le Collectif de défense des Hôpitaux publics de Lannemezan met en garde sur le fait que le secteur ne bénéficie pas d'une maternité à moins de 30 minutes.
Il faut bien le reconnaître : alors que la maternité ne faisait plus l'actualité sur le Plateau, le Collectif de défense des Hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan) n'a eu de cesse de demander sa réouverture. Les faits dramatiques qui se sont déroulés dans le Lot l'ont conforté dans sa conviction : la nécessité de ce service public de proximité.
«Notre collectif se félicite des déclarations du chef de l'État, insistant sur sa volonté de mettre les citoyens français à moins de 30 minutes de services d'urgence. Sachez que, par exemple, la maternité de Tarbes la plus proche se trouve à 1 h 20 d'Aragnouet, et plus d'une heure de Loudenvielle», fait valoir Geneviève Estibal, la présidente du Codehoplan, qui précise qu'elle est en attente d'un rendez-vous avec l'Agence régionale de santé (ARS) pour lui remettre 630 signatures de plus d'une pétition et 42 délibérations prises par les conseils municipaux du secteur en faveur de la réouverture de la maternité de Lannemezan.
Un courrier argumenté sera aussi adressé au président de la République, à la ministre de la Santé et des Affaires sociales, au président du conseil régional et au directeur de l'ARS pour «des actions concrètes et rapides».
«Les paroles ne suffisent pas. Les populations de déserts médicaux et obstétriques attendent des actes de leurs élus à tous niveaux. L'enquête cartographique réalisée en décembre 2011 par un expert soulignait le besoin de sécuriser les naissances dans notre secteur», insiste Geneviève Estibal.

repères

Le chiffre : 4 050

signatures > D'une pétition. Pour la réouverture de la maternité ont déjà été remises.

«La santé n'est pas une marchandise»

Pour Geneviève Estibal, la présidente du Codehoplan, «la loi Bachelot doit être abrogée, la tarification à l'acte supprimée. Tous ces outils servent encore de règle pour casser des structures de proximité, indispensables à la vie des zones rurales et de montagne. La santé n'est pas une marchandise». Renseignements complémentaires sur le Collectif de défense au 06.74.17.82.32.
Christian Sarrabayrouse

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