samedi 13 octobre 2012

Lannemezan. Robert Valentie, l'homme-orchestre du Plateau


Lannemezan. Robert Valentie, l'homme-orchestre du Plateau

MUSIQUE

PUBLIÉ LE 07/10/2012 03:48
La Société musicale du Plateau est considérée parmi les orchestres d'Harmonie comme unique, tant au niveau départemental que régional. Le directeur et chef d'orchestre Robert Valentie n'y est pas étranger.
Comment êtes-vous arrivé à la musique ?
à Burg, mon village, mon père accordéoniste avait monté une école de musique. à partir de là, j'ai suivi le cursus normal : prix d'excellence de la Confédération musicale de France pour la trompette, conservatoire de Toulouse et autre prix en formation musicale.. à 20 ans.
Et puis, dans la foulée, vous intégrez la Société musicale du Plateau ?
Tout à fait, en 1976, ça fait un bail.
Que pensez-vous avoir apporté à cette société ?
Dans ce registre, je n'ai fait que poursuivre. Néanmoins, j'ai conservé le caractère paysan de mon origine pour la musique : avant de récolter, il faut labourer et semer. D'où, si on s'engage, une demande de sérieux, de l'application et de l'assiduité.
Donc, la pratique de la musique est un bon outil d'éducation pour la jeunesse ?
Assurément, elle apporte beaucoup de choses ! D'abord, pratiquer pour soi n'a pas de sens. On joue pour les autres, le public et en orchestre avec les autres. Ce qui implique la maîtrise de soi, le respect et la discipline collective. C'est une excellente école de vie pour les adolescents avec l'avantage de ne pas coûter cher en fonctionnement à la collectivité.
Après la société et son école de musique recherchée, c'est le département ?
Depuis 1986, je participe aux activités de la fédération des sociétés musicales comme dirigeant, puis président, mais aussi à la direction des orchestres juniors et seniors ainsi qu'au stage' une semaine par an, à Garaison avec les meilleurs éléments des écoles de musique de la région et les candidats à la direction d'orchestre.
Revenons à Lannemezan et son orchestre d'Harmonie ?
80 musiciens, pour la plupart formés à notre école, assez brillants pour gravir les divisions de la Confédération musicale de France et atteindre, en 2011, celle d'honneur, la plus haute des orchestres amateurs du pays. Maintenant, il faut s'y maintenir.
Propos recueillis par Jean-Claude Du Pont

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