mercredi 20 octobre 2010

Lannemezan. Piquet de grève au centre des impôts


Publié le 15/10/2010 09:35 A. Maillé.
Lannemezan. Piquet de grève au centre des impôts
réforme des retraites
Hier matin, devant le centre des impôts, lors de l'assemblée générale qui a voté la reconduction de la grève./Photo A. Maillé.
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Hier matin, à l'appel de l'intersyndicale des finances publiques, les agents du centre des impôts de Lannemezan ont observé une grève reconductible, aujourd'hui.
Hier matin, sous la bannière de l'intersyndicale des syndicats Force ouvrière DGFIP, CGT 65 finances publiques, et SNUI Union Solidaire Sud Trésor, des agents des impôts, grévistes, ont installé un piquet de grève afin de bloquer le centre des impôts de Lannemezan (aujourd'hui à l'ancien tribunal, pour cause de travaux en cours au centre des impôts de la rue Georges-Clémenceau).
Selon Pascale Senmartin, de SNUI Union Solidaire Sud, qui s'exprime au nom de l'intersyndicale :
« Une action qui a été votée hier lors d'une assemblée générale, avec pour conséquence le blocage des centres des impôts de Tarbes, Lourdes et de celui de Lannemezan qui compte 34 agents.
Une assemblée générale qui s'est tenue vers 9 h 30 a décidé de la poursuite de la grève reconductible. Sur les 29 votants, 19 se sont prononcés pour la poursuite de la grève, et 9 ont voté contre. Demain, précise Pascale Senmartin, autre assemblée générale qui décidera de la poursuite ou non du mouvement, ainsi que des modalités ».
Soutien des lycéens
Des fonctionnaires des finances publiques qui ont reçu, vers 9 h 30, le soutien des lycéens de Lannemezan, lorsque le cortège étudiant est solidairement venu manifester devant le centre des impôts.
Selon Pascale Senmartin : « Nous ne sommes pas contre la réforme du régime des retraites, mais nous sommes contre cette réforme. Par notre métier, nous sommes en première ligne pour constater que de plus en plus de contribuables ont des difficultés à joindre les deux bouts, et demandent des plans d'étalement de leurs dettes fiscales. Par ailleurs, les diverses diminutions d'impôts (l'ISF, bouclier fiscal ou encore, par exemple et entre autres, l'assouplissement du régime des donations, des héritages, ont coûté 33 milliards d'euros aux contribuables français). À cet égard, une autre réforme que celle proposée par le gouvernement est nécessaire. Il faut une participation plus forte des revenus du capital ».

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