vendredi 25 mars 2011

Un deuxième tour sous haute pression

Un deuxième tour sous haute pression
Josette Durrieu, la présidente socialiste du Conseil général refait ses comptes. Pour l'heure, ils ne sont pas roses... /Photo DDM, Laurent Dard
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Après un premier tour, qui a vu pratiquement les deux tiers des candidats en lice élus dès ce round initial, une sorte de record en Bigorre, sept sièges restent à pourvoir à l'occasion du deuxième tour des élections cantonales ce dimanche.
Étaient-ils pressés de retourner à leurs occupations dominicales et de profiter du beau temps revenu pour s'adonner aux dernières glissades, les électeurs des cantons d'Aucun, Bordères-Louron, Maubourguet, Mauléon-Barousse, Saint-Pé-de-Bigorre, Saint-Laurent-de-Neste, Ossun, Trie-sur-Baïse,Vic-en-Bigorre ou bien encore Vielle-Aure ? Toujours est-il qu'ils ont « expédié » en un dimanche leur devoir électoral ! Comme on dit maintenant, ça, c'est fait ! Mais plus sérieusement, il s'agit surtout, pour ceux qui en ont bénéficié, élus sortants pour la plupart, d'une belle reconnaissance du travail accompli au cours du mandat précédent et une preuve, aussi, que le rôle du conseiller général n'est pas, dans nos contrées, aussi méconnu que cela. Pour le petit dernier et seul nouveau, Jean-Claude Beaucoueste, c'est le témoignage qu'il a su, en peu de temps, à la tête de la mairie de Saint-Pé-de-Bigorre, faire preuve de son dynamisme pour emporter ainsi l'adhésion de tout le canton environnant.
En restent sept. Sept cantons dont, a contrario, les élus sortants n'auraient pas su faire apprécier la qualité de leur travail ? Là, les choses sont un peu plus compliquées puisque sur trois d'entre eux, à Tarbes, nous sommes dans une zone urbaine où, justement, l'action de l'élu cantonal est moins visible et a donc moins mobilisé les électeurs.
À Aureilhan comme à Arreau, les sortants ne se représentaient pas et il s'agissait donc de pourvoir à leur succession, ce qui ouvrait davantage le jeu et justifie donc ce deuxième tour.
Quant aux deux cantons de Pouyastruc et Bordères-sur-l'Echez, si, dans le premier, encore marqué par l'ère « fouldiste », la première n'est pas passée très loin du bon compte, dans le second, on sait que les choses, en matière électorale, ne s'y passent jamais comme ailleurs… C'est même un euphémisme. Car l'on sait bien qu'au-delà de la simple bataille électorale entre le communiste Jean Buron et le socialiste Daniel Frossard, c'est aussi le soutien des voix recueillies par le Front de gauche dimanche dernier, notamment à Tarbes, qu'il faut intégrer dans les prévisions…
Comptes et mécomptes
À ce jour, le PRG a retrouvé ses 14 élus au conseil général et pourra se compter 15 si Chantal Rodrigo est réélue. Le PS, majoritaire jusqu'ici, est passé de 16 à 10, en attendant les résultats de Tarbes I, Tarbes V, Aureilhan, Arreau, Pouyastruc et Bordères où il comptait un élu. Qu'il abandonne ici la victoire au communiste Jean Buron, il se retrouverait à 15, à égalité avec le PRG. Qu'il en perde un ou deux autres, et il se retrouverait en grande difficulté pour la présidence du conseil général, obligé d'aller chercher des alliances à droite… ou de quémander le soutien du maire de Bazet devant lequel il n'aura pas su déplier le tapis rouge !

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