samedi 13 octobre 2012

Lannemezan. Un bébé écrasé par la voiture de sa maman


Lannemezan. Un bébé écrasé par la voiture de sa maman

PUBLIÉ LE 06/10/2012 07:09 - MODIFIÉ LE 07/10/2012 À 11:03
L'endroit où le drame s'est produit, rue de l'Hippodrome à Lannemezan./Photo Laurent Dard. - Tous droits réservés. Copie interdite.
L'endroit où le drame s'est produit, rue de l'Hippodrome à Lannemezan./Photo Laurent Dard. ()
L'endroit où le drame s'est produit, rue de l'Hippodrome à Lannemezan./Photo Laurent Dard.
Un drame terrible. Juliette, 14 mois, a perdu la vie, hier après-midi, rue de l'Hippodrome à Lannemezan, écrasée par le véhicule de sa mère, qui ne l'a pas vue. Horrible, épouvantable. Les mots manquent, paraissent dérisoires quand de tels faits se produisent.
Hier, peu après 14 heures, rue de l'Hippodrome à Lannemezan, Juliette, 14 mois, est morte écrasée par la voiture de sa maman qui rentrait dans la cour du domicile familial. Pour l'heure, les circonstances détaillées de l'accident ne sont pas connues car la mère, très affectée, a été hospitalisée. Une enquête de la gendarmerie est en cours. Toujours est-il que la maman n'a pas vu son enfant et le drame a eu lieu.
«J'ai entendu les hurlements de la maman», confie, effondrée, une voisine. «C'est dramatique et injuste», arrive à peine à déclarer cette amie de la famille.
Devant l'habitation, la présence d'un camion de la gendarmerie de l'identification criminelle renforce la gravité de la situation. Irréparable !
Les proches sont assis sur le bord de la murette. Prostrés. Une dame serre dans ses bras un doudou. Peut-être celui de Juliette. Le silence est pesant. Il n'y a rien à dire. Rien à commenter. Juste à soutenir des parents qui viennent de perdre ce qu'ils ont de plus cher au monde : un enfant. Leur enfant.
Les pompiers de Lannemezan et de Capvern, placés sous le commandement du capitaine Riva, sont présents sur les lieux, de même que la gendarmerie de Lannemezan. Jean-Bernard Colomès, adjoint, et Patrick Delecroix, directeur général des services, représentent la mairie de Lannemezan.
Juliette laisse deux sœurs de 7 et 4 ans. Ses parents, engagés dans le monde associatif, peuvent compter sur le soutien de leurs amis, nous ont fait savoir, peu après, ceux qui sont venus les entourer.
«Mais elle va se sentir coupable toute sa vie», s'inquiétait déjà un proche de la famille.
Mauvais moment, la fatalité, appelez cela comme vous voulez. Nul n'est à l'abri d'un drame.
Christian Sarrabayrouse

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