lundi 21 novembre 2011

Lannemezan. « Il faut sauver la crèche La Marelle »



Lannemezan. « Il faut sauver la crèche La Marelle »
petite enfance


Les parents des enfants de la crèche La Marelle de Lannemezan veulent se faire entendre. Partager
Les parents des enfants de la crèche La Marelle à Lannemezan lancent un SOS pour que les élus et les entreprises aident la structure à s'en sortir.

C'est un cri du cœur. Pour une structure en difficulté et qu'ils veulent voir perdurer. Les parents des enfants de la crèche La Marelle, de Lannemezan, prennent la parole. Eux qui étaient restés discrets lors des conflits sociaux qui n'ont pas manqué de laisser des traces entre une partie du personnel et la direction.

Aujourd'hui, la crèche La Marelle est en redressement judiciaire. Elle a six mois pour s'en sortir. Actuellement, sur 37 élèves inscrits, seulement 16 enfants sont présents la journée. « Il y a urgence à se mobiliser », indiquent les parents qui lancent un appel en direction des élus, mais aussi des entreprises qui étaient censées mettre à disposition cette structure pour les enfants de leur personnel. Ils se veulent aussi rassurants pour les futurs parents qui souhaiteraient inscrire leurs enfants dans cette crèche. « Nous les incitons à venir se rendre compte sur place en rencontrant l'équipe pédagogique. Nos enfants sont heureux, l'environnement est agréable et lumineux, le personnel est très compétent et s'occupe très bien d'eux », indique Virginie Sureau. « Lorsque nous les amenons le matin, nous partons l'esprit tranquille car nous savons qu'ils y sont bien », ajoute Xavier Marinèche, le papa de David.

« Nous ne lâcherons pas et nous nous battrons jusqu'au bout pour maintenir la crèche ouverte, les emplois qu'elle créera lors de son développement futur et surtout pour le bien-être de nos enfants », promettent les parents.


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repères
Le chiffre : 2
licenciements économiques > A La Marelle. Deux personnes ont dû être licenciées.


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Le point avec la direction
Thérésia Cazard, assistante de direction de la crèche La Marelle, reconnaît que « la situation est difficile » et qu'une mobilisation des institutions (mairies, communauté de communes…) et des entreprises s'impose. « Un respect des engagements et des intentions de réservations formulées lors de l'élaboration du projet est nécessaire. Le salut de La Marelle viendra de la signature de nouveaux contrats ». À propos des difficultés avec certains salariés, la direction « veut aller de l'avant, avec l'adhésion de son personnel ».

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