Lannemezan. Énervé et électrisé, il frappe l'agent du marché
tribunal
Éric, un gars massif, arrive à la barre avec l'air de celui qu'il vaut mieux ne pas froisser. Et froissé, il l'a été, ce matin de juin, au marché de Lannemezan. Forain, il entreprend d'installer son manège, tôt dans la matinée.
Sans attendre une autorisation quelconque, il commence ses branchements électriques en captant le compteur d'un de ses voisins maraîchers. Il est en plein bricolage quand arrivent deux agents du marché. L'un d'eux lui fait une remarque et lui dit qu'il n'a pas l'autorisation nécessaire. Ni une ni deux, Éric lui colle une énorme torgnole, avec le revers de la main fermée. L'agent chute lourdement au sol, sonné. Bilan : la commissure des lèvres profondément entaillée et diverses lésions sur la joue et la pommette, le tout conduisant à de nombreux points de suture. Pour une baffe, ce n'était pas de la rigolade, mais un coup de bûcheron. « Ben quoi, je monte des manèges depuis que j'ai 11 ans, alors forcément, ça rend fort… » ça, c'est sûr. Ce qui est plus improbable, c'est l'explication que donne Éric quant à son geste : « Il a essayé de m'étrangler ! Je me suis juste défendu, c'est tout. Je me suis senti menacé ». La présidente Gadoullet remarque : « S'il avait tenté de vous étrangler, vous auriez porté des marques, même légères. Or, les traces n'ont été relevées que sur lui ».
La théorie d'Éric est mise à mal pas tous les témoins de la scène : il s'est énervé tout seul contre les agents, les a insultés et il est devenu « une véritable furie ». Pour la partie civile, le geste est d'autant plus navrant « qu'il devient de plus en plus difficile de travailler, dans un contexte de violence qui se banalise ».
Même son de cloche pour la procureure Dasté. Invoquant la légitime défense, la défense demande la relaxe. Une demande qui ne convainc pas le tribunal : 15 jours de prison avec sursis, 300 € d'amende et une provision de 800 € pour la victime.
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Éric, un gars massif, arrive à la barre avec l'air de celui qu'il vaut mieux ne pas froisser. Et froissé, il l'a été, ce matin de juin, au marché de Lannemezan. Forain, il entreprend d'installer son manège, tôt dans la matinée.
Sans attendre une autorisation quelconque, il commence ses branchements électriques en captant le compteur d'un de ses voisins maraîchers. Il est en plein bricolage quand arrivent deux agents du marché. L'un d'eux lui fait une remarque et lui dit qu'il n'a pas l'autorisation nécessaire. Ni une ni deux, Éric lui colle une énorme torgnole, avec le revers de la main fermée. L'agent chute lourdement au sol, sonné. Bilan : la commissure des lèvres profondément entaillée et diverses lésions sur la joue et la pommette, le tout conduisant à de nombreux points de suture. Pour une baffe, ce n'était pas de la rigolade, mais un coup de bûcheron. « Ben quoi, je monte des manèges depuis que j'ai 11 ans, alors forcément, ça rend fort… » ça, c'est sûr. Ce qui est plus improbable, c'est l'explication que donne Éric quant à son geste : « Il a essayé de m'étrangler ! Je me suis juste défendu, c'est tout. Je me suis senti menacé ». La présidente Gadoullet remarque : « S'il avait tenté de vous étrangler, vous auriez porté des marques, même légères. Or, les traces n'ont été relevées que sur lui ».
La théorie d'Éric est mise à mal pas tous les témoins de la scène : il s'est énervé tout seul contre les agents, les a insultés et il est devenu « une véritable furie ». Pour la partie civile, le geste est d'autant plus navrant « qu'il devient de plus en plus difficile de travailler, dans un contexte de violence qui se banalise ».
Même son de cloche pour la procureure Dasté. Invoquant la légitime défense, la défense demande la relaxe. Une demande qui ne convainc pas le tribunal : 15 jours de prison avec sursis, 300 € d'amende et une provision de 800 € pour la victime.
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