mercredi 28 septembre 2011

Sénatoriales : la gauche gagne trois sièges dans le Grand Sud

Sénatoriales : la gauche gagne trois sièges dans le Grand Sud

La poussée de la gauche s'est également traduite concrètement dans le Grand Sud. État des Lieux.

Hautes-Pyrénées .

Un 2e tour pour Josette Durrieu. Dans un département bien ancré à gauche, les deux sièges octroyés aux Hautes-Pyrénées s'enlèvent traditionnellement au premier tour. C'est ce qu'il est advenu pour le sénateur sortant, François Fortassin (PRG), réélu hier matin dès le premier tour. Mais pour celle qui lui a succédé à la présidence du conseil général, la socialiste Josette Durrieu, la réélection a été un peu plus difficile. Elle a été mise en ballottage par le maire de Tarbes, Gérard Trémège (UMP), qui la talonnait alors d'une cinquantaine de voix. Il a fallu recourir à un deuxième tour ainsi qu'à l'aide des radicaux qui ont appelé leurs élus au nécessaire rassemblement pour que Josette Durrieu soit finalement réélue avec quelque 58 % des suffrages.

Lot-et-Garonne.

La droite perd un siège. Pierre Camani (PS) et Henri Tandonnet (Union centriste) sont les deux nouveaux sénateurs du Lot-et-Garonne. Ils succèdent à Daniel Soulages (Union centriste) et Jean François-Poncet (UMP) qui ne se représentaient pas. Le premier est élu avec 493 voix, le second avec 492 voix. La faiblesse de l'écart en dit long sur l'épisode politique historique qui s'est joué hier dans le Lot-et-Garonne. Depuis 2008, la gauche ne cesse de gagner du terrain politique dans un département longtemps tenu par la droite et le centre, qui résiste beaucoup mieux que l'UMP dont le candidat Alain Merly a fini hier en troisième position.

Lot.

Un scrutin sans surprise . L'élection sénatoriale dans le Lot ne présentait pas de suspense. Un seul tour a suffi. Le ticket PS-PRG a fonctionné à plein. Gérard Miquel, sénateur (PS) sortant, obtient 68,23 % (423 voix) des voix, juste devant le conseiller général (PRG) de Martel, Jean-Claude Requier, qui réalise 64,35 % (399 voix). Le front de gauche (plus de 15 %) devance la candidate UMP qui s'effondre.

Pyrénées -Orientales.

La gauche emporte un siège. Les sénatoriales catalanes ont tenu toutes leurs promesses en matière de suspense. La majorité présidentielle qui détenait les deux sièges en a perdu un dans un climat d'extrême crispation. Au premier tour, Christian Bourquin, président de la Région (DVG, exclu du PS) l'a emporté largement : 580 voix (503 pour l'UMP Calvet et seulement 470 pour le sortant Alduy du Parti Radical valoisien). Mais quand il a été question des arrangements politiques pour le second tour, le sénateur sortant Jean-Paul Alduy a refusé de se retirer au profit du candidat UMP, au risque de faire élire un deuxième sénateur de gauche. Et les coups de téléphone lancés de Paris, voire de l'Élysée, n'ont pas réussi à le faire changer d'avis. C'est donc François Calvet qui a été élu sénateur au second tour avec 463 voix. « Je réalise un score bien au-delà du périmètre habituel de la gauche car 75 % des élus sont de droite ou de centre-droit. Je porterai la parole de la République des maires. Aujourd'hui, avec ce résultat, le Sud, le Languedoc-Roussillon, se place au cœur de la politique française. La boussole indique clairement le Sud. Il faut que Paris tienne compte de ce nouveau paramètre » a lancé Christian Bourquin qui est toujours exclu du Parti socialiste mais qui siégera au Sénat dans le groupe PS.

Pyrénées -Atlantiques

L'UMP perdante. Le parti de la majorité est le grand perdant dans ce département. Le PS compte maintenant deux sénateurs, Frédérique Espagnac et Georges Labazée, le MoDem garde un siège, remporté par Jean-Jacques Lasserre.

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