mardi 10 décembre 2013

Lannemezan. Inquiétudes sur les ondes magnétiques à l'hôpital

Lannemezan. Inquiétudes sur les ondes magnétiques à l'hôpital

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santé

René Pons, ingénieur à la retraite, s'est penché sur le dossier des champs électromagnétiques à l'Hôpital./Photo C. S.
René Pons, ingénieur à la retraite, s'est penché sur le dossier des champs électromagnétiques à l'Hôpital./Photo C. S.
Y a-t-il un danger d’exposition au rayonnement électromagnétique à l’Hôpital de Lannemezan ? Un ingénieur à la retraite interroge.
René Pons, ingénieur retraité en électronique, se rend depuis sept ans à l’hôpital de Lannemezan pour visiter sa belle-mère. Il raconte : «Lors de la construction de l’Unité de soins longue durée (USLD), j’ai été étonné de voir l’implantation de ce bâtiment sous des lignes à très haute tension. Partant de là, j’ai fait des recherches. La documentation rassemblée, avec notamment le rapport de l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, organisme parlementaire indépendant du gouvernement et des administrations, m’a convaincu du danger de ce type d’exposition».
M. Pons a alerté la direction des Hôpitaux de Lannemezan. Par la suite, des mesures ont été effectuées par la régie départementale de transport électricité (RTE). «Ces résultats obtenus par l’Agence régionale de santé (ARS), sept mois après les mesures, m’ont interrogé avec des valeurs cent fois inférieures à celles communiquées à l’échelon national. Mes doutes ont été confirmés par un laboratoire extérieur (Criirem). J’ai alors adressé un courrier, le 23 septembre dernier, au sous-préfet de Bagnères. Il m’a répondu qu’une consultation est envisagée avec la participation des Hôpitaux de Lannemezan, de représentants d’administration et de RTE», explique René Pons, qui veut que ce problème de champs magnétiques à l’hôpital soit pris à sa pleine mesure, car selon lui, «un danger avéré existe pour le personnel et les patients».

repères

Le chiffre : 2 014

souhait de l’application du décret> De déplacement. Des lignes à très haute tension.

La réponse de l'hôpital

Roger Pham, responsable des services techniques aux Hôpitaux de Lannemezan, indique : «Nous avons effectivement été alertés de ce problème et donc interrogé RTE qui nous a confirmé la non-dangerosité du site pour l’implantation de l’USLD. Le CHSCT a validé cette décision. A la demande de M. Pons, nous avons réalisé deux études par des bureaux d’études extérieurs et neutres qui ont conclu au même résultat. A ce jour, nous demandons une étude approfondie compte tenu de l’évolution des textes».

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