vendredi 22 novembre 2013

Lannemezan. Les truites sont revenues dans la Baïse

Lannemezan. Les truites sont revenues dans la Baïse

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environnement

La pêche  électrique d'inventaire   a permis de mettre en évidcence la présence de poisson.
La pêche électrique d'inventaire a permis de mettre en évidcence la présence de poisson.
La pêche d’inventaire, initiée par l’usine Arkéma de Lannemezan, a permis de recenser la présence de poissons dont des truites dans la Baïse-Darré.
«L’ensemble des indicateurs biologiques tendent à montrer que l’eau de la Baïse-Darré présente à ce jour une bonne qualité.»
Cette conclusion de la surveillance annuelle, diligentée par l’usine Arkema de Lannemezan, satisfait Denis Lacroix et Pierre Martrès, de l’AAPPMA Les Pêcheur du Plateau.
«Cette analyse, indique Denis Lacroix, réalisée pour Arkéma par le laboratoire d’écologie fonctionnelle Ecolab de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie de Toulouse, et la pêche d’inventaire réalisée lundi dernier démontrent que sur cette rivière, la qualité de l’eau est bonne, qu’il n’existe pas de traces de pollution et que l’on retrouve du poisson, en l’occurrence des truites, jusqu’à hauteur de la voie ferrée, juste au-dessus de l’ancien ball-trap, au-dessus de l’aire d’accueil des gens du voyage située à l’entrée de la ville (route de Capvern)».
Par contre, indique Pierre Martrès : «Pour trouver des poissons d’accompagnement tels les goujons, le chabot et la loche, il faut descendre jusqu’au quartier des Baraqués dans la Baïse Darré et la petite Baïse. Mais, précise-t-il, il ne s’agit pas d’un problème de qualité de l’eau mais d’un problème d’aménagement de la rivière, et d’effacement d’une chute qui empêche les poissons cités de remonter». Satisfaction donc chez les pêcheurs, d’autant que ces mêmes analyses réalisées l’année dernière n’avaient pas laissé apparaître la présence de truites.

repères

Le chiffre : 6

truites > Et une colonie de vairons. Recensées sur la Baïse-Darré. De 24 à 28 cm pour les truites.

Histoire : rivière riche en poissons

Il y a bien longtemps, aux alentours des années «50» et même avant la Deuxième Guerre mondiale, ces rivières étaient riches en truites, goujons, vairons et même écrevisses à pattes blanches. Mais les pollutions industrielles n’ont pas épargné ces 2 cours d’eau, Baïse-Darré et Baïse-Devant. Heureusement, les industriels Péchiney et Atochem ont pris en compte ces phénomènes de pollution et ont su adapter leur fabrication dans le respect des normes imposées au profit de l’environnement.

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