jeudi 13 mars 2014

Inondations à Lannemezan : les murs consolidés

Inondations à Lannemezan : les murs consolidés

travaux

La seule reconstruction des murs a coûté 130 000 €. Elle a nécessité deux mois de travaux./Photo DDM V.B.
La seule reconstruction des murs a coûté 130 000 €. Elle a nécessité deux mois de travaux./Photo DDM V.B.
Cent-soixante mètres de murets viennent d’être achevés, Quai Fihol, mais aussi Boulevard De Gorsse. Des travaux initiés le 18 novembre dernier, qui se sont achevés le 28 janvier. L’objectif : sécuriser à nouveau les rives de la Pique, mises à mal par les inondations du 18 juin. Un chantier de première urgence réceptionné hier par le président de la communauté de communes du Pays de Luchon. «L’enveloppe de ces travaux est d’environ 130 000€ pour la reconstruction des murs et de 100 000€ pour le curage de la rivière, détaille Jean-Louis Redonnet. Nous avons aussi dû intervenir la semaine dernière à Montauban de Luchon, afin de curer le barrage à nouveau envahi par les matériaux. Là, la facture s’élève à 75 000€». Une note qui s’alourdit pour la communauté de communes du Pays de Luchon. Ce chantier s’annonce comme un premier pas avant le lancement d’une phase de programmation bien plus vaste. « Nous avons fait en sorte d’améliorer la sécurité sur ces points sensibles, confirme un technicien de RTM. Nous sommes là sur des évènements très importants. Aujourd’hui, l’intégrité des murs est restaurée, mais nous n’avons pas traité l’ensemble du problème».
« A la fin de ce trimestre, nous allons obtenir les résultats des études sur les bassins versants de l’One et de la Pique menés par les services de RTM, poursuit Jean-Louis Redonnet. Nous allons ensuite entrer dans une phase de programmation très importante et bien plus longue. Nous commençons à cerner les enveloppes financières mais les taux excèdent rarement les 80%. Cela va donc nécessiter une aide importante de la collectivité». Des travaux d’ampleur qui devront être menés sur l’ensemble de canton. «Il va falloir se concerter et se mettre d’accord sur un ordre de priorité et là, je pense que la communauté de communes est tout à fait dans son rôle, constate Jean-Louis Redonnet. Il y a des points noirs évidents, je pense à l’entrée du village d’Oô, côté Astau. Des efforts de sécurisation vont être engagés, mais nous n’allons pas non plus pouvoir construire des murs partout, tout le long de la rivière». Une concertation sur le canton, mais aussi avec la communauté de communes de St-Béat. Les deux collectivités se sont déjà mises d’accord pour mutualiser un poste de chargé de mission «rivière».

Retrouvez notre dossier Intempéries Grand Sud

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