vendredi 27 janvier 2012

Lannemezan. À Mauléon avec les supporters du CAL



Lannemezan. À Mauléon avec les supporters du CAL
reportage


Les supporters du CAL : de bons souvenirs partagés à Mauléon-Licharre/Photos C. S. Partager
Le rugby, ce n'est pas seulement quatre-vingts minutes de jeu sur un terrain. C'est aussi, et surtout, un rendez-vous attendu dans une semaine par bien des gens. La sortie du dimanche (ou du samedi soir) pour beaucoup.

Dimanche, c'était direction le Pays basque, Mauléon, pour les supporters des « rouge et blanc ». Dès 9 heures, ils étaient à l'heure pour prendre le bus devant le café Clarens. Déjà, Rachel, Pilar, Éliane, Christine, Jean-Pierre… ces formidables bénévoles dont on ne souligne jamais assez l'importance, s'activaient pour la bonne marche de la journée.

Après les kilomètres d'autoroute effectués, les uns et les autres avaient un regard plus attentif, plus éveillé, diront certains, sur les villes traversées : Artix et son usine Knauf Insulation (remarquée, bien sûr, par les Lannemezanais), Mourenx, Navarrenx, son pont et ses remparts et enfin, sur la superbe campagne basque.

Peu après 11 heures, c'était l'arrivée à Mauléon-Licharre. Sans perdre de temps (il y avait le match de la nationale B à 13 h 30 à voir), on s'en alla au restaurant l'Hostellerie du Château pour partager « l'apéro » et le repas gastronomique, fort apprécié, qui suivit. La journée des supporters s'enchaîna au stade pour encourager les équipes du CAL.

L'ambiance fut parfois « chaude », sur le terrain pour le match des équipes réserve, et dans les tribunes où Basques et Bigourdans s'invectivèrent par moments, avant d'aller, pour certains et certaines, boire un verre tous ensemble (c'est aussi et surtout cela l'esprit rugby).

Après avoir assisté à un match à suspense où l'équipe première du CAL l'emporta, 10-9, alors qu'elle aurait pu perdre à l'ultime seconde sur une pénalité, il fallut regagner le bus pour le trajet retour.

Et couronne sur le gâteau, il y eut une pause pour partager la galette des Rois. Un instant de plus de convivialité dans une journée de supporters réussie. Qui fait que, dimanche après dimanche, la passion est ravivée. Comme une flamme qui ne s'éteint pas et comme un flambeau qui se transmet de génération en génération.

Au fil du temps. Au nom du père. Du grand-père…

Religion rugby, quand tu nous tiens. Quand tu nous lies.

Ils l'ont dit

José : « Les déplacements, comme celui-là, en bus, c'est super. On passe d'agréables journées. Cela nous change du quotidien ».

Jean : « Même si la victoire a été difficile, l'important, c'était de gagner. On est toujours en course pour la qualification. Mais, on ne sait pas tuer les matchs ».

André : « De telles journées, c'est l'occasion de retrouver les copains, de bien manger et de voir un match de rugby tous ensemble ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire