vendredi 11 mai 2012

Lannemezan. La CGT dit non à "la prime de la honte"

PUBLIÉ LE 10/05/2012 09:09 | CHRISTIAN SARRABAYROUSE

Lannemezan. La CGT dit non à "la prime de la honte"

hôpital

À l'appel de la CGT, des salariés des Hôpitaux de Lannemezan se sont rassemblés, hier après-midi./Photo C.S.
À l'appel de la CGT, des salariés des Hôpitaux de Lannemezan se sont rassemblés, hier après-midi./Photo C.S.
À l'appel de la CGT, des salariés des Hôpitaux de Lannemezan se sont rassemblés, hier après-midi./Photo C.S.

La CGT des Hôpitaux de Lannemezan dénonce une prime seulement accordée à des infirmières du Centre médico-chirurgical (CMC) et la non-résolution des problèmes au service du brancardage.

La CGT des Hôpitaux de Lannemezan a appelé, hier après-midi, à un rassemblement devant l'entrée du hall de direction de l'hôpital pour exprimer « sa colère et sa révolte » contre ce qu'elle nomme « la prime de la honte ». Dans un tract qu'elle a distribué, elle écrit : « Le directeur a franchi la ligne blanche. En décidant d'attribuer une prime à 11 agents d'un service de soins, il n'a pas eu peur de consacrer la discrimination, l'inégalité, l'injustice ». On peut aussi lire : « Sur 1.307 agents, seuls 11 sont méritants, malgré eux ! ». Pourquoi, interroge l'organisation syndicale ?

« Pour faire taire 11 agents sur la dégradation de leurs conditions de travail

[…] . Mais c'est tous les personnels qui ont subi des dégradations de leurs conditions de travail »[…] « Opposer les agents en distribuant des primes pour les uns et tout refuser pour les autres est indigne de la fonction que vous exercez », déclare encore la CGT à l'égard de la direction de l'établissement. L'organisation syndicale met en parallèle la 14e semaine de grève au bracardage avec, dixit : « Aucune réponse, aucune négociation ». « Aujourd'hui, on se retrouve dans l'impasse. Les effectifs sont des variables d'ajustement budgétaire. Nous demandons que les contrats aidés de l'État (CAE), qui font partie de l'effectif minimum au service de brancardage, soient fidélisés », conclut Jean-Francis Dupuy, délégué CGT, qui n'écarte pas des actions dans la rue.

repères

Le chiffre : 14e

semaine >De grève. Au service du brancardage des Hôpitaux de Lannemezan.


La réponse du directeur

Alain Baqué, directeur des Hôpitaux de Lannemezan : « Les brancardiers ont eu un renfort de près de 50 % de l'effectif, ce qui n'est pas le cas des infirmières qui sont restées à effectif constant, malgré l'augmentation de l'activité (+ 50 % sur les trois dernières années), d'où une majoration des primes de service. Il n'est pas possible de titulariser les CAE car le tableau des effectifs s'impose à la direction sur le plan juridique et financier. Leur statut prévoit un contrat de six mois, éventuellement renouvelable une fois ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire