jeudi 13 mars 2014

Lannemezan. L'équipe de Laurent Lages propose un contrat au maire

Lannemezan. L'équipe de Laurent Lages propose un contrat au maire

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municipales

Laurent Lages favorable à une union./Photo archives DDM.
Laurent Lages favorable à une union./Photo archives DDM.
Laurent Lages, «au nom d’une équipe», vous avez adressé un courrier à Bernard Plano, le 28 janvier. Quelles en sont les grandes lignes ?
Face aux difficultés économiques qui frappent la plupart de nos concitoyens et fragilisent notre démocratie avec la montée des extrêmes, l’heure est venue d’unir toutes les forces pouvant œuvrer utilement pour bâtir le meilleur avenir possible. C’est le sens du courrier adressé à Bernard Plano pour Lannemezan.
Cela signifie-t-il que vous voulez rejoindre «l’équipe Plano» pour les prochaines élections municipales ?
Je n’oublie pas qu’en 2001, nous étions élus ensemble. Nous avons aussi joué un rôle actif dans la constitution de la communauté de communes du plateau de Lannemezan, que Bernard Plano préside depuis. L’idée n’est pas un ralliement pour un ralliement, mais un rassemblement de projets. Raison pour laquelle notre équipe propose un contrat de gestion municipale.
Que voulez-vous dire par cela ?
Nous proposons un contrat avec cinq priorités : développer et aménager Lannemezan dans la proximité, le rassemblement des Lannemezanais et la transparence ; stabiliser la fiscalité, poursuivre le désendettement, réduire les dépenses de fonctionnement ; conforter l’équilibre commercial entre le centre-ville et la zone commerciale ; faire en six ans du budget écoles-famille une priorité budgétaire.
Que ferez-vous si Bernard Plano refuse votre proposition ?
Je serai déçu pour l’unité de la ville. Je réunirai mon équipe pour en tirer les conclusions. Nous n’abandonnerons pas les Lannemezanais.
Vous serez alors candidat…
Ce sera une décision collective.

La réponse de Bernard Plano

«Cette proposition de Laurent Lages est trop tardive car les grands axes pour Lannemezan ainsi que mon équipe ont été constitués. Je n’oublie pas aussi les relations difficiles que nous avons entretenues durant de nombreuses années. Je ne veux pas revivre cela dans mon équipe municipale. Et puis, pourquoi signerai-je un contrat de gestion sur des priorités qui sont déjà les miennes.»

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