jeudi 16 février 2012

Lannemezan. L'école au cœur du combat à mi-mandat



Lannemezan. L'école au cœur du combat à mi-mandat


Joël Devaud, maire de Pinas, fait un bilan à mi-mandat./ Photo C. N.-L. Partager
Arrivé au conseil municipal en 1983 et maire depuis 2001, Joël Devaud, 54 ans, résume les actions menées par son équipe. Et cet ancien agent de la direction départementale de l'Équipement, aujourd'hui rattaché au conseil général, le reconnaît : « Il y a beaucoup de travail ! ». Début des années 2000, une aide financière du département et un an de travaux permettent de rénover l'église.

En 2004, la municipalité ressent le besoin, pour Pinas, de s'associer à la communauté de communes du plateau de Lannemezan et rejoint spontanément l'intercommunalité.

En 2007, 400.000 € sont investis pour que l'ancienne mairie soit remplacée par un bâtiment fonctionnel et accessible aux handicapés.

Établissement de pointe
Et l'école fait désormais partie du dispositif national « École numérique » pour développer l'usage des technologies de l'information et de la communication dans les établissements scolaires. Soixante-dix enfants, de la maternelle au CM2, trois enseignants et deux Agents territoriaux spécialisés d'école maternelle (Atsem), bénéficient donc quotidiennement de dix ordinateurs portables et d'un tableau interactif.

Mais d'autres combats attendent l'équipe municipale. Tout d'abord, éviter un regroupement concentré de l'école avec d'autres communes car « nous ne sommes pas mandatés pour fermer une classe », affirme le maire. Vient ensuite l'occupation des sols par les gens du voyage, qui ne vont pas tous vers l'aire installée à Lannemezan. Il faut aussi régler le problème des frelons asiatiques : la destruction des nids retrouvés l'été dernier a coûté 700 € à la commune. Enfin, « il faut maintenir un réseau de voirie correctement viabilisé et construire un hangar technique pour stocker le matériel d'entretien ».

« Être maire, c'est un engagement politique ! » Joël Devaud regrette parfois qu'il soit fait appel à lui pour gérer les petits tracas du quotidien, même s'ils ne sont pas si futiles. Mais ce qu'il apprécie surtout, c'est « quand on arrive à faire en sorte que le village soit agréable aux gens ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire