Lannemezan. Le collectif appelle à un rassemblement ce soir
hôpital
Geneviève Estibal et Yvette Lesage, du Collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan./Photo C. S.
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Le collectif de défense des Hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan) appelle à un rassemblement aujourd'hui, à 16 h 30, devant le bureau de l'administration de l'hôpital.
« Il y a urgence à se mobiliser car 13 lits sont menacés de fermeture à la psychiatrie à brève échéance, au motif du manque de personnel infirmier », explique Geneviève Estibal, la présidente du collectif qui invite les usagers à venir nombreux car « l'enjeu est majeur pour l'hôpital de Lannemezan en général. La complémentarité entre la psychiatrie et le centre médico-chirurgical n'étant plus à démontrer ».
Le collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan est aussi déterminé à obtenir la réouverture de la maternité. « L'exception géographique retenue par le tribunal administratif de Pau qui avait ordonné sa réouverture demeure, les Pyrénées ne se sont pas rapprochées », indique la responsable. « Il faut unir nos efforts, professionnels de santé, personnel des hôpitaux, usagers, élus, commerçants, pour faire vivre le collectif et obtenir des succès », déclare Yvette Lesage, cofondatrice du collectif. Le collectif a commencé ses rencontres avec les élus locaux et départementaux. Il verra l'Agence régionale de santé (ARS), fin mai. « Nous attendons de cette entrevue des informations pour les urgences de nuit, la chirurgie et l'hôpital psychiatrique. Dans ce service, 65 lits sont toujours menacés de fermeture, où vont aller les malades ? », interroge Mme Estibal. Le collectif demande aussi la création d'un service cardiologie à l'hôpital, au moins de consultations dans un premier temps. « La mobilisation doit s'intensifier », conclut la responsable du collectif. Christian Sarrabayrouse
repères
Le chiffre : 30
adhérents >Collectif. C'est le nombre de personnes ayant rejoint le collectif en un mois.
Le point de vue de la CGT
La CGT appelle aussi au rassemblement de ce soir. « Nous demandons la réunion, au plus vite, du conseil de surveillance pour refuser le projet d'établissement et pour dire non à la fermeture d'une unité de psychiatrie cet été à l'hôpital de Lannemezan », indique Jean-Francis Dupuy. Selon lui, « face à une gestion purement comptable, les patients de la psychiatrie seront encore une fois les plus pénalisés ».
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Geneviève Estibal et Yvette Lesage, du Collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan./Photo C. S.
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Le collectif de défense des Hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan) appelle à un rassemblement aujourd'hui, à 16 h 30, devant le bureau de l'administration de l'hôpital.
« Il y a urgence à se mobiliser car 13 lits sont menacés de fermeture à la psychiatrie à brève échéance, au motif du manque de personnel infirmier », explique Geneviève Estibal, la présidente du collectif qui invite les usagers à venir nombreux car « l'enjeu est majeur pour l'hôpital de Lannemezan en général. La complémentarité entre la psychiatrie et le centre médico-chirurgical n'étant plus à démontrer ».
Le collectif de défense des Hôpitaux de Lannemezan est aussi déterminé à obtenir la réouverture de la maternité. « L'exception géographique retenue par le tribunal administratif de Pau qui avait ordonné sa réouverture demeure, les Pyrénées ne se sont pas rapprochées », indique la responsable. « Il faut unir nos efforts, professionnels de santé, personnel des hôpitaux, usagers, élus, commerçants, pour faire vivre le collectif et obtenir des succès », déclare Yvette Lesage, cofondatrice du collectif. Le collectif a commencé ses rencontres avec les élus locaux et départementaux. Il verra l'Agence régionale de santé (ARS), fin mai. « Nous attendons de cette entrevue des informations pour les urgences de nuit, la chirurgie et l'hôpital psychiatrique. Dans ce service, 65 lits sont toujours menacés de fermeture, où vont aller les malades ? », interroge Mme Estibal. Le collectif demande aussi la création d'un service cardiologie à l'hôpital, au moins de consultations dans un premier temps. « La mobilisation doit s'intensifier », conclut la responsable du collectif. Christian Sarrabayrouse
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Le chiffre : 30
adhérents >Collectif. C'est le nombre de personnes ayant rejoint le collectif en un mois.
Le point de vue de la CGT
La CGT appelle aussi au rassemblement de ce soir. « Nous demandons la réunion, au plus vite, du conseil de surveillance pour refuser le projet d'établissement et pour dire non à la fermeture d'une unité de psychiatrie cet été à l'hôpital de Lannemezan », indique Jean-Francis Dupuy. Selon lui, « face à une gestion purement comptable, les patients de la psychiatrie seront encore une fois les plus pénalisés ».
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