mardi 5 juillet 2011

Un accident chimique fictif à Arkema



Un accident chimique fictif à Arkema
sécurité
Un exercice de secours grandeur nature à Arkema et à Lannemezan./Photo Raymond Springinsfeld.









Une simulation d'accident avec une fuite d'ammoniac à l'entreprise Arkema a permis de tester l'organisation des secours afin d'être prêts en cas de problème réel.
Mardi matin, a eu lieu une simulation d'accident avec une fuite d'ammoniac sur le site Arkema de Lannemezan. Un test grandeur nature pour, notamment, tester la réactivité des services de secours.
Le premier enseignement à tirer est que tous les « acteurs » ont joué le jeu. Avec sérieux et professionnalisme. Pour preuve, l'organisation à l'entreprise Arkema où rien n'a été laissé au hasard et où chacun savait ce qu'il avait à faire dans ce type de situation. Il est vrai que ce scénario catastrophe est « bossé » régulièrement par le personnel, formé à la sécurité.
Près de quarante pompiers du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS 65) et de la Cellule mobile d'intervention chimique (CMIC) sont venus prêter main-forte aux quinze pompiers de première intervention d'Arkema et aux équipes d'astreinte.
L'intervention aura duré, au total, près de trois heures.
À Capvern, un PC de crise avait été activé par la préfecture pour gérer la situation et coordonner les différents acteurs. Autour de Philippe Marsais, le directeur des services du cabinet, on notait la présence de Mme Delattre, la sous-préfète de Bagnères-de-Bigorre ; de M. Heyraud, pour les pompiers ; du capitaine Hieber, pour la gendarmerie, et de Luc Montoya, pour la Protection civile.
Une réunion de « retour d'expérience » est prévue le mardi 5 juillet prochain avec tous les services qui ont participé à l'exercice du test du Plan particulier d'intervention (PPI).
repères
Le chiffre : 12
carrefours >. La gendarmerie a tenu 12 carrefours pour empêcher les véhicules de se mettre en danger.
Les premiers enseignements
Si la plupart des points de sécurité et de secours abordés lors de cette simulation d'accident ont donné satisfaction, en revanche, la sirène devant prévenir la population n'a pas été suffisamment entendue. « Elle devra être renforcée pour que le signal d'alerte soit plus efficace », indiquait, dès hier, la préfecture.
Autrement, tous les acteurs ont été alertés par l'industriel et la préfecture, les établissements scolaires ont bien simulé leur plan particulier de mise en sûreté.

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