mardi 15 octobre 2013

Lannemezan. Jean-Claude Subias : «J'ai donné»

Lannemezan. Jean-Claude Subias : «J'ai donné»

municipales

L'une des satisfactions d'élu de Jean-Claude Subias : la réalisation du square Pierre-Bleuler./Photo M.-C. T.
L'une des satisfactions d'élu de Jean-Claude Subias : la réalisation du square Pierre-Bleuler./Photo M.-C. T.
Avec Bernard Devillers, il est le dernier représentant de la droite au conseil municipal de Lannemezan. Jean-Claude Subias a décidé de ne pas se représenter en tant que tête de liste.
Jean-Claude Subias, serez-vous candidat aux élections municipales de mars prochain à Lannemezan ?
Non, je ne serai pas candidat en tant que tête de liste. J’ai tenu le premier rôle en tant qu’opposant. Il est temps que quelqu’un d’autre prenne le relais.
Pourquoi avez-vous pris cette décision ?
Sans minimiser le travail et la présence de Bernard Devillers à mes côtés, je me suis senti seul en tant qu’élu de droite. Mon grand regret est que la droite a du mal à exister dans ce département de gauche, et notamment à Lannemezan. Où sont les gens de droite sur le Plateau ? Et puis, je suis mal à l’aise dans l’opposition. J’ai surtout œuvré dans des majorités, notamment pendant 18 ans avec Pierre Bleuler.
Et si l’on vous proposait de faire partie de l’actuelle majorité, que feriez-vous ?
Je n’ai pas pour habitude de «retourner ma veste». Je suis et resterai un centriste de droite. Il n’empêche que j’ai la passion de la vie publique et de ma ville. Vous en déduisez ce que bon vous semble…
Votre implication dans la réalisation du square Bleuler n’était-elle pas une manière de «boucler la boucle» ?
Je me suis senti chargé d’une mission par rapport à cet homme d’exception qui a marqué sa ville. Il s’agissait d’un devoir de mémoire. Aujourd’hui, je peux dire mission accomplie. Quoi qu’il arrive, je peux partir l’esprit tranquille. J’ai donné ce que j’avais à donner et je ne crois pas avoir d’ennemis.

repères

43
Ans > De mandat. A Montégut d’abord, puis à Lannemezan depuis 1983.

Son regard sur Bernard Plano

«Ce n’est pas parce qu’on est opposant que l’on est contre tout et que l’on doit vouloir tout démolir. Je m’associe pleinement à certaines actions et réalisations effectuées par Bernard Plano et la majorité municipale à Lannemezan. Cela ne m’empêche pas d’avoir un regard critique sur d’autres tout en respectant les fonctions de maire et l’homme, Bernard Plano», confie Jean-Claude Subias qui ne conçoit pas la politique comme un «éternel affrontement gauche-droite, encore plus dans les temps actuels».

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