mardi 27 mars 2012

Lannemezan. Turbulences à Pyrénées Terre d'accueil


Lannemezan. Turbulences à Pyrénées Terre d'accueil
social

Les adhérents, mécontents du conseil d'administration, de Pyrénées Terre d'accueil./Photo C. S.


Des divisions se font jour entre le conseil d'administration et certains adhérents de l'association Pyrénées Terre d'accueil, qui gère notamment La Ramondia.

Des adhérents de Pyrénées Terre d'accueil, association qui a pour mission la gestion du Centre d'aide et demandeurs d'asile (Cada) basé à Tarbes, ainsi que La Ramondia à Lannemezan, ont tenu à exprimer leur opposition aux méthodes qualifiées « d'arbitraires » du conseil d'administration de cette structure. « Nous soulevons un problème de transparence par rapport à l'ensemble du fonctionnement de l'association. Ainsi, l'assemblée générale a été une fumisterie totale. Elle était hors délai, les élections des membres du CA ont eu lieu vers minuit. Il y avait un désaccord sur le nombre de membres à renouveler et un problème sur les pouvoirs », indique Michel Sanciaud, qui ajoute que les questions posées par écrit et envoyées en lettre recommandée n'ont pas été prises en compte. « De plus, alors que la préfecture a demandé la tenue d'une autre AG, rien ne bouge », poursuit l'adhérent mécontent. Laurent Lages, le vice-président de l'association présidée par Maurice Adoue, répond que « Pyrénées Terre d'accueil est une association gérée en lien direct avec les services de la préfecture et la mairie de Lannemezan, en toute transparence ». Il précise que « les griefs relevés par des adhérents, qui ont fait une adhésion collective il y a quelques mois, ont trouvé réponse lors de l'AG et qu'il n'y a jamais eu volonté d'irrégularité ». Laurent Lages annonce qu'une nouvelle assemblée générale se tiendra d'ici le premier semestre 2012.

repères
Le chiffre : 78
réfugiés politiques > Accueillis. À La Ramondia. 17 salariés travaillent sur Tarbes et Lannemezan.

La sécurité à La Ramondia
Le bâtiment de La Ramondia a fait l'objet d'une demande de fermeture par la mairie de Lannemezan, le 15 février dernier, pour des questions de sécurité (incendie, notamment). Deux mois de dérogation supplémentaire ont été accordés pour des travaux.

Une solution envisagée, qui satisferait le plus grand nombre, consisterait à réserver le bâtiment de La Ramondia pour des activités et à héberger les résidents en ville, dans des logements sociaux.

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