mardi 13 septembre 2011

CAL : débuts en « rouge et blanc » pour P. Carbonneau

CAL : débuts en « rouge et blanc » pour P. Carbonneau
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Ce soir, à 18 h 30, au stade Maurice-Trélut, face à ses anciens coéquipiers du TPR, Philippe Carbonneau étrennera ses galons d'entraîneur des lignes arrière du CAL. L'ancien trois-quarts du Stade toulousain, 33 fois capé avec le XV de France, passé aussi par Brive, Pau, Dax, Tarbes et, plus récemment, comme entraîneur de Bizanos, la saison dernière, ne sera pas pour autant dépaysé pour avoir déjà foulé la pelouse de Trélut. Lié par une solide amitié et complicité avec Patrick Furet, le coach des avants du CAL, Philippe Carbonneau s'est prêté au jeu des questions-réponses.
Philippe, qu'est-ce qui a motivé votre venue à Lannemezan ?
C'est mon amitié et mon estime pour Patrick. Déjà, la saison dernière, il m'avait contacté, mais j'avais pris des engagements avec Bizanos. Il est revenu cette saison. Nous avons parlé, nous nous sommes trouvés en accord, sur notre vue du jeu, les options, les valeurs, les objectifs. ça s'est fait comme ça, d'autant plus facilement que je connais aussi Laurent Arbo et Grégory Lerbey, les préparateurs physique.
Dans quel état d'esprit arrivez-vous au CAL et avec quelles ambitions ?
Dans le même état d'esprit et avec les mêmes valeurs que celui qui m'a animé tout au long de ma carrière. C'est-à-dire avec humilité, avec en vue la notion du travail à accomplir, dans le respect des autres équipes. Quant aux objectifs, sans orgueil, je peux dire que nous visons le haut de la poule. Pour autant, j'ai conscience que la saison sera longue et dure, car en Fédérale 1, le niveau s'est élevé. Avec Patrick, nous allons faire passer ce message aux joueurs et notre leitmotiv sera travail et valeurs à respecter. J'ai toujours fonctionné comme cela.
Comme jugez-vous le recrutement ?
En ce tout début de saison, ce que je peux déjà dire, c'est que le groupe « pige » et travaille dur, notamment au plan physique. ça ne rechigne pas. Il y a de la technique, de la gestuelle. Je sens que quelque chose se passe. Je suis content de bosser avec eux. Nous avons gardé l'ossature de la dernière saison, en doublant, et même en triplant les postes. Les recrues sont très vite rentrées dans le cocon. Rendez-vous à mi-saison, nous verrons si nos choix sont les bons.
Comment abordez-vous ce premier match contre le TPR ?
Nous partons avec un groupe de 31. Au-delà du résultat, le but est de donner le plus de temps de jeu à une trentaine de joueurs. La consigne est de se donner, de se lâcher. Nous, les entraîneurs, serons attentifs à l'état d'esprit, l'envie et la solidarité, en bref, à ce qui fait les valeurs du rugby. Le TPR évolue un cran au-dessus. Nous abordons cette rencontre comme un match de championnat.

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