lundi 10 juin 2013

Lannemezan. Le Haut-Arros interpelle les élus du conseil général

Lannemezan. Le Haut-Arros interpelle les élus du conseil général

Publié le 04/06/2013 à 08:39

fusion des intercommunalités

Geneviève Lerbey, la présidente de l'association Vivre en Haut-Arros.
Geneviève Lerbey, la présidente de l'association Vivre en Haut-Arros.
Avant le dépôt d'un recours au tribunal administratif, l'association Vivre en Haut-Arros s'adresse aux élus du conseil général sur ce qu'elle nomme des «incohérences».
L'association Vivre en Haut-Arros a fait remettre une lettre à tous les conseillers généraux du département réunis en séance plénière à Tarbes suite à leur vote le 24 juin 2011 d'une motion concernant la nouvelle organisation territoriale et les contours des futures communautés de communes. «Les élus demandaient une mise en œuvre harmonieuse du schéma départemental de coopération intercommunale. Or, en ce qui concerne la fusion de la communauté de communes du Haut-Arros avec celle des Baronnies, il n'y a jamais eu d'intercommunalité voulue, de libre adhésion, d'information complète ou de véritable concertation», indique Léopold Roman, le vice-président de l'association, en relisant le procès-verbal de la motion du conseil général. «On ne peut pas, d'un côté, afficher de bonnes intentions pour les oublier ensuite», ajoute Claude Larribaud, le secrétaire de l'association, qui précise que les élus du Haut-Arros n'ont pas eu, en temps voulu, toutes les informations nécessaires quant aux conséquences sur la fiscalité. «Et que faut-il penser de l'éclatement de notre canton, qui fait qu'aujourd'hui, nous allons dépendre de deux entités : d'un côté, la communauté de communes des Baronnies, qui regroupe majoritairement des communes du canton de Lannemezan, et de l'autre, du canton de La Barthe-de-Neste, pour l'aide financière aux communes avec le Fonds d'aménagement rural (FAR)», interroge Léopold Roman.

repères

Le chiffre : 500

Euros > Somme collectée par l'association Vivre en Haut-Arros. Pour payer un avocat.

Des conséquences financières

Pour l'association Vivre en Haut Arros, «avec cette annexion, les habitants du Haut Arros connaîtront une augmentation insupportable des impôts locaux : + 51 % sur la taxe d'habitation, + 162 % sur la taxe foncière, + 97 % sur le foncier non bâti».
Contacté par nos soins, Michel Pélieu, le président du conseil général des Hautes-Pyrénées, n'a pas souhaité répondre aux membres de l'association Vivre en Haut-Arros, mais il fait savoir qu'il les recevra prochainement.

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