lundi 29 juillet 2013

Lannemezan. Escaladieu : «Offrandes» de feu et de grâce

Lannemezan. Escaladieu : «Offrandes» de feu et de grâce

Publié le 28/07/2013 à 08:59

culture

La métaphore de l'abeille et du bourdon !
La métaphore de l'abeille et du bourdon !
Chaque été, le service culturel du conseil général nous surprend par sa programmation toujours remarquable. Ce fut encore le cas ce jeudi 25 juillet pour le spectacle chorégraphique offert.
L’invitation de la Compagnie de la danseuse/chorégraphe Myriam Naisy, L’Hélice, avec son spectacle «Offrandes», a été un moment de bonheur pour les privilégiés qui ont pu assister à la représentation.
Myriam Naisy nous a invités à voyager à travers quatre univers particuliers qui ont marqué le siècle dernier jusqu’à l’iconographie. Le dispositif scénique installe le public en cercle autour de chaque solo. Ainsi, la promenade débute par l’offrande à Antoine de Saint-Exupéry où Juliette César, dans son îlot de sable jaune du désert, se laisse griser par le souffle du vent. Redescente sur la verte prairie pour un intermède avec la métaphore d’une fragile abeille, Audrey Hector déployant tous les arts de la séduction auprès du bourdon Nicolas Maye qui finira sur l’autel du sacrifice pour le bien de l’espèce.
On rentre maintenant dans l’abbatiale pour parler avec Nicolas Maye de l’homme tel que Francis Bacon l’a transformé en une sorte de matière corporelle et manipulé au gré de sa fantaisie dans le cadre de ses toiles.
Et puis, hommage à Maria Callas dans «La Traviata», sublimée par la danse de Mireille Reyes qui a transformé l’abbatiale en un instant de grâce irréelle.
Final électrique, sous le chapiteau, sous la frénésie de la guitare de Jimmy Hendrix pour le final des quatre danseurs réunis. Une superbe performance à saluer et qualifier de géniale ! Jean-Claude Du Pont

repères

Le chiffre : 5

danseurs > Constituent... le chœur de la troupe.

L'Hélice : au bonheur des danseurs

Danseuse et chorégraphe : Myriam Naisy trouve, à Blagnac, en 1999, accueil et espace de création comme résidente au projet culturel Odyssud pour y faire naître une compagnie de danse L’Hélice.
La compagnie se distingue depuis, à travers le pays, par sa recherche de l’expression corporelle conjuguée par les effets d’installations plastiques qui subliment la scénographie portée par d’exceptionnels danseurs.

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