lundi 16 décembre 2013

Lannemezan. Alain Grand-Marc Lévy : «Les Enfants de la liberté»

Lannemezan. Alain Grand-Marc Lévy : «Les Enfants de la liberté»

culture

Alain Grand en dédicace./Photo J.-C. D.
Alain Grand en dédicace./Photo J.-C. D.
C’est en fidèle de la librairie du Vent des mots que l’auteur de BD Alain Grand est venu présenter son retentissant ouvrage «Les Enfants de la liberté», inspiré du roman de Marc Lévy, paru en 2007, qui raconte l’histoire d’un petit groupe de jeunes étrangers résistants à Toulouse de 1942 jusqu’à la Libération. Ce roman, le plus riche et le plus intime de Marc Lévy, est inspiré par l’histoire de son père, Raymond, et de son oncle Claude, appartenant à la 35e brigade MOI, qui s’est révoltée contre l’occupant et la collaboration.
Poussés par le refus de se soumettre et la soif de justice, de Raymond, Claude, Charles, ils ont basculé du jour au lendemain en Jeannot, Jacques, Jérôme… dans une lutte impitoyable, ils prennent tous les risques et en paieront le prix fort : détentions, exécutions, déportations…
Dans quel contexte avez-vous fait la connaissance de Marc Lévy ?
Anecdotique, mon épouse, professeur, a utilisé son livre «Les Enfants de la liberté», comme support d’étude ; moi, j’ai participé à un exercice de traduction du texte en images. Un contact a informé Marc Lévy d’une possible adaptation qui l’a séduit.
Après ce premier contact ?
Il y eut promesse de rencontre lors de son prochain voyage à Toulouse. Ce fut de surcroît en compagnie de son père Raymond Lévy, un héros du roman.
Qu’est-il advenu après cette rencontre ?
Marc Lévy est enthousiasmé, il m’a proposé d’adapter tout le roman en BD. Mais un autre projet en chantier m’a obligé à refuser momentanément. Néanmoins, Marc est reparti avec les planches dessinées, résolu à attendre.
Puis, nous voilà en 2009, le chantier est lancé ?
Tout à fait, et deux ans de travail. Story-board, les moments clés, le scénario, mise en images et en couleurs grâce à la collaboration de la coloriste Dominique Osuch, qui a su saisir la lumière toulousaine et la patine du temps, de surcroît l’édition est soignée et de haute qualité, selon le souhait de Marc Lévy (éditions Casterman, 20 €).
C’est une histoire vraie, dramatique et émouvante ?
Rigoureusement authentique, les traits des visages sont inspirés de photos qui me sont parvenues d’eux-mêmes ou de leurs descendants.

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